A constant and largely unquestioned characteristic of contemporary studies of urban movements is their conception of the activist 'subject'- the reflective agent or 'doer' who participates in, and shapes, urban movements. Whereas it has become increasingly common in other scholarly research to regard the subject as a contingent, context-specific outcome or creation, studies of urban movements have not been swayed. The latter, even as they proceed to conceptualize more and more of the urban scene in terms of malleable 'processes' rather than inert 'structures', have continued to regard the makeup of the activist subject as universal and invariable. This article, in contrast, proposes and explores a different approach. Through a review of the recent urban movements literature, a focused consideration of potentially complementary literatures, and a demonstrative case study, this article aims to show that it is possible and indeed worthwhile to examine how political subjects are contingently remade both prior to, and through, their active participation in contentious urban politics. The remaking of political subjects, it concludes, is often central to the formation and achievements of urban movements. Devoting increased attention to this process - alongside other, already-recognized political processes - could, therefore, promote a richer, more complex understanding of activism and the ever-changing city. Résumé Les études contemporaines sur les mouvements urbains partagent une caractéristique rarement remise en cause, à savoir leur conception du 'sujet' militant, individu agissant ou agent réfléchi qui participe à ces mouvements et les façonne. Alors que les autres domaines de recherches considèrent de plus en plus souvent le sujet comme un produit ou une création contingente propre au contexte, les études sur les mouvements urbains ont échappéà cette tendance. Même si elles se sont mises à conceptualiser la scène urbaine en termes de 'processus' malléables plus largement qu'en termes de 'structures' inertes, elles ont continuéà considérer le profil du sujet militant comme universel et invariable. Une approche différente est proposée et analysée ici. En examinant la littérature récente sur les mouvements urbains, ainsi que les publications susceptibles de les compléter et une étude de cas probante, cet article montre qu'il est possible, et assurément utile, d'étudier comment les sujets politiques sont recomposés en fonction des situations, à la fois avant et grâce à leur participation active à une politique urbaine controversée. En conclusion, la recomposition des sujets politiques est souvent essentielle à la formation et aux réussites des mouvements urbains. Accorder une attention accrue à ce processus - parallèlement à d'autres processus politiques déjà reconnus - pourrait donc favoriser une conception plus riche et plus complexe de l'activisme et de la ville en constante évolution. [ABSTRACT FROM AUTHOR]