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Les grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territoire français d’Amérique du sud. Sparsely populated areas are often characterized by incomplete territorial control by governments. This creates opportunities for informal and/or illegal activities, which can lead to the economic exploitation of the territories, paving the way for political domination or territorial conquest. Although these activities may not be officially recognized or accepted, they play a significant role in the symbolic, material, and economic construction of sparsely populated territories. This paper examines the case of informal gold mining in the interior of French Guiana, an overseas territory of France, through this perspective. Based on a detailed analysis of the interplay between formal territorial control by the government and informal exploration of natural resources by wildcat actors, it highlights the ways in which informal activities can shape the development and governance of these territories. Los grandes espacios, o regiones escasamente pobladas, se distinguen por una serie de especificidades y en particular por un control parcial por parte de los Estados. Lo anterior permite el ejercicio de prácticas ilegales o que bordean el límite. Además, tales actividades generan recursos económicos, conocimientos en los territorios donde se emplazan y propician la dominación, o incluso conquista de las áreas que deberían estar bajo el alero del Estado. Invisibles o reprimidas, estas actividades informales influyen, directa o indirectamente, en la construcción oficial, simbólica y material del territorio. En tal línea, este artículo analiza la práctica de la explotación de oro en la Guyana desde esta perspectiva. Analizando el juego dialéctico entre el control formal del territorio y la explotación informal de los recursos, se pone en manifiesto la contribución de las actividades informales en la exploración, una formación de fronteras y la gobernanza en este territorio francés de Sudamérica.

International audience; Sparsely populated areas are often characterized by incomplete territorial control by governments. This creates opportunities for informal and/or illegal activities, which can lead to the economic exploitation of the territories, paving the way for political domination or territorial conquest. Although these activities may not be officially recognized or accepted, they play a significant role in the symbolic, material, and economic construction of sparsely populated territories. This paper examines the case of informal gold mining in the interior of French Guiana, an overseas territory of France, through this perspective. Based on a detailed analysis of the interplay between formal territorial control by the government and informal exploration of natural resources by wildcat actors, it highlights the ways in which informal activities can shape the development and governance of these territories.; Les grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territoire français d’Amérique du sud.

La pandémie de Covid-19 a bouleversé les Amériques qui étaient, à l’automne 2021, le continent le plus touché au monde. Pourquoi ? Rétrospectivement, le continent américain présente plusieurs vulnérabilités : des inégalités économiques abyssales, un travail informel très important, une grande ouverture économique et culturelle sur les autres continents qui impliquent des mouvements intenses, notamment de personnes, ou encore la présence au pouvoir de régimes populistes peu enclins à prendre des mesures draconiennes. Les conséquences de la pandémie sur les sociétés américaines sont, elles aussi, profondes, parce qu’elles réactivent des lignes de fractures anciennes ou parce qu’elles font émerger de nouvelles configurations politiques ou sociales. Analyser un phénomène alors qu’il est encore en train de se dérouler, sans le recul dont on peut disposer une fois qu’on en connaît toutes les conséquences, est un exercice périlleux, mais néanmoins indispensable et attendu, en période de crise, de la part des praticiens des sciences sociales. C’est à cet exercice que se sont risqués les auteurs des douze contributions de cet ouvrage. Celui-ci ne cherche pas à tracer un tableau exhaustif de la pandémie sur le continent américain, mais à montrer comment certaines situations ou certaines thématiques se sont trouvées affectées par une réalité qui a pris tout le monde à l’improviste. Cet exercice de sciences sociales « à chaud » propose des éclairages importants à l’heure où tous les pays du monde cherchent à évaluer comment et combien la pandémie les a transformés.

Introduction La pandémie de Covid-19 a déclenché une perturbation sans précédent dont les effets à terme sur la santé, l’économie, les voyages ou les interactions sociales sont gigantesques et sans doute encore sous-estimés. Une telle menace virale se caractérise paradoxalement par son omniprésence mais aussi par une certaine invisibilité. La dissémination du SARS-CoV-2 s’opère, en effet, par contamination de personne à personne de manière silencieuse. Pourtant, ce bouleversement planétaire r...

International audience; Les représentations de l'espace font depuis des décennies l'objet d'analyses qui décryptent d'un point de vue politique leur construction et leurs effets socio-spatiaux. La « cartographie critique », courant de recherche qui a émergé dans les années 1970-1980, a ainsi été un mouvement décisif pour une approche complexe et dénaturalisante des cartes. Aujourd'hui cependant, les changements opérés par la transition numérique n'ont pas été encore suffisamment intégrés par ce cadre d’analyse. Certes, le temps où les cartes étaient uniquement abordées en tant que médiatrices de rapports de domination semble révolu, au profit d'approches diversifiées qui interrogent les interactions complexes entre production cartographique, fabrique des territoires, processus de visibilisation/invisibilisation spatiale... circulations du pouvoir en somme. Mais, la thèse défendue dans ce chapitre est que les mutations engendrées par le numérique ont bouleversé les objets et les questions de la cartographie critique, à un point tel qu'il faut faire évoluer d'un même élan les concepts, les méthodes et les objets sur lesquels porter l'attention. Bien que nombre de chercheurs aient rapidement perçu, dès les années 1990, que l'univers sur lequel ils travaillaient bougeait, les analyses politiques des nouveaux enjeux que pose le numérique restent encore dispersées et fragmentaires. Notre propos est donc ici multiple : il s'agira de dresser un bilan raisonné de ce que le numérique pose comme nouveaux défis conceptuels et méthodologiques à la cartographie critique (première section), de pointer quelques travers historiques de la discipline ayant rendu plus difficile l'analyse des nouveaux phénomènes (seconde section), pour enfin proposer des pistes d'aggiornamento méthodologiques propres à mieux rendre compte des nouvelles façons dont pouvoir et représentations de l'espace interagissent aujourd'hui (troisième section). En somme, de refaire de la cartographie politique au temps du numérique.

La Guyane française constitue un laboratoire de la fabrique des « petites cartes » particulièrement intéressant à observer. D’abord, sa situation géographique témoigne des défis qui accompagnent toute ambition cartographique : l’étendue du territoire, son faible taux d’occupation, les interactions transfrontalières de toute nature avec le Brésil et le Suriname, mais aussi les difficultés d’arpentage du massif amazonien ou encore son taux de couverture nuageuse élevé qui rend particulièrement ...

Depuis l’apparition de Google Maps il y a 10 ans, la cartographie a considérablement évolué. Les mutations technologiques et les changements d’usages conduisent à une profusion de données géographiques (_data deluge_). À l’origine de ces milliers de cartes, des professionnels – géographes, cartographes... mais aussi des utilisateurs nouveaux : militants associatifs, acteurs politiques, hackers, etc. Désormais, sur le web, les cartes sont donc partout. Comment interpréter cet essor et cette omniprésence ? En prenant ces nouveaux usages au sérieux ! Ainsi, le parti pris de ce livre est de faire des Petites Cartes du web un véritable objet de recherche en mobilisant la cartographie critique comme cadre théorique et en défendant une méthode d'analyse ancrée à la fois dans les infrastructures techniques et auprès des acteurs impliqués. Deux études de cas menées en Guyane – sur les activités minières et sur les toponymes amérindiens – viennent illustrer ces propositions et démêler les usages et enjeux des cartes et contre-cartes guyanaises qui circulent sur Internet. Les cartes officielles de l'État sont ici complétées, contournées, voire concurrencées par celles des communautés issues de la culture libre ou des multinationales de l'Internet mais aussi des opérateurs miniers, des associations de défense de l'environnement ou encore des représentants des peuples autochtones. Finalement, en déployant une approche critique, ce petit ouvrage de synthèse déconstruit ces nouvelles façons de lire et d’écrire l’espace, qui font renaître le mythe de l’objectivité des cartes et de leur pouvoir de changer le monde. Il est destiné aux chercheurs, enseignants et étudiants en géographie, géomatique et sciences de l’information et de la communication qui s’intéressent aux nouvelles formes d’écritures géographiques et à leurs enjeux sociopolitiques. Il vise aussi un public large intéressé par la cartographie, la géographie et les humanités numériques

« Dans une courte conclusion en forme de paradoxe ou de boutade, on pourrait, en définitive, se demander si les savoirs géographiques ne s’enrichissent pas plus de la lecture critique des cartes produites par une multitude de cartographes désormais autonomes, que du fait de leur stricte production par la géographie des géographes. » Vingt-cinq ans après la critique radicale formulée dans « Desconstructing the map », le texte de Harley s’est institutionnalisé : R. Rose-Redwood, dans un numéro ...

L’accélération de la circulation de l’information géographique, la généralisation et la diversification de ses usages modifient les paramètres qui assuraient aux cartographes autorité et légitimité dans le champ de la production de connaissance sur le territoire. Alors que cette autorité était jadis fondée sur les expertises techniques et scientifiques qui leur octroyaient une forme de monopole pour « dire le territoire », elle se construit à présent sur la capacité à être visible sur Interne...

Si les « petites cartes du web » pouvaient sembler anecdotiques il y a dix ans, l’expansion massive de leurs usages et leur institutionnalisation leur confèrent aujourd’hui un statut de référentiel. Dès lors, la géographie, science des représentations de l’espace, ne peut faire l’économie d’une analyse critique de ces dispositifs. Nous soutenons ici un double point de vue : d’une part, la cartographie critique peut être un recours utile pour décrypter les « petites cartes » et renouveler les ...

« The time is ripe for more new critical deconstruction of Google’s and free mappers’ worldviews, and of the mapping practices that call these into being. We need to invoke Harley’s ghost and rage against the new machine ! » Depuis l’apparition de Google Maps en France, le 27 avril 2006, le paysage de la cartographie a considérablement évolué. Les bouleversements technologiques et les changements d’usages associés conduisent à une profusion de données géographiques (data deluge) et semblent o...

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International audience; The rise of digital footprints has created a number of promises and expectations for the study of territorial dynamics, particularly those of tourist cities. These footprints would make the observation of visitors' spatial practices possible and make up for the lack of information on these practices at an urban scale. Thus, many studies use data from social networks to study the touristic space at different geographical scales. These studies provide several types of visualisations based on this data, thus making it possible to represent and show a supposedly new touristic space-time-from the heat map to the dashboard, the digital footprints are displayed as processed, aggregated, calculated and smoothed. All these transformations-resulting from algorithmic black boxes that do not allow a precise understanding of the methodologies (often complex and approximate)-are often not very transparent. Consequently, the technicality and opacity of this data make necessary the development of critical approaches that allow the deconstruction of these new mapping registers. Based on data collected on a widely used social network, Instagram, we wish to question digital footprints as a potential tool to observe tourist practices, by going back through the data genealogy, from the map to the footprint. Our approach consists of going back to the initial data and their associated metadata, in order to explore two fundamental dimensions, conditions prerequisite for more complex explorations: time and space. Therefore, we collected a corpus of metadata from photographs published on Instagram between 2016 and 2018 in Biarritz, France, which we analyse following these two axes. Through this exploratory study, we will demonstrate that this data, though very rich, presents a certain number of limits, whether in terms of access to the data itself or its spatiotemporal precision.; La prolifération des traces géonumériques fait émerger diverses promesses et attentes pour l’étude des dynamiques territoriales, en particulier celles des villes touristiques. Ces traces permettraient d’observer les pratiques spatiales des visiteurs et pallieraient le manque d’informations sur ces dernières à l’échelle urbaine. Ainsi, de nombreuses études utilisent les données issues de réseaux sociaux pour étudier l’espace touristique selon différentes mailles géographiques. Ces études proposent plusieurs types de visualisations à partir de ces données, permettant ainsi de représenter et donner à voir un espace-temps touristique prétendument inédit : de la carte de chaleur au tableau de bord, les traces sont présentées traitées, agrégées, calculées, lissées. Toutes ces transformations sont souvent peu transparentes, résultant de boites noires algorithmiques qui ne permettent pas de comprendre précisément les méthodologies - souvent complexes, parfois approximatives - qui sont employées. Dès lors, la technicité et l’opacité de ces données rendent nécessaires le développement d’approches critiques qui permettent de déconstruire ces nouveaux registres de fabrique cartographique. A partir de données récoltées sur un réseau social très utilisé, Instagram, nous souhaitons questionner les traces géonumériques comme outil potentiel d’observation des pratiques touristiques, en remontant dans la généalogie des données : de la carte à la trace. Notre démarche consiste alors à revenir aux données initiales, les semis de points et les métadonnées associées, afin d’explorer trois dimensions fondamentales, conditions pré-requises à des explorations plus complexes : le temps, le lieu et l’individu. Pour cela, nous avons récolté un corpus de métadonnées de photographies publiées sur le réseau social Instagram entre 2016 et 2019 à Biarritz, que nous analysons à travers ces trois axes. A travers cette étude exploratoire, nous démontrons que ces données très riches présentent néanmoins un certain nombre de limites que ce soit dans l’accès aux données elles-mêmes, que dans leur précision spatio-temporelle ou dans la possibilité effective de caractériser les usagers.

Alors que Google Maps fête ses 10 ans et qu’en une décennie de multiples recompositions techniques, juridiques et organisationnelles ont bouleversé le monde de la cartographie, il est utile de donner un peu de profondeur historique à ces mutations pour mieux en souligner les enjeux scientifiques, politiques et culturels. C’est justement ce que propose, avec clarté et rigueur, Henri Desbois dans un livre publié fin 2015 aux Presses de l’Enssib Les mesures du territoire : aspects techniques, poli...

International audience; Depuis 2018, M. Noucher dirige l'Atlas Critique de la Guyane, un projet de publication collective interdisciplinaire. Son objectif n'est pas de produire un atlas encyclopédique mais de déconstruire des cartes dominantes qui alimentent certaines idées reçues sur la Guyane et de mettre en regard de ces cartes dominantes, des représentations alternatives des phénomènes étudiés. Il s’agit alors de montrer qu'en fonction des choix méthodologiques ou des angles de vue privilégiés, on peut produire des représentations cartographiques multiples, diversifiées et ainsi valoriser la pluralité des points de vue sur un territoire complexe comme la Guyane. Accordant une large place à l'iconographie, l'ouvrage sera publié en septembre 2020 aux Éditions CNRS. En s’appuyant sur 2 des 12 chapitres de l’ouvrage, abordant la représentation de la forêt et la toponymie, l'exposé de Matthieu Noucher proposera quelques pistes de réflexion sur les enjeux de la contre-cartographie.

International audience; L’extension des usages de l’information géographique génère une profusion de données qui circulent sur de multiples plateformes Web. Accompagner le suivi du contenu de ces plateformes relève aujourd’hui de la gageure tant elles s’apparentent à des boîtes noires informationnelles et algorithmiques soumises à de fortes dynamiques. Le concept d’observatoire de l’information géographique semble alors approprié pour suivre, analyser et comprendre l’évolution du volume et des flux de données disponibles et leur utilisation sur une portion de territoire. Néanmoins, sa mise en œuvre soulève des questions méthodologiques que nous discuterons à partir de l’expérimentation d’une observation diachronique de 40 infrastructures de données françaises diffusant plus de 180 000 jeux de données géospatiales.

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International audience; La carte n’est pas le territoire. Œuvre de l’esprit, interprétation de l’espace, elle est restée longtemps l’apanage du pouvoir, l’expression des dominants, véhiculant des représentations partiales, douteuses ou orientées. Une mise en ordre qui fabrique parfois l’ordre bien réel de nos sociétés. Dressé dans les années 1970, ce constat critique bouleverse encore aujourd’hui la lecture des cartes.Cet atlas s’inscrit dans ce mouvement intellectuel en plein essor : il se veut être un exercice de cartographie critique appliquée à un espace donné. Les auteurs - géographes mais aussi sociologues, anthropologues, linguistes, historiens, archéologues, etc. - ont choisi la Guyane parce qu’elle forme un espace singulier, une « île » méconnue, rebelle aux méthodes classiques de représentation. Région à forts enjeux politiques et économiques (la crise de 2017 l’a montré), ses cartes voient s’affronter des visions très différentes, des divergences de regards sur l’Histoire.Cet ouvrage questionne ainsi des cartes existantes en procédant à une analyse de tous les grands problèmes de leur fabrique (confiner, délimiter, détecter, collecter, nommer) à leur usage (mesurer, planifier, révéler, figer, relier). Il traite aussi des thèmes cruciaux de cet espace en produisant pour ce faire des cartes originales : les frontières, le littoral, la forêt, les circulations, l’orpaillage, la toponymie, la topographie, le foncier, l’urbanisme, les relations géopolitiques, la biodiversité... Tandis que les deux derniers chapitres « Imaginer, la Guyane par les cartes » et « Oublier, le blanc des cartes » réinterrogent la carte jusque dans la logique de ses suppositions ou de ses omissions. En multipliant les points de vue, avec plus de 80 auteurs, cet atlas fait émerger les co-vérités d’un territoire, divers, complexe à décrire, sans jamais pouvoir y arriver complètement, comme s’il y avait pour la Guyane et le monde en général une impossibilité, un « in-cartographiable » irréductible.330 pages - 400 illustrations couleur environ

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Les Éditions des Cendres se sont associées à la Bibliothèque de Genève pour proposer la collection « Le monde dans une noix » qui vise à mettre à l’honneur des personnalités ou des œuvres qui ont marqué cette Ville-État. L’ouvrage sur Élisée Reclus en est le premier volume, paru fin 2016. Son auteur, Alexandre Chollier, est géographe et écrivain. Il a notamment mené un travail de réédition des œuvres des frères Reclus aux Éditions Héros-Limite et collabore régulièrement avec le site https://v...

International audience; Understanding the contribution of a Spatial Data Infrastructures (SDI) to society through improved economic, social and environmental outcomes implies an integrated and dynamic approach. To address this challenge, we propose a research framework that gathers theories and findings from a study concerning 45 French institutional SDIs. Its goal is to provide a logical structure for a holistic analysis of the complex components that affect the production and use of geographical information, their relationships, the dynamics of these relationships and the resulting outcomes. Two published frameworks, the Press-Pulse Dynamics and the Institutional Analysis and Development, are used as boundary objects during a three-workshop process gathering the research team. The result of this collective process leads to the design of an integrated conceptual framework for SDI research. It describes five main components of SDI (external drivers, a social component, patterns of interactions, a technical and informational component and outcomes), their relationships and research hypotheses. Guided by external press and internal pulse dynamics, the iterative framework redresses  This work is licensed under the Creative Commons Attribution-Non commercial Works 3.0 License. To view a copy of this license, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/ or send a letter to Creative Commons, 55 the balance of SDI components in favor of the social block and links this block to the technical and informational component through two bridges: patterns of interactions and outcomes. It shows how social norms and representations of different types of actors affect collective and individual actions, which then impact the technical and informational component of SDIs. In turn, technical and informational artifacts influence outcomes, thereby modifying human actions and initiating feedback that impacts the original dynamics and processes. We provide such a type of conceptual activity for assimilating large amounts of social and technical knowledge to strengthen our understanding of SDIs functioning and dynamics.

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