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Continuous monitoring of oceanic and atmospheric CO2 during periods of 8 to 12 days in two particular locations of the tropical Atlantic was carried out during June-August 1986. At the first location (convergence zone; about 5°N, 20°W), the ocean surface was generally slightly undersaturated with respect to the atmosphere, whereas at the second one (Guinea Dome; 12°N, 22° W), the ocean surface was an important source zone of CO2 for the atmosphere. The results of PCO2 in surface seawater, after correction of the temperature effect, show a decrease between morning and evening related to photosynthetic activity. Over a 3-day period, the CO2 concentration in the air above the ocean may vary up to ±0.6 ppm d-1 at the same location, whereas the wind direction hardly changes. The net CO2 flux changes considerably during a short period (8 to 12 days) in the same place, as does the gas transfer coefficient across the sea surface through the variation of the wind speed: the variability is about 80–90%. The net CO2 flux calculated from mean data is lower (about 30%) than the net CO2 flux calculated from data taken over short time intervals. In the Guinea Dome area in summer, the net CO2 flux can be as high (1.8 mmol m-2 d-1) as in the equatorial area.DOI: 10.1111/j.1600-0889.1989.tb00140.x

Measurements of CO2 parameters in and over the tropical Atlantic ocean have been made during the CITHER 1 cruise (January to March 1993). These observations are compared to the results obtained a decade earlier in the same area during the FOCAL experiment (1982-1984). The increase of atmospheric CO2 (1.3 to 1.5 ppm year-1) is in agreement with the secular trend. The variation of CO2 fugacity, f CO2, in surface seawater is analysed and compared with variations of hydrographic conditions. The apparent increase of ocean surface f CO2 is somewhat higher than the atmospheric increase: during the 9-year period, the apparent increase of oceanic f CO2 is found to range from 22.5 to 24.9 µtm. A new estimate of air-sea CO2 flux in the Atlantic equatorial belt indicates that the oceanic source is enhanced in 1993 compared to 1984. An interannual change in total inorganic carbon, TCO2, through the accumulation of CO2 in the mixed layer is assessed and analysed in comparison with the f CO2 increase. The agreement between the evolutions of the two parameters of the oceanic CO2 system is acceptable by taking into account the uncertainties to estimate these evolutions.DOI: 10.1034/j.1600-0889.47.issue1.8.x

De janvier à mars 1993 s'est déroulée la campagne CITHER 1 du programme WOCE-France, dans le but d'estimer et analyser les échanges inter-hémisphériques océaniques dans l'océan Atlantique. Les paramètres hydrologiques et géochimiques requis par le Programme Hydrologique de WOCE (WHP) ont été mesurés de la surface au fond, à 223 stations situées le long de deux radiales transocéaniques à 4°30' S et 7°30' N,et , entre ces latitudes, le long des méridiens 35° W et 4° W. Ce volume, qui est le deuxième volume de la série des recueils de données CITHER 1, présente les mesures des paramètres de la bathysonde (pression, température, salinité et oxygène dissous). Les mesures des autres paramètres (paramètres "en route" et paramètres géochimiques) seront trouvés dans les trois autres volumes. Le volume 1 décrit également les objectifs du programme CITHER et de sa première campagne CITHER 1.

Dans ce mémoire, la distribution des gaz dissous dans les couches supérieures de l'océan Atlantique tropical est mise à profit pour passer en revue la plupart des processus physiques ou biologiques qui gouvernent la distribution des propriétés chimiques au sein de l'océan et à l'interface air-mer. Les anomalies de saturation des gaz conservatifs tels que l'azote et l'argon, permettent de montrer l'importance des mélanges turbulents aux frontières du Sous-Courant Equatorial. En outre, elles servent à faire la part des processus physiques et biologiques dans la distribution de l'oxygène dissous et à expliquer l'origine du maximum subsuperficiel de O2. La paramétrisation des interactions physiques et biologiques qui règlent la concentration de l'oxygène dissous dans la couche de surface de l'océan fournit un moyen de connaître l'amplitude d'un processus particulier, les autres étant estimés par ailleurs (taux de production primaire, échange gazeux à l'interface air-mer, coefficient de diffusion turbulente au sommet de la thermocline)

The rates at which concentrations of oxygen and carbon dioxide change under the influence of exchange with the atmosphere and biological production are derived from #in situ$ measurements of O2 and CO2 in the mixed layer over a 10-day period in the Guinea Dome area. The rates of O2 production (10.3 mmol m-2 d-1) and CO2 consumption (13.0 mmol m-2 d-1) by photosynthetic activity exceed the evasion of O2 and CO2 into the atmosphere (respectively 2.4 and 1.2 mmol m-2 d-1). The net apparent production of O2 from day to day is only 11% ofthe diurnal O2 increase. The biological production of oxygen at a short distance from the center of the Guinea Dome appears to be higher than that in the exact center. (Résumé d'auteur)

Un manifold haute sensibilité pour la détermination des traces (concentrations nanomolaires) de nitrate + nitrite et nitrite seul est décrit. La méthode utilise un AutoAnalyseur TECHNICON 2 classique, employé habituellement pour les analyses à bord des bateaux. Une reproductibilité de + ou - 1 nmol dm-3 pour N03 + N02 seul était obtenu avec une cadence d'analyse de 4O échantillons par heure. (Résumé d'auteur)

La campagne PIRAL s'est déroulée à bord du N.O. NOROIT du 17 juin au 9 août 1986 dans la zone tropicale de l'Atlantique nord. Des observations physico-chimiques et de biomasse végétale ont été réalisées dans deux zones hydrologiquement très différentes : la convergence nord-équatoriale (4°-6°N, 20°O) et le dôme de Guinée (12°N-20°O). Dans ces deux zones océaniques, les profondeurs très différentes de la thermocline (grande dans la convergence, réduite dans le dôme) modifient considérablement la réserve nutritive et par là même la production primaire de la couche euphotique. Les variations des distributions verticales des propriétés physico-chimiques et de la biomasse végétale sont présentées dans l'espace et dans le temps sous forme d'un recueil de coupes. (Résumé d'auteur)

Dans le Golfe de Guinée (4°W), l'upwelling équatorial, engendré par la divergence des composantes méridiennes du courant de surface, apparaît seulement durant l'été boréal (juin à septembre) au sud de l'équateur et montre un important enrichissement en nitrate et phosphate à la surface de la mer. Mais à l'équateur proprement dit, en subsurface, un autre enrichissement momentané en sels nutritifs, dont l'origine est discutée, se produit : mélange vertical ou/et élévations de la thermocline. L'advection zonale à partir de la zone de l'upwelling côtier africain, souvent mise en avant pour expliquer la fertilité équatoriale, ne s'accorde pas complètement avec les distributions de surface observées de nitrate. Dans la partie occidentale de l'Atlantique équatorial (35°W), l'enrichissement superficiel saisonnier en sels nutritifs n'apparaît pas en juillet, et la couche de surface semble rester appauvrie toute l'année. A cet endroit, la thermocline est plus profonde qu'à 4°W, et la divergence équatoriale ne semble pas assez forte pour amener les sels nutritifs dans la couche de surface bien éclairée : la biomasse phytoplanctonique est alors réduite. C'est entre 20 et 25°W que l'enfoncement de la thermocline est le plus accentué, le long de l'équateur. (Résumé d'auteur)

De juillet 1982 à août 1984, le N.O. CAPRICORNE a effectué neuf campagnes dans l'Océan Atlantique Tropical, dans le cadre du programme FOCAL. Au cours de cinq d'entre elles, des mesures d'oxygène, des paramètres du système du gaz carbonique, des sels nutritifs et des pigments chlorophylliens ont été réalisées pour étudier la réponse de l'Océan Tropical à l'accroissement du gaz carbonique atmosphérique (programme PIRAL). Ces observations permettent de préciser les variations spatiales et saisonnières des distributions verticales des principales propriétés chimiques et de la biomasse végétale en liaison avec la structure hydrologique et courantométrique de la région. Deux traits essentiels se dégagent de ces distributions. L'absence d'upwelling équatorial dans la partie occidentale (35°W) maintient un épuisement permanent de la couche superficielle en sels nutritifs. Les fortes pressions partielles de CO2 exercées par l'eau de mer de surface dans la ceinture équatoriale 5°N-5°S font de cette zone une source permanente de CO2 pour l'atmosphère. (Résumé d'auteur)