Maxime Vignac, Nicolas Meneveau, Anne Sophie Martin, Karl Isaaz, Aurélie Manchuelle, Laurent Bonello, Fabien De Poli, Mathieu Kerneis, Thibault Pamart, Michel Zeitouni, Mathieu Becker, Marie Robin, Vassili Panagides, Chekrallah Chamandi, Cedric Yvorel, Antoine Deney, Loic Belle, Michel Pansieri, Karim Moussa, Vincenzo Palermo, Julien Adjedj, Benjamin Duband, Laura Cetran, Flavien Vincent, Carl Semaan, Khalife Khalife, Denis Angoulvant, Benoit Lattuca, S. Uhry, Nicolas Riviere, Madjid Boukantar, Pascal Motreff, Guillaume Cayla, Pierluigi Lesizza, Léa Juenin, Nathalie Noirclerc, Hakim Benamer, Frédéric Bouisset, Ashok Tirouvanziam, Guillaume Bonnet, Eric Van Belle, Paris-Centre de Recherche Cardiovasculaire (PARCC (UMR_S 970/ U970)), Hôpital Européen Georges Pompidou [APHP] (HEGP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Hôpitaux Universitaires Paris Ouest - Hôpitaux Universitaires Île de France Ouest (HUPO)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Hôpitaux Universitaires Paris Ouest - Hôpitaux Universitaires Île de France Ouest (HUPO)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Paris Cité (UPCité), Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (APHM), Centre hospitalier régional Metz-Thionville (CHR Metz-Thionville), CHU Bordeaux [Bordeaux], Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne (CHU de Saint-Etienne), Service Cardiologie [CHU Toulouse], Pôle Cardiovasculaire et Métabolique [CHU Toulouse], Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse)-Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse), Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes (CHU Nîmes), CHU Gabriel Montpied [Clermont-Ferrand], CHU Clermont-Ferrand, Centre Hospitalier Henri Duffaut (Avignon), Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier] (CHRU Montpellier), Marqueurs pronostiques et facteurs de régulations des pathologies cardiaques et vasculaires - UFC ( UR 3920) (PCVP / CARDIO), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours (CHRU Tours), Centre hospitalier de Haguenau, Centre Hospitalier Annecy-Genevois [Saint-Julien-en-Genevois], Pole Cardio-vasculaire et pulmonaire [CHU Lille], Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Pôle des Cardiopathies Congénitales du Nouveau-Né à L'adulte - Centre Constitutif Cardiopathies Congénitales Complexes M3C, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Hôpital Marie-Lannelongue, Inserm U999, Université Paris-Saclay, CHU Henri Mondor, Unité de Recherche sur les Maladies Cardiovasculaires, du Métabolisme et de la Nutrition = Research Unit on Cardiovascular and Metabolic Diseases (ICAN), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Institut de Cardiométabolisme et Nutrition = Institute of Cardiometabolism and Nutrition [CHU Pitié Salpêtrière] (IHU ICAN), CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU), L'Hôpital privé du Confluent, Hôpital privé de Bois-Bernard - Ramsay Santé [Bois-Bernard], Epidémiologie et analyses en santé publique : risques, maladies chroniques et handicaps (LEASP), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Polyclinique Les Fleurs - ELSAN [Ollioules] (PLF), Institut Arnaud Tzanck, Institut Cardiovasculaire Paris Sud, Jacques Cartier Private Hospital, 91300 Massy, and Salvy-Córdoba, Nathalie
Systems of care have been challenged to control progression of the COVID-19 pandemic. Whether this has been associated with delayed reperfusion and worse outcomes in French patients with ST-segment elevation myocardial infarction (STEMI) is unknown.Aim: To compare the rate of STEMI admissions, treatment delays, and outcomes between the first peak of the COVID-19 pandemic in France and the equivalent period in 2019.Methods: In this nationwide French survey, data from consecutive STEMI patients from 65 centres referred for urgent revascularization between 1 March and 31 May 2020, and between 1 March and 31 May 2019, were analysed. The primary outcome was a composite of in-hospital death or non-fatal mechanical complications of acute myocardial infarction.Results: A total of 6306 patients were included. During the pandemic peak, a 13.9±6.6% (P=0.003) decrease in STEMI admissions per week was observed. Delays between symptom onset and percutaneous coronary intervention were longer in 2020 versus 2019 (270 [interquartile range 150-705] vs 245 [140-646]min; P=0.013), driven by the increase in time from symptom onset to first medical contact (121 [60-360] vs 150 [62-420]min; P=0.002). During 2020, a greater number of mechanical complications was observed (0.9% vs 1.7%; P=0.029) leading to a significant difference in the primary outcome (112 patients [5.6%] in 2019 vs 129 [7.6%] in 2020; P=0.018). No significant difference was observed in rates of orotracheal intubation, in-hospital cardiac arrest, ventricular arrhythmias and cardiogenic shock.Conclusions: During the first peak of the COVID-19 pandemic in France, there was a decrease in STEMI admissions, associated with longer ischaemic time, exclusively driven by an increase in patient-related delays and an increase in mechanical complications. These findings suggest the need to encourage the population to seek medical help in case of symptoms., Contexte. Les systèmes de santé à travers le monde ont été fortement mis à l’épreuve afin de contrôler la progression de l’épidémie de la COVID-19. L’éventualité que la réorganisation des soins ait pu influencer les délais de reperfusion ou le devenir des patients présentant des syndromes coronaires aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST +) n’a pas été explorée en France.Objectif. Comparer le taux d’admissions pour SCA ST+, les délais de traitement et enfin le devenir de ces patients entre la première vague épidémique de la COVID-19 et pendant la période similaire en 2019.Méthodes. Dans ce registre national multicentrique, les patients avec SCA ST+ provenant de 65 centres français admis en urgence pour revascularisation entre le 1e mars et le 31 mai 2020 et entre le 1e mars et le 31 mai 2019 ont été analysés. Le critère de jugement principal était un critère composite regroupant la mortalité intrahospitalière toute cause confondue et les complications mécaniques en lien avec l’infarctus.Résultats. Un total de 6 306 patients ont été inclus. Pendant le pic de la pandémie une réduction de 13,9 ± 6,6 % (P = 0,003) des admissions pour SCA ST+ a été observée par semaine. Les délais entre l’apparition des symptômes et l’angioplastie percutanée était significativement augmentés 270 (150−705) versus 245 (140−646) minutes (P = 0,013). Cette augmentation était exclusivement liée à une augmentation du temps entre l’apparition des symptômes et le premier contact médical 121 (60−360) en 2019 versus 150 (62−420) minutes en 2020 (P = 0,002). Durant cette période a été constaté un plus grand nombre de complications mécaniques (0,9 % vs 1,7 % (P = 0,029) conduisant à une augmentation significative de notre critère de jugement principal 112 patients (5,6) en 2019 vs 129 (7,6 %) en 2020 (P = 0,018).Conclusions. Pendant le premier pic de la pandémie il a été constaté : une diminution du taux de SCA ST + associé à un temps d’ischémie prolongé, poussé par l’augmentation du temps entre l’apparition des symptômes et le premier contact médical et enfin un plus grand nombre de complications mécaniques. Ces observations suggèrent la nécessité d’encourager la population à consulter au moindre symptôme inquiétant.