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Purpose To evaluate through a prospective study the efficiency and safety of triamcinolone in subconjunctival injection on macular edema (ME), in the short and medium term. Patients and methods All the patients included in the study underwent ophthalmologic examination and optic coherence tomography of the macula. The injection of 0.2–0.3 ml (8–12 mg) of triamcinolone was done in the subconjunctival space. We evaluated its efficiency by measuring the best-corrected visual acuity and the central macular thickness at 1, 3, and 6 months. Safety was evaluated by following up the intraocular pressure; the presence or absence of cataract and conjunctival complications at 1, 3, and 6 months; and the glycemic control. Results A total of 44 eyes (36 patients) were included. The overall best-corrected visual acuity and central macular thickness improved after injection. Overall, 67% of diabetic patients required reinjection at the third month. In the cases of inflammatory ME (uveitis and Irvine–Gass), the evolution has remained stable for 6 months after a single injection. No significant variation in intraocular pressure was noted after 1 month (P=0.38), after 3 months (P=0.20), or after 6 months (P=0.13). However, four patients developed ocular hypertension (10 mmHg or more above baseline), which has been well controlled with local monotherapy. Overall, 9.5% of phakic patients developed a cataract at the control of the sixth month. The change in glycated hemoglobin before and after the injection was not significant (P=0.84). Conclusion Subconjunctival triamcinolone acetonide seems to be an interesting and well-tolerated alternative therapy of ME in the short and medium term.

L'anesthésie topique lors de la chirurgie de la cataracte par phacoemulsification est devenue le meilleur choix pour les ophtalmologistes, Nous rapportons les résultats d'une étude prospective incluant 100 cas de cataractes simples opérées sous anesthésie topique par Oxybuprocaïne 0.4%, l'objectif est d'évaluer les avantages et les inconvénients, l'efficacité et la tolérance de ce protocole dans la chirurgie de cataracte par phacoemulsification. Étude prospective portant sur 100 patients opérés pour cataracte simple stade I, II et III sous anesthésie topique par instillation de quatre gouttes d'Oxybuprocaïne 0.4% collyre, nous avons analysé les complications rencontrées et le confort des patients à l'aide de l'échelle visuelle analogique. La tolérance du patient durant l'acte chirurgical est excellente ainsi sur échelle visuelle analogique(EVA) de la douleur était de au alentour de 1 dans la majorité des cas (87 cas/ 92) soit (94% des cas). Ce protocole d'anesthésie topique permet l'éviction de toutes les complications liées aux anesthésies péribulbaire, latérobulbaire ou sous ténonienne et les risques de toxicité endothéliale par injection d'anesthésique intracamérulaire et semble apporter une efficacité anesthésique suffisante, une excellente tolérance. Dans 92% des cas, une anesthésie topique de surface par Oxybuprocaïne 0.4% collyre apparaît suffisante pour une chirurgie de cataracte simple.

La rougeole est une pathologie virale du sujet jeune liée à une infection par un paramyxovirus. La rougeole systémique passe par quatre phases : incubation, invasion, éruption et desquamation. C’est une maladie essentiellement bénigne du point de vue oculaire dans son stade initial, les lésions sont souvent cornéennes, pouvant évoluer vers des complications telles que le leucome adhérent. Nous rapportons un cas de leucome adhérent bilatéral et asymétrique secondaire à une atteinte oculaire de la rougeole à l’enfance.

Le colobome oculaire est une anomalie de développement de la choroïde ou de la rétine survenant vers la sixième semaine de vie embryonnaire, qui peut siéger au niveau de la macula, et être responsable d'une baisse d'acuité visuelle irréversible. Nous rapportons le vas d'un patient présentant un colobome maculaire de grande taille.

Les métastases orbitaires représentent à 10% des lésions malignes de l’orbite. Le cancer de la prostate est le troisième cancer pourvoyeur de telles métastases après celui du sein et du poumon. De ce fait, peu de cas de métastases orbitaires d’un cancer prostatique ont été rapportés dans la littérature. Leur survenue constitue un tournant évolutif défavorable de la maladie et un traitement urgent serait nécessaire vu que le pronostic fonctionnel de l‘œil atteint est mis en jeux. Nous rapportons un cas de métastase orbitaire révélant un adénocarcinome prostatique et revoyons les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de cette affection à la lumière d’une revue systématique de la littérature.

La maladie de Behçet est une maladie chronique, auto-immune, multisystémique d'étiologie inconnue, caractérisée par des ulcères buccaux, ulcères génitaux, et lésions oculaires. Les manifestations ophtalmologiques de la maladie de Behçet sont multiples et sont parfois révélatrices de la maladie. Notre travail consiste à étudier ces manifestations dans un groupe de patients chez qui l’atteinte ophtalmologique a été révélatrice de la maladie de Behçet. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée dans le service d’ophtalmologie à l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat entre Janvier 2009 et Décembre 2016. Elle a concerné 42 patients ayant consulté initialement pour des symptômes oculaires et chez qui le diagnostic de la maladie de Behçet a été retenu en se basant sur les critères d’ISG. Résultats: Les manifestations oculaires initiales étaient : une uvéite antérieure non granulomateuse dans (15,06 %) dont (10,9%) avec hypopion, une uvéite intermédiaire dans (9,5%), une hyalite dans (12,32%), une panuvéite dans (41,1%), des vascularites rétiniennes dans (16,43%), des occlusions veineuses rétiniennes dans (4,1%) et un œdème papillaire dans (1,3%). Les critères ayant permis de poser le diagnostic de la maladie de Behçet étaient essentiellement l’aphtose buccale, l’aphtose génitale et le test pathergique. Discussion Dans 10 % à 20 % des cas, l’atteinte oculaire peut être inaugurale, restant isolée pendant quelques années. Les aspects cliniques les plus fréquemment révélateurs de la maladie de Behçet sont les uvéites antérieures, les panuveites et les vascularites. Conclusion: l’origine ethnique et géographique du patient, l’âge jeune et certaines particularités cliniques des lésions oculaires doivent faire penser l’ophtalmologiste à la maladie de Behçet devant l’inflammation de l’une des structures oculaires l’inciter à rechercher , en collaboration avec d’autres spécialités, les autres critères de diagnostic

L’endophtalmie endogène est une infection endoculaire exceptionnelle survenant par voie hématogène. Les foyers infectieux primitifs sont essentiellement cardiaques, dentaires, hépatiques, méningées et pulmonaires. Les endophtalmies endogènes à point de départ cutané sont une entité rare. Nous rapportons une observation rare d’un patient chez qui une endophtalmie endogène à point de départ cutané a été diagnostiquée à un stade Tardif, ce retard est lié à la présentation parfois trompeuse de cette affection. Nous discutant l’apport des examens complémentaires dans cette pathologie, particulièrement, l’échographie oculaire. L’endophtalmie endogène reste une pathologie extrêmement sévère et de pronostic très sombre.

Introduction L'adénome pléomorphe représente plus de 40% de l'ensemble des tumeurs de la glande lacrymale. Le diagnostic positif reste difficile; Il n’est confirmé que par l’étude histologique de la tumeur. Matériels et méthodes Nous rapportons un cas d’un adénome pléomorphe des glandes lacrymales, dont le diagnostic positif a été posé lors de l’étude histologique de la pièce opératoire. Résultats Il s’agit d’un patient de 57 ans qui consulte pour une masse de la paupière supérieure droite, évoluant depuis 3ans, sans autres signes associés. Le scanner a montré une masse arrondie, bien limitée localisée dans la loge lacrymale droite. Une exérèse monobloc par voie transconjonctivale a permis l’analyse histologique de la pièce qui a conclut à un adénome pléomorphe. Discussion L’âge moyen est de 40 à 50 ans. L'atteinte toujours unilatérale, le plus souvent à droite. La clinique varie en fonction de la portion touchée de la glande. Le scanner montre un élargissement diffus de la fossette lacrymale avec une intégrité de la corticale. Le traitement chirurgical consiste en une exérèse en bloc avec respect de la pseudocapsule, L’étude histologique de la tumeur permet de confirmer le diagnostic. Conclusion Ce cas démontre l’intérêt de l’étude anatomo-pathologique dans la confirmation de diagnostic de certitude, ainsi qu’une approche chirurgicale suffisamment large de toute masse de la glande lacrymale pour éviter toute effraction capsulaire, source potentielle de récidive tumorale.

Les lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) sont des tumeurs rares du sinus maxillaire. Leurs manifestations cliniques sont souvent discrètes et peu spécifiques, ce qui explique les difficultés diagnostiques. Le diagnostic positif repose sur l’imagerie par tomodensitométrie et sur la confirmation histologique. Il faut souligner que la prise de corticoïdes peut modifier la présentation clinique et histopathologique de ces tumeurs, ce qui cause un retard diagnostique et donc un retard de prise en charge thérapeutique.

Le fundus albipunctatus est une dystrophie rétinienne caractérisée par la présence de taches blanches-jaunâtres au fond de l’œil épargnant la fovéa. c'est une entité très rare, autosomique récessive due à une mutation de la gêne DRH5 codant pour le 11 cis rétinol se manifestant cliniquement par une héméralopie précoce avec une adaptation élevée à l’obscurité. Des études récentes ont montré d’autres aspects cliniques et génétiques de cette affection notamment l'apparition tardive des troubles de la vision nocture, tel qui'il est le cas rapporté dans cette obsevation.