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Au cœur de la Mediterranee, la Sicile a toujours ete un territoire strategique d’un point de vue a la fois politique et commercial. Au xiie siecle, sous les Normands, l’ile connait une des periodes les plus florissantes de son histoire, donnant naissance a une civilisation originale marquee par les differentes communautes et par le phenomene d’acculturation. La conquete de la Sicile par les Normands s’acheve en 1091 avec la prise de la derniere place forte arabe, la ville de Noto. Elle s’exer...

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International audience; L’Atlas linguistique et ethnographique normand (ALN) livre les données d’une recherche qui a été effectuée de 1970 à 1977, sur la base d’un questionnaire de près de 2500 questions touchant à tous les domaines de la vie rurale. L’enquête a porté sur les 5 départements normands (à l’exception du Perche) et 3 des Îles anglo-normandes (Jersey, Guernesey et Sercq). Parmi les 114 points, également répartis, 27 sont situés dans la Manche, 26 dans le Calvados, 14 dans l’Orne, 22 dans l’Eure et 22 en Seine-Maritime. À Guernesey et Jersey, les données sont localisées avec précision dans les différentes « paroisses ». 6 enquêtes partielles ont aussi été effectuées. Les points d’enquêtes ont été choisis avec l’aide de la Statistique agricole de 1970, de façon à éviter les situations atypiques : ils peuvent donc être considérés comme représentatifs de la région agricole dans laquelle ils se situent.L’enquête a été effectuée sur le terrain, auprès d’un total de 697 informateurs, dont le nombre variait selon les lieux. Il s’agissait, dans tous les cas, de locuteurs natifs du village de référence, hommes ou femmes, généralement âgés d’environ 70 ans, exploitants ou ouvriers agricoles. Les réponses au questionnaire ont parfois été enregistrées, mais elles ont été le plus souvent transcrites sur place, en notation phonétique.1068 cartes ont déjà été publiées dans 3 volumes (1980, 1984, 1997) aux éditions du CNRS. Elles traitent des animaux et des plantes, de l’agriculture, de l’élevage et de tout ce qui s’y rapporte. Le quatrième volume comprend 16 chapitres : 1. Travaux domestiques ; 2. Habillement, vêtements ; 3. Corps humain ; 4. Boire et manger ; 5. Fonctions naturelles, défauts physiques ; 6. Santé, maladies ; 7. Gestes, actions, déplacements ; 8. Travail, métiers ; 9. Vie intellectuelle, qualités, défauts, sentiments, expression orale ; 10 Vie sociale ; 11. Religion, fêtes ; 12. Croyances ; 13. Famille, âges de la vie ; 14. Les affaires publiques, l’argent ; 15. Jeux et loisirs ; 16. Nombres, formes, couleurs.La plupart des cartes sont de type onomasiologique : elles donnent l’équivalent local, dans chaque point d’enquête, du titre de la carte. Quelques-unes sont sémasiologiques : elles donnent l’acception locale du mot qui figure comme titre de la carte. Chacune comporte un renvoi au questionnaire ainsi que les références à l’ALF (Atlas linguistique de la France, publié de 1902 à 1910 et dont le réseau normand ne comprend que 36 points) ainsi qu’aux volumes publiés des atlas voisins suivants : ALBRAM (Atlas linguistique et ethnographique de la Bretagne romane, de l’Anjou et du Maine, 2 vol.), ALIFO (Atlas linguistique et ethnographique de l’Île de France et de l’Orléanais, 2 vol.), ALPic (Atlas linguistique et ethnographique de la Picardie, 2 vol.) La lecture en est facilitée par la mise en évidence des aires lexicales les plus pertinentes. Les réponses sont accompagnées de notations métalinguistiques (notamment le genre et nombre ainsi que la vivacité du mot) et d’indications et commentaires linguistiques et ethnographiques. On y trouve, en particulier la phraséologie (dictons, proverbes, formulettes et comptines, expressions toutes faites, plaisanteries traditionnelles, devinettes, etc.). Les données ethnographiques sont nombreuses et concernent en grande partie la médecine populaire et les croyances, coutumes et usages locaux. Les marges comprennent aussi un grand nombre de listes complémentaires qui n’ont pas été cartographiées, soit en raison de leur caractère fragmentaire, soit parce que la variation que l’on y observe est faible.Le 4e volume de l’ALN apporte un type de données généralement peu représentées dans les glossaires dialectaux, en notant minutieusement la prononciation des mots dans chacun des villages de référence. Cette somme dialectologique et ethnographique complète est sans équivalent dans les régions voisines. Elle apporte un outil indispensable aux chercheurs et passionnera tous les lecteurs normands.

The study of Anglo-Saxon laws, enacted in England between the 6th century and 1066, and Anglo-Norman laws, enforced between 1066 and 1189, isn't new. In 1840, Benjamin Thorpe published a book titled Ancient Laws and Institutes of England concerning the pre-Norman laws and, between 1874 and 1878, William Stubbs wrote the three volumes of his book The Constitutional History of England in its Origin and Development, particularly important for the law of the second period. However, despite the numerous studies that follow these works, none has been based on a comparison of these two models of law. Yet, thanks to such a work, this could bring to our knowledge two new important thoughts.It is difficult to consider that after the Norman invasion the Anglo-Saxon judicial practices have been erased since the legal tradition was important in the native society. It is also improbable that the new ruling class could have kept all the laws established before its coming. Consequently, from a purely legal viewpoint, the first interest of such a comparative research, based on the themes of continuity and rupture, is to observe the evolution of laws through two totally different “civilizations” that follow one another on the same territory, here, England.The second interest is mainly historical: can't we link both judicial systems to the success of the Invasion and to a successful implantation of an Anglo-Norman law? Moreover, as the Domesday Book shows, could William and his successors have created their own corpus of law without using the pre-existent system?, L'étude des lois anglo-saxonnes, instaurées en Angleterre entre le VIe siècle et 1066, et anglo-normandes, appliquées entre 1066 et 1189, n'est pas chose nouvelle. En 1840, THORPE B. publiait déjà un ouvrage intitulé Ancient Laws and Institutes of England portant sur les lois pré-normandes et, entre 1874 et 1878, STUBBS W. publiait les trois volumes de son ouvrage The Constitutional History of England in its Origin and Development, particulièrement important pour le droit de la deuxième période. Mais, malgré les nombreuses études qui ont suivi, aucune ne s'est intéressée à une comparaison de ces deux modèles de droit. Pourtant, à la lumière des textes originaux, cette méthode de travail apporterait aux réponses déjà apportées deux réflexions d'importance.Il est difficile de considérer qu'après l'invasion normande il fut fait table rase des pratiques judiciaires anglo-saxonnes tellement la tradition légale était forte. Il est tout aussi improbable que la nouvelle classe dirigeante ait préservé dans sa totalité l'usage des codes de lois établis avant leur arrivée. Par conséquent, d'un point de vue purement légal, le premier intérêt d'une telle recherche comparative, fondée sur la continuité et la rupture, permet d'appréhender l'évolution des lois à travers deux « civilisations » qui se succèdent sur un même territoire, ici l'Angleterre, et que tout semble séparer. Le second intérêt est tout historique : ne peut-on lier les deux systèmes judiciaires concernés au succès de l'invasion de Guillaume le Conquérant et à l'instauration réussie d'un droit anglo-normand ? En d'autres termes, il convient de se demander si ce seigneur aurait réussi à envahir ce pays si les pratiques légales et administratives anglaises avaient été différentes. De plus, comme nous le montre le cas du Domesday Book, lui et ses successeurs auraient-ils pu créer un corpus de lois propre à leur société naissante sans utiliser comme base le système pré-existant ?

International audience; A venir

International audience; Here is the first presentation of "Les Cahiers de Sociolinguistique", founded in 1995 (Presses Universitaires de Rennes). 12 issues between 1995 and 2007. Dialectological and sociolinguistic project in western France, especially Brittany and Normandy.; Revista universitaria "Les Cahiers de Sociolinguistique", fundada en 1995 (Presses Universitaires de Rennes). 12 ediciones entre 1995 y 2007. Aquí está el primer número i su presentación.Proyecto dialectológico y sociolingüístico en el oeste de Francia, especialmente Bretaña y Normandía.; Présentation du premier volume aujourd'hui épuisé de la revue "Les Cahiers de Sociolinguistique" fondée aux Presses Universitaires de Rennes en 1995. 12 numéros entre 1995 et 2007.Problématiques relatives au travail dialectologique et sociolinguistique dans l'Ouest de la France, tout particulièrement en Bretagne et Normandie.; "Les Cahiers de Sociolinguistique", fondata nel 1995 (Presses Universitaires de Rennes). 12 numeri tra il 1995 e il 2007. Presentazione del primo numero : lingue della Francia occidentale, in particolare Bretagna e Normandia.

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