Search

This article intends to analyze the embodiment of the democratic split initiated by the Revolution of 1868 in the creation, re-appropriation or re-semantization of symbols and allegories. It studies the way in which symbolism seeks both to reflect political change and to take its place within a liberal genealogy, blending national tradition and foreign symbolic influences, prominent among which French ones., Este artículo propone analizar cómo se encarna la ruptura democrática iniciada con la revolución de septiembre de 1868 en la creación, reapropiación o resemantización de símbolos y alegorías. Se estudia cómo la simbología busca, a la vez, reflejar el cambio político e inscribirse en una genealogía liberal, entrelazando tradición nacional e influencias simbólicas foráneas, especialmente francesas.

Dans la continuité théorique et méthodologique des deux dictionnaires qu’il a codirigés avec Juan Francisco Fuentes –Diccionario político y social del siglo xix español et Diccionario político y social del siglo xx español publiés par Alianza Editorial en 2002 et 2008, deux outils bien connus des contemporanéistes–, Javier Fernández Sebastián a fondé en 2005 un groupe de recherche fédéré autour du Proyecto Iberoamericano de Historia Conceptual ou Iberconceptos. Ce groupe de recherche élargiss...

International audience

International audience

International audience

While Spanish caricatures in the second half of the 19th century made more than ample use of attributes and symbols in order to ridicule political figures, the very attributes often turned out to supplant the figures they characterized. In the following text, we analyze this process of absorption, by showing that the use of paralipsis was not only a device to circumvent censorship, but also a way of annihilating a foe., Si bien la caricatura política española de la segunda mitad del siglo xix usó e incluso abusó de los atributos y símbolos para ridiculizar a los personajes políticos y denunciar algunas de sus prácticas, también se observa que el atributo llegó a sustituir al mismo personaje. Este proceso de fagocitación es el que se analiza en el texto, estudiando cómo la preterición, es decir hacer caso omiso del personaje, fue además de un modo de burlar la censura, fue también una forma de aniquilar al adversario., Si la caricature espagnole de la deuxième moitié du XIXe siècle a usé et abusé des attributs et symboles dans le but de ridiculiser les personnages politiques et de dénoncer leurs pratiques, il est arrivé, en bien des occasions, que l’attribut se substitue au personnage lui-même. C’est ce processus d’absorption qui est analysé dans ce texte, en voyant comment la figure de la prétérition était non seulement une façon de contourner la censure, mais aussi une manière d’anéantir l’adversaire.

International audience

International audience

La democracia política del Sexenio, la democracia social de la Segunda República o el pacto democrático de la Transición son algunos de los hitos más relevantes de la historia reciente de España. Fruto de un diálogo interdisciplinar entre historiadores e hispanistas especialistas de la civilización, la cultura, la lingüística y la literatura, procedentes de universidades francesas y españolas, este libro constituye un homenaje a la hispanista francesa Marie-Claude Chaput, catedrática emérita de la Universidad Paris Nanterre. En él se Ileva a cabo un examen crítico de los espacios, representaciones, agentes y proyectos democráticos más destacables de la contemporaneidad española. La démocratie politique de la Première République, la démocratie sociale de la Seconde République, ou le pacte démocratique de la transition ont marqué l’histoire récente de l’Espagne. Ce livre est le résultat d’un dialogue interdisciplinaire entre historiens et hispanistes spécialistes de civilisation, de culture, de linguistique et de littérature, venus d’universités françaises et espagnoles. Il rend hommage à l’hispaniste française Marie-Claude Chaput, professeure émérite de l’université Paris Nanterre, et propose un examen critique des espaces, des représentations, des acteurs et des projets démocratiques les plus significatifs de la contemporanéité espagnole.

This article intends to discuss the elaboration and spreading of political symbolism through chapbooks, plays and the satirical illustrated press. Political symbolism made use of the classical repertoire of allegory, the traditional one of religion and the liberal one of the French Revolution. Such visual language contributed to socializing political cultures and ideologies through the antagonisms it put forward (liberty/tyranny; monarchy/republic; republicanism/carlism). The democratic rupture was to represent the acme of republican symbolism, but the scathing failure of the Spanish Republic was also to show the limits of making an ideal and a myth of this form of political structure., Partiendo de la literatura de cordel, del teatro y la prensa satírica ilustrada, se propone en este artículo abordar, en la época del Sexenio Democrático, la elaboración y difusión de la simbología política que entrelazaba el repertorio clásico de la alegoría, tradicional de la religión y liberal de la Revolución francesa. Ese lenguaje visual, por los antagonismos que escenificaba (libertad/ tiranía; monarquía/ república; republicanismo/ carlismo) contribuyó a socializar culturas políticas e ideologías. La ruptura democrática había de significar el apogeo de la simbología, pero el rotundo fracaso de la I República española también había de marcar los límites de la idealización y mitificación de la que había sido objeto esta forma política., À partir de la littérature de colportage, du théâtre et de la presse satirique illustrée, cet article se propose d’aborder, à l’époque du Sexenio Democrático, l’élaboration et la diffusion de la symbolique politique qui a emprunté au répertoire classique de l’allégorie, traditionnel de la religion et libéral de la Révolution française. Ce langage visuel, par les antagonismes qu’il a mis en scène (liberté/ tyrannie ; monarchie/ république ; républicanisme/ carlisme), a contribué à socialiser cultures politiques et idéologies. La rupture démocratique devait signifier l’apogée de la symbolique républicaine, mais l’échec cinglant de la I République espagnole devait aussi marquer les limites de l’idéalisation et de la mythification dont cette forme politique avait fait l’objet.

Si en opinión de Antonio Alcalá Galiano y Ramón de Mesonero Romanos el Trienio liberal (1820-1823) tuvo un carácter altamente filarmónico, de la misma forma la primera Guerra carlista habría de desarrollarse al compás de himnos patrióticos. Los textos de aquellos himnos, difundidos por la literatura de cordel y arraigados en el contexto político inmediato, adoptaron entonces melodías conocidas con vistas a facilitar la memorización de los mismos y su interpretación colectiva. Basados en unas melodías inspiradas en el repertorio revolucionario (La Marsellesa, el Himno de Riego) o en el patrimonio folklórico (la jota aragonesa, por ejemplo), los himnos patrióticos se hicieron los vectores de la propaganda liberal, generando la emoción colectiva., Si Antonio Alcalá Galiano et Ramón de Mesonero Romanos ont souligné le caractère hautement philarmonique du triennat libéral (1820-1823), c’est également au son de chansons patriotiques que devait se dérouler la lutte libérale contre le soulèvement carliste (1834-1840). Les textes de ces hymnes patriotiques, dont la littérature de colportage se fait l’écho, enracinés dans le contexte politique immédiat reprennent alors des mélodies connues devant faciliter la mémorisation et l’exécution en groupe. Que les airs empruntent au répertoire révolutionnaire (La Marseillaise, l’Hymne de Riego) ou bien au patrimoine folklorique (la jota aragonesa ou autres), les hymnes patriotiques se font les vecteurs de la propagande libérale en suscitant l’émotion collective.

International audience; José Mariano de Larra affirmait qu’en Espagne « si peu libéral que l’on soit, ou on est un émigré, ou on l’a été ou on se prépare à l’être à nouveau ». Cette ironique réflexion sur l’émigration politique, en 1835, devait présager la longue diaspora libérale que serait le XIXe siècle espagnol et que prolongerait l’exode des réfugiés après la défaite républicaine dans la Guerre Civile de 1936-1939. À l’opposé, d’Isabelle II à Alphonse XIII, les têtes couronnées et les prétendants à la couronne ont également connu l’expérience de l’émigration politique. C’est à cette sorte de diaspora royale, dont la satire s’est vivement emparée, que s’intéresse la typologie caricaturale que l’on tente de dessiner dans ce texte.

Cet ouvrage posthume de Joaquín Varela Suanzes-Carpegna offre un large panorama de l’histoire constitutionnelle de l’Espagne depuis le xviiie siècle, lorsque s’élabore une réflexion constitutionnelle, avant les codes de Bayonne (1808) et de Cadix (1812), jusqu’à la Constitution de 1978, sorte de point d’aboutissement démocratique du constitutionnalisme espagnol. L’édition de cette véritable somme a été assurée par Ignacio Fernández Sarasola, disciple de Varela et, tout comme lui, professeur d...

International audience; En un periodo (1830-1918) decisivo para la consolidación del liberalismo en España, la formación de la opinión pública y la modernización de las técnicas y medios de difusión de la imprenta, las caricaturas ofrecieron un retrato mordaz de la actualidad. La imagen simbólica y deformada de los actores e hitos de la esfera política las ha convertido en testimonio privilegiado de la sociedad española y las preocupaciones propias de cada momento histórico. Este libro desentraña los mecanismos y la estética de la caricatura española, sus autores y plataformas de circulación, en especial la prensa satírica ilustrada, tanto nacional como regional y ultramarina. Durante la Revolución francesa, se dijo, en son de crítica, que las caricaturas anticlericales hablaban a los ojos, ¿qué mejor metáfora para definir la forma y la fuerza de la caricatura?; Dans une période (1830-1918) décisive aussi bien pour la consolidation du libéralisme en Espagne que pour la formation de l’opinion publique et la modernisation des techniques et moyens de diffusion de l’imprimé, les caricatures ont offert un tableau caustique de l’actualité. En tant qu’image symbolique et déformée des acteurs et des événements clés de la sphère politique, elles sont devenues le témoignage privilégié de la société espagnole et des préoccupations propres à chaque moment historique. Ce livre examine les mécanismes à l’œuvre et l’esthétique de la caricature espagnole, ses auteurs et les supports qui en ont facilité la circulation, notamment la presse satirique illustrée, aussi bien nationale que régionale et d’outre-mer. Pendant la Révolution française, l’abbé Barruel déclara, pour les condamner, que les caricatures anticléricales parlaient aux yeux. Pouvait-on imaginer meilleure métaphore pour définir la forme et la force de la caricature ?

International audience

International audience

Taking to the street and singing: the proclamation of the 2nd Republic in Spain.Following the Republican victory at the municipal elections of April 12th 1931 in Spain, the Republic was proclaimed on April 14th, while the king, Alfonso XIII, who had failed to be backed by the Army, fled the country. The advent of the 2nd Spanish Republic triggered popular festivities, full of songs and joyous street marching which « took on the airs of a celebration » to quote the historian Santos Juliá. This paradoxically peaceful and ordered taking to the street is the focus of this article, the aim of which is to show how this form of republican epiphany takes its roots in the political culture of liberalism in Spain., Echarse a la calle cantando: la proclamación de la Segunda República en EspañaA raíz de la victoria republicana en las elecciones municipales del 12 de abril de 1931, fue proclamada la República en España, mientras el rey Alfonso XIII, falto del apoyo del ejército, huía del país. La proclamación de la Segunda República, el 14 de abril, fue una fiesta popular, animada de canciones y alegres manifestaciones callejeras, “que adoptó los aires de una celebración”, según el historiador Santos Juliá. Este artículo aborda esta toma de la calle paradójicamente tranquila y ordenada, considerando cómo la forma de esta epifanía republicana se arraigó en la cultura política del liberalismo en España., À la suite de la victoire républicaine aux élections municipales du 12 avril 1931, la République est proclamée en Espagne le 14 avril, alors que le roi Alphonse XIII, qui n’a pas été soutenu par l’armée, fuit le pays. L’avènement de la II République espagnole fut une fête populaire, animée de chansons et de joyeuses manifestations de rue, « qui adopta les airs d’une célébration », pour reprendre les mots de l’historien Santos Juliá. C’est à cette prise de la rue paradoxalement paisible et ordonnée que s’intéresse cet article, qui se propose de voir comment la forme de cette épiphanie républicaine s’enracine dans la culture politique du libéralisme en Espagne.

The proclamation of the Second Republic in Spain triggered an iconoclastic reaction against the monarchy and its emblems. Between violence and parody, the eradication of signs of the monarchy in public areas represented the symbolic overthrow of the Spanish monarchy. It pushed the King and the monarchy out on the street and into exile without attacking the royal figure proper., La proclamación de la Segunda República en España arrastró una gesta iconoclasta contra la monarquía y sus emblemas. Entre violencia y parodia, la erradicación de las marcas monárquicas del espacio público significó el derribo simbólico de la monarquía española que nunca afectó a la persona real, pero que, literalmente, dejó al Rey y a la monarquía al pie de la calle y del exilio.

International audience; L’article s’interroge sur la vocation de l’ouvrage en trois volumes Los diputados pintados por sus hechos (1869), répertoire discursif et visuel des membres élus à l’assemblée constituante espagnole en février 1869, qui se situe entre re et du pluralisme démocratique et idéalisation, entre modernité politique et tradition(s) culturelle(s).

Leading from the founding paradox of the first Spanish liberalism set as it is between break and continuity, the article focuses on the synthesis of opposites (revolution/tradition, reason/beliefs, history/myth), which shaped Republican political culture in the 19th century. It especially concentrates on the question of how Spanish republicanism, although historically lining with the rationalism of the Enlightenment, saw its discourse, symbolism and doctrine influenced by Christian culture. Beyond that, this article purports to reflect on the concept of political culture, considering how politics both opposes and adapts to varying cultures, customs, mentalities., Partiendo de la paradoja fundacional del primer liberalismo español situado entre ruptura y continuidad, el artículo se interesa por la síntesis de los contrarios (revolución/tradición; razón/creencias; historia/mito) que ha modelado la cultura republicana en el siglo XIX. Se estudia especialmente cómo a pesar de inscribirse históricamente en el racionalismo ilustrado, el republicanismo español se ha visto influido en su doctrina, su discurso y su simbología por la cultura cristiana. Más allá este texto pretende ser una reflexión acerca del concepto antagónico de cultura política, considerando cómo la política a la vez se opone y se adapta a la cultura, las costumbres y mentalidades., Partant du paradoxe fondateur du premier libéralisme espagnol situé entre rupture et continuité, l’article s’intéresse à la synthèse des contraires (révolution/tradition ; raison/croyances ; histoire/mythe) qui a modelé la culture politique républicaine au XIXe siècle. Il est notamment question de voir comment le républicanisme espagnol, quoiqu’inscrit historiquement dans le rationalisme des Lumières, a été influencé dans son discours, sa symbolique et sa doctrine par la culture chrétienne. Au-delà, cet article se veut également une réflexion sur le concept de culture politique, en considérant comment la politique tout à la fois s’oppose et s’adapte à la culture, aux habitudes et aux mentalités.

El artículo propone un análisis detallado de la inscripción política y social de la novela de Emilia Pardo Bazán en la España del Sexenio democrático (1868-1874). Más allá de la realidad descrita e interpretada desde la mirada aristocrática de la novelista, este estudio se aproxima a la dimensión alegórica y simbólica de la trayectoria de la protagonista, Amparo, obrera emancipada, que acaba siendo abandonada por su seductor de la clase burguesa. Emblema de la toma de conciencia de una clase obrera en cierne, encarna Amparo a la vez las ilusiones y desilusiones de aquella etapa histórica., L’article se propose d’analyser en détail l’inscription politique et sociale du roman La Tribuna d’Emilia Pardo Bazán dans l’Espagne du Sexenio democrático (1868-1874). Au-delà de la réalité décrite et interprétée par le regard aristocratique de la romancière, cette étude envisage la dimension allégorique et symbolique de la trajectoire de l’héroïne, Amparo, ouvrière émancipée, séduite et abandonnée par un jeune bourgeois. Emblème de la prise de conscience d’une classe ouvrière en herbe, elle est porteuse des espoirs et des désillusions de cette étape historique.

This article aims at highlighting the satirical evolution of El Cascabel which was created by Carlos Frontaura in 1863 during the years 1867 to 1877. Over the span of that decade, the review, which introduced political satire into the mould of social satire in the costumbrismo jocoso tradition, moved towards conservatism. It thus went from supporting the 1868 revolution to backing the Restoration after the coup d’État in favour of Isabel II’s son in December 1874. Through its aesthetic evolutions, the review also proved to be the mirror of an evolving genre., Cet article s’attache à mettre en lumière, pour les années 1867-1877, la trajectoire satirique de El Cascabel créé par Carlos Frontaura en 1863. La revue, qui coule la satire politique dans le moule de la satire sociale dans la tradition du costumbrismo jocoso, s’achemine au cours de ces années vers le conservatisme. Elle passe ainsi de soutien de la révolution de 1868 à appui de la Restauration après le coup d’État en faveur du fils d’Isabelle II de décembre 1874. Par ses évolutions esthétiques, la revue est aussi le reflet d’un genre en mouvement.

International audience

Tras un breve análisis de la evolución del concepto de civilización en la época contemporánea, el artículo aborda la aparición y consolidación del estudio de esta asignatura en la formación académica de los profesores de lengua española desde principios del siglo xx, principalmente a partir de los programas de la agrégation de español creada en 1900. La última parte del texto se propone perfilar algunos rasgos característicos de la enseñanza de la civilización en el Institut d’Études Hispaniques de París., Après une brève analyse de l’évolution du concept de civilisation à l’époque contemporaine, cet article aborde l’apparition et consolidation de l’étude de cette discipline dans la formation académique des enseignants d’espagnol depuis le début du xxe siècle, notamment à partir des programmes de l’agrégation d’espagnol créée en 1900. La dernière partie s’attache à tracer quelques traits caractéristiques de l’enseignement de la civilisation à l’Institut d’Études Hispaniques de Paris.

International audience

Issu de la thèse dirigée par Marie-Linda Ortega, l’ouvrage de Julien Lanes Marsall, L’ambassadeur de la République des Lettres. Vie et œuvre de Robert Robert i Casacuberta (1827-1873), retrace la biographie littéraire et politique d’un personnage qui a porté en lui une époque et une pensée en mouvement. Assurément Robert Robert, par sa trajectoire, est représentatif de ce xixe siècle espagnol dans lequel se sont forgées les nouvelles idéologies (le républicanisme, le socialisme utopique, l’in...

Après Les Espagnols et le sexe : xixe-xxe siècles (Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013, 478 p.), Jean-Louis Guereña vient d’en faire paraître la version espagnole (assurée par Marisa Guereña Mercier) aux éditions Cátedra. Cette belle édition reprend celle de 2013, mais inclut une bibliographie actualisée sur le sujet et la mention des traductions espagnoles des ouvrages français, notamment de Michèle Perrot, ainsi que les contributions les plus récentes de l’auteur à ce thème d’étu...

International audience; The French anthem had established itself as a revolutionary song from the first half of the 19th century. Among the French republican symbols adopted in Spain by the republican political culture, La Marseillaise was (and is) the best known and the most identified with the revolutionary fight and with the freedom of the peoples. The adaptation of the song in Spain from the first stages of liberalism, like the Anthem of Riego, then the appropriation of its music by the republican political culture gave birth to numerous patriotic, regionalist, and revolutionary versions that made the French anthem the identity mark of the Revolution in Spain.

La Comuna de París, primer movimiento revolucionario en el que la actuación y la militancia de las mujeres habían de asumir un papel trascendental, despertó un enorme interés en España, suscitando terror y adhesión. La recurrente figura de la communarde fue el signo, a la vez, de una evolución social e histórica — es decir, la emancipación femenina — y el símbolo y alegoría de un movimiento comprendido como ideal de igualdad y fraternidad, pero también como un desbordamiento violento que rozaba con el apocalipsis. Así, en el caso de la figura femenina, la historia linda con el mito y la realidad con la reconstrucción cultural, llegando a convertirse la communarde en furia y demoníaca petrolera. Estas dos dimensiones, las mujeres inscritas en la historia y la mujer-alegoría, en sus traducciones discursivas e iconográficas, son las que se analizan en este artículo, viendo cómo estas representaciones diseñan el imaginario social y político de la revolución., La commune de Paris, premier mouvement révolutionnaire où l’action et le militantisme des femmes devaient acquérir un rôle de premier plan, suscita un énorme intérêt en Espagne, entre terreur et adhésion. La récurrence de la figure de la communarde a autant été le signe d’une évolution sociale et historique — c’est-à-dire l’émancipation des femmes — que le symbole et l’allégorie d’un mouvement compris aussi bien comme un idéal d’égalité et de fraternité, que comme un débordement violent frisant l’apocalypse. C’est ainsi que, s’agissant de la figure féminine, le mythe le dispute à l’histoire et la reconstruction culturelle à la réalité, la communarde se muant en furie et en démoniaque pétroleuse. Ce sont ces deux dimensions, les femmes inscrites dans l’histoire et la femme-allégorie, dans leurs traductions discursives et iconographiques, qui sont analysées dans cet article où l’on voit comment ces différentes représentations façonnent l’imaginaire social et politique de la révolution.