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Grey ceramics are common on medieval sites in Southern France. Produced in local or regional workshops, this archetypal grey mixture is still an essential indicator of the medieval era. Although its propagation appears limited, it was massively used. It was commonplace on production sites and civil housing in the Provence, Rhone and Languedoc regions. Its presence on the site of the abbey in Lagrasse underlines its use in a religious context. Through extricating the chronological and typological characteristics of the grey ceramics at the Sainte-Marie d’Orbieu abbey, we can specify the categories that are present in the lands of the Aude department. These observations supplement our knowledge concerning the medieval material culture in monastic contexts., La céramique grise est commune sur les sites médiévaux en France Méridionale. Produit d’ateliers locaux ou régionaux, cette pâte grise caractéristique reste en effet un marqueur incontournable de l’époque médiévale. Bien que sa diffusion paraisse limitée, sa consommation est quant à elle massive. Connue des sites de production et d’habitat civil provençaux, rhodaniens et languedociens, sa présence sur le site abbatial de Lagrasse met en exergue sa consommation en contexte religieux. En dégageant les caractéristiques chronologique et typologique de la céramique grise de l’abbaye Sainte-Marie d’Orbieu, nous précisons les catégories présentes en territoire audois. Ces observations complètent ainsi nos connaissances relatives à la culture matérielle médiévale en contexte monastique., Es común la presencia de cerámica gris en los yacimientos medievales de la Francia Meridional. Producida en talleres locales o regionales, su pasta gris característica es un fósil director de la época medieval. A pesar de que su difusión parece limitada, su consumo es masivo. Corriente en los yacimientos de producción y de hábitat civil provenzales, rodanianos y languedocianos, su presencia en el yacimiento abacial de Lagrasse pone de relieve su consumo en contexto religioso. Concretando las características cronológicas y tipológicas de la cerámica gris de la abadía Santa María de Orbieu, precisamos las categorías presentes en la región del Aude. Estas observaciones completan así nuestros conocimientos relativos a la cultura material en contexto monástico., Dieulefet Gaëlle,Pousthomis-Dalle Nelly,Lefebvre BastienDieulefet Gaëlle, Pousthomis-Dalle Nelly, Lefebvre Bastien. La céramique grise médiévale de l’abbaye Sainte-Marie d’Orbieu, Xe-XIIIe siècles, à Lagrasse (Aude). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 34, 2016. pp. 51-62.

The morphological analysis and processing of measurements made on the façades of houses in several Southern French large monastic villages, in a geographical area that corresponds to the former Midi-Pyrénées region, are understood here as potential indicators of operations involving urban planning, foundation or extension. This mainly methodological approach also focuses on the long-term development of urban plots. The aim is to look into the relations that existed between property lines, fluctuations of properties and the constructed reality. What do we measure and how ? Several difficulties must be overcome to identify urban planning operations : individualisation of mapping units in small built-up areas, the relations between metric and medieval units of measurement, as well as how that which is planned is conveyed in reality. Measurement of façades opens up new perspectives requiring confirmation by a more tried and tested methodology., L’analyse morphologique et le traitement de mesures de façades des maisons de plusieurs bourgs monastiques méridionaux, dans une zone géographique correspondant à l’ancienne région Midi-Pyrénées, sont pris ici comme des indicateurs potentiels d’opérations d’urbanisme, de fondation ou d’extension. Cette approche principalement méthodologique porte aussi sur l’évolution dans le temps long du parcellaire de type urbain. Il s’agit de questionner les relations entretenues entre les limites foncières, les fluctuations des propriétés et les réalités bâties. Que mesure-t-on et comment ? Plusieurs difficultés sont à relever pour identifier les opérations d’urbanisme : l’individualisation des unités de plan dans les petites agglomérations, les relations entre unités de mesure métriques et unités médiévales, la réalité de ce qui est planifié. La mesure des façades ouvre des perspectives à confirmer par une méthodologie plus éprouvée., El análisis morfológico y el tratamiento de las medidas de fachadas de las casas de varios burgos monásticos meridionales, en una zona geográfica correspondiente a la antigua región Mediodía-Pirineos, son tomadas aquí como indicadores potenciales de operaciones de urbanismo, ya sea de fundación o de extensión. Este enfoque, de carácter eminentemente metodológico, trata a su vez la evolución del parcelario de tipo urbano en un largo periodo de tiempo. Se pretenden cuestionar las relaciones mantenidas entre los límites de las parcelas, las fluctuaciones de las propiedades y lo que realmente se construyó. ¿ Qué medir y cómo ? Se destacan varias dificultades en la identificación de las operaciones urbanísticas : la individualización de las unidades de plano en las pequeñas aglomeraciones, las relaciones entre las unidades de medida métricas y las unidades medievales, la realidad de aquello que se había planificado. La medida de fachadas ofrece nuevas perspectivas, todavía por confirmar, mediante el uso de una metodología más válida., Pousthomis-Dalle NellyPousthomis-Dalle Nelly. Mesurer les façades de maisons médiévales : retour sur une expérience dans de petites villes méridionales. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 34, 2016. pp. 111-145.

Recent works have cleared away the apse of the old collegial church Saint-Nicolas de Nogaro, from the coatings and paint which covered it since the middle of the XIXth century. Brought again to light, the carved decoration of the apse can finally be appreciated, analysed and compared to that of the nave already studied and dating from the year 1120 by M. Durliat and J. Cabanot. It belongs to an original decorated part and appears to be well integrated in the construction of the apse. The six chapiters of the lower arcade that frames five recesses, were very little damaged and show a great homogeneity of structure and style. They can be attributed to a "new" sculptor the references of whom now confirm the opening of this working site with large tendencies in Roman sculpture on the route to Saint-Jacques de Compostelle and the great diversity of the work carved at Nogaro., De récents travaux ont débarrassé le chevet de l'ancienne église collégiale Saint-Nicolas de Nogaro des couches d'enduit et de peinture qui le recouvraient depuis le milieu du XIXe s. Remis au jour, le décor sculpté de l'abside peut enfin être apprécié, analysé et comparé à celui de la nef déjà étudié et daté des années 1 120 par M. Durliat et J. Cabanot. Il appartient à un parti décoratif original et qui paraît bien intégré à la construction de l'abside. Les six chapiteaux de l'arcature inférieure, qui encadre cinq niches, ont été très peu endommagés et présentent une grande homogénéité de structure et de style. Ils peuvent être attribués à un "nouveau" sculpteur dont les références viennent confirmer l'ouverture de ce chantier aux grands courants de la sculpture romane de la route de Saint-Jacques de Compostelle et la grande diversité de la production sculptée à Nogaro., Pousthomis-Dalle Nelly. Saint-Nicolas de Nogaro (Gers) : Redécouverte du décor sculpté de l'abside. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 14, 1996. pp. 63-68.

Preliminary excavations have been made in the ancient cloister of the collegiale church of Saint-Nicolas de Nogaro, on the occasion of a project of development and restoration of the block of buildings. These excavations have made it possible to determine the stratigraphic structure of this cloister, affected by a deep disruption, at least in its upper loyers. The original circulation levels have been retraced, as well as the place of the column supporting wall. The burial places found and non excavated in the scope of this preliminary operation, have been subjected to typological observations (reused sarcophaguses, chests made with stone or bricks). Finally, a detailed architectural analysis has been made, together with the preliminary excavations, concerning the eastern and southern wings of the canon's buildings., Des sondages d'évaluation ont été pratiqués dans l'ancien cloître de la collégiale Saint-Nicolas de Nogaro à l'occasion d'un projet d'aménagement et de mise en valeur de l'ensemble. Ils ont permis de préciser le contexte stratigraphique de ce cloître, affecté, du moins dans ses couches supérieures, par un profond bouleversement. Les niveaux d'origine de circulation ont pu être retrouvés ainsi que l'emplacement du mur-bahut. Les sépultures rencontrées, non fouillées dans le cadre de cette opération d'évaluation, ont fait l'objet d'observations typologiques (sarcophages réemployés, coffres bâtis en pierre ou en brique). Enfin, une analyse architecturale détaillée des ailes orientale et méridionale des bâtiments canoniaux a été menée parallèlement aux sondages., Pousthomis-Dalle Nelly. La collégiale St-Nicolas de Nogaro (Gers) : sondages d'évaluation dans le cloître. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 11, 1993. pp. 69-84.

Recent collective researches shed a new light on the occupation of a Toulouse block of houses which was progressively conquered and remodelled by the Saint-John of-Jerusalem Hospitaliers. This first approach rests on the XIth centrury practice acts which are used for graphic restitutions or “ neighbourhood schemes” between land properties. It shows at the same time the long duration of the road system inherited from Antiquity and the changes due to the installation of the brothers following an extraordinary expansion of their establishment from the inside of the block of houses to the outside. Texts and archaeological researches as well show the progressive structuration of their house around a cloister situated north of the church initially given to them and which was restored, the whole dominated by a strong tower, a symbol of their power., Des recherches collectives récentes ont apporté un éclairage nouveau sur l’occupation d’un îlot de la cité de Toulouse, progressivement conquis et remodelé par les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Cette première approche s’appuie sur les actes de la pratique des XIIe et XIIIe siècles qui servent de base à des restitutions graphiques ou «schémas de voisinage » entre propriétés foncières. Elle montre à la fois la permanence d’un héritage antique dans la voirie, et les transformations liées à l’installation des frères qui entraîne une singulière expansion de leur établissement de l’intérieur de l’îlot vers l’extérieur. Les textes, complétés par l’archéologie, montrent la structuration progressive de leur maison autour d’un cloître aménagé au nord de l’église qui leur a été initialement donnée et qu’ils ont rénovée, le tout dominé par une puissante tour, symbole de leur pouvoir., Macé Laurent, Pousthomis-Dalle Nelly. Structurer et modifier l'espace en milieu urbain : la commanderie de l'Hôpital de Toulouse au XIIe siècle. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 28, 2010. pp. 317-330.

Pousthomis-Dalle Nelly. Hommage à Geneviève Durand. In: Archéologie du Midi médiéval n°6, 2010. L’abbaye et le village de Caunes-Minervois (Aude). Archéologie et Histoire. p. 7.

Up to now, the history of the formation of the village of Caunes didn’t arouse any particular comment. As a consequence, this approach is only a preliminary study susceptible to be completed and amended. As of very numerous Benedictine abbeys, that of Caunes generated an important grouped habitat in its immediate vicinity. Through the attraction it exercised on a certain number of grouped or scattered habitats, it participated in the reshaping of the medieval village. The connection of the main roads leading to the abbey and the local land division allows to differentiate hypothetical phases in the growth of the agglomeration. The crossing of textual and planimetric data tries to replace its genesis in its historic context, especially through the notions of immunity/ protection particular to sacred spaces including abbey churches., FRE: terroir, chemin, abbaye, enclos abbatial, village abbatial, habitat groupé, morphogenèse, immunité., Baudreu Dominique, Pousthomis-Dalle Nelly. Genèse du village abbatial de Caunes-Minervois. In: Archéologie du Midi médiéval n°6, 2010. L’abbaye et le village de Caunes-Minervois (Aude). Archéologie et Histoire. pp. 129-142.

Pousthomis-Dalle Nelly. Introduction. In: Archéologie du Midi médiéval n°6, 2010. L’abbaye et le village de Caunes-Minervois (Aude). Archéologie et Histoire. pp. 9-12.

The absence of a global study of Mendicant establishments in the South West of France led to try and put together an appraisal of the research, in the fields of art history and archeology, based on the most recent works (dating from the past fifteen years), mainly focusing on academic dissertations and archeological operations. This appraisal, which remains incomplete and temporary, allows one however to start contemplating the issues that are dealt with here as well as the shortcomings of the research. Most works and published papers only deal with the four main Mendicant orders and a historical mapping at the scale of dioceses and cities -and which would take into account preexisting religious topography and other, smaller or short-lived, Mendicant orders -is missing. The part on “Mendicants in Cities” focuses on their insertion and repartition within the urban space, but also on their movements and on the choices and constraints. On a smaller scale, monastic environment is dealt with through a variety of sources. Many differents angles of approach are possible : the environment of the monastery itself and its relationships with the outside, the enclosed space and what can be found within it (layout and orientation of the buildings) and the monas¬ teries’ architecture, more precisely that of the churches. The question arises again of whether or not there is a Mendicant architectural style, of its sources (monastic tradition, rules, local traditions and gothic art) and its influence. For the past ten years, archeological operations have enabled to get details on the relationship between the monasteries and the history of cities, on the topography of the enclosures, the layout of the buildings, the different phases of building and alterations, the materials and techniques used, as well as the decorative elements (especially when elevated remains are left). Last their contribution is paramount as far as burial practices are concerned, but also when it comes to places (churches, chapels, cloisters and churchyards) as well as the way people were buried (especially vaults and vats where bodies were left to decompose), the managing of the graves and selection of the deceased., L’absence d’étude globale sur les établissements mendiants du Sud-ouest de la France a conduit à tenter un bilan de la recherche, dans le domaine de l’histoire de l’art et de l’archéologie, à partir des travaux les plus récents (depuis une quinzaine d’années), notamment les mémoires universitaires et les opérations archéologiques. Ce bilan, incomplet et provisoire, permet toutefois d’esquisser une réflexion sur les thèmes traités et sur les lacunes. La plupart des travaux et publications ne traitent que des quatre grands ordres mendiants et il manque une cartographie historique à l’échelle de diocèses et de villes qui prenne en compte la géographie religieuse préexistante et les autres ordres mendiants, moins importants ou plus éphémères. Le volet sur «les Mendiants dans la ville » s’intéresse à leur insertion et à leur répartition dans l’espace urbain, à leurs déplacements, aux choix et aux contraintes. A une échelle plus réduite, l’espace conventuel est abordé au travers des sources variées. Les points d’observation sont nombreux : l’environnement du couvent et ses rapports à l’espace public, la surface enclose et son contenu (disposition et orientation des édifices), l’architecture des couvents et plus particulièrement des églises. Sont reposées les questions sur l’existence d’une architecture mendiante, sur ses sources (tradition monastique, réglementations, traditions locales et art gothique) et son rayonnement. Depuis une dizaine d’années, les opérations archéologiques ont permis de préciser l’articulation des couvents mendiants avec l’histoire urbaine, la topographie de l’enclos, le plan des bâtiments, les phases de construction et de remaniements, les matériaux et techniques de construction, les décors, surtout lorsqu’il subsiste des vestiges en élévation ; enfin, leur apport est important dans le domaine funéraire, sur les lieux (église, chapelles, cloître, cimetière) et les modes d’inhumation, tout particulièrement les caveaux et les pourrissoirs, la gestion des sépultures et le recrutement., Pousthomis-Dalle Nelly. Les ordres mendiants dans le sud-ouest de la France : état de la recherche sur l’implantation, la topographie et les choix architecturaux des couvents. In: Moines et religieux dans la ville. Toulouse : Éditions Privat, 2009. pp. 223-273. (Cahiers de Fanjeaux, 44)

Since 1998, the castrum of Mouret has been the object of a collective research project with the goal of confronting written documentation and archaeological and monumental data. This castrum of modest dimensions includes four castles, two of which continue to dominate a few of the residences that composed this village. To approach the dialectic between power and residence, its study must concern not only the edifices themselves, but also the system of which the coseigneury was a part, its topographical and legal implications, and the relations of the castrum with the territory and the rest of the habitat, agglomerated or not., Le castrum de Mouret est l’objet, depuis 1998, d’une recherche collective qui s’efforce de croiser la documentation écrite avec les données archéologiques et monumentales. De dimensions modestes, il était doté de quatre châteaux dont deux dominent encore quelques-unes des demeures qui composaient ce village. Pour aborder la dialectique entre pouvoir et résidence, l’étude doit s’intéresser, au-delà des édifices eux-mêmes, au système qui englobe le fonctionnement de la coseigneurie, ses implications topographiques et juridiques, les relations du castrum avec le terroir et le reste de l’habitat, aggloméré ou non., Pousthomis-Dalle Nelly,Pradalié Gérard,Ferrand Guilhem,Campech Sylvie,Escande Florence,Hautefeuille Florent,Pousthomis Bernard,Stephant PierrickPousthomis-Dalle Nelly, Pradalié Gérard, Ferrand Guilhem, Campech Sylvie, Escande Florence, Hautefeuille Florent, Pousthomis Bernard, Stephant Pierrick. Mouret en Rouergue : un castrum, des châteaux. In: Archéologie du Midi médiéval. Supplément n°4, 2006. Résidences aristocratiques, résidences du pouvoir entre Loire et Pyrénées, Xe-XVe siècles. Recherches archéologiques récentes, 1987-2002. pp. 307-324.

International audience

The Tour d'Arles at Caussade. An archaeological study of the elevation of the « tour d'Arles » has clarified the original disposition of the building when it was erected in the third quarter of the thirteenth century. Built of brick, its two radier ostentations street facades were given beautiful twin bay windows and painted decoration. The interior volume is divided into three storeys served by a straight staircase. On the ground floor, a large space opening onto the public square - probably a storage depot — shares a wall widi the staircase leading to the lodgings. The arrangement of the two other storeys, provided with appointments for comfortable living (window seats, many closets, lamp niches) and its painted decoration, mark it as a dwelling of high standing. The upper parts of the medieval building are nearly intact, and archaeological vestiges allow for a reconstruction of the roof which is masked by a screen wall., L'étude archéologique des élévations de la « tour d'Arles » a permis de retrouver les dispositions originelles du bâtiment, celles de sa construction dans le troisième quart du XIIIe siècle. Cet édifice de briques traduit une volonté ostentatoire, avec ses deux façades sur rue pourvues de belles baies géminées et de décors peints. Le volume intérieur est divisé en trois niveaux desservis par un escalier droit. Au rez-de-chaussée, un grand espace ouvrant sur la place publique — sans doute un entrepôt — est mitoyen avec l'escalier d'accès au logis. L'aménagement intérieur des deux autres niveaux, avec ses éléments de confort (coussièges des baies, nombreux placards, niches à lampes) et ses décors peints, en fait une demeure de qualité. La partie sommitale de l'édifice médiéval est presque entièrement conservée et les traces archéologiques permettent une recomposition de la toiture masquée par un mur-écran., Pousthomis Bernard, Pousthomis-Dalle Nelly. La «Tour d'Arles » de Caussade (Tarn-et-Garonne) : étude archéologique d'une maison patricienne de la fin du XIIIe siècle. In: Bulletin Monumental, tome 160, n°1, année 2002. Les Demeures urbaines patriciennes et aristocratiques (XIIe-XIVe siècles) pp. 71-87.

Pousthomis-Dalle Nelly. Haute-Garonne. Toulouse : Hôtel Saint-Jean, ancien Grand Prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem : décor peint des enfeus. In: Bulletin Monumental, tome 160, n°2, année 2002. pp. 189-192.

Pousthomis-Dalle Nelly. Toulouse (Haute-Garonne) : un programme de recherches sur l’ancien grand Prieuré des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem.. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 19, 2001. pp. 181-187.

Date de l'operation : 1991 (SD) Inventeur(s) : Pousthomis-Dalle Nelly L'eglise Saint-Nicolas, consacree en1060, erigee en collegiale des avant le debut du XIIe s., a subi en1569 une destruction partielle reparee au XVIIe s. Les bâtiments de la collegiale portent eux-memes de nombreuses traces de reprises et de percements realises durant l'epoque moderne. Ils ont supporte des modifications radicales de leur amenagement interieur. L'aire du cloitre, aujourd'hui amenagee en jardin, est ainsi lim...

On the left bank of the Tarn river between Gaillac and Albi, Le Troclar (Lagrave) is the site of one of the earliest Albigensian monasteries of the Albigeois. The objective of this publication is above all to make known a rich, almost unique site, under constant threat. It aims to relate, albeit imperfectly, the création and évolution of a convent of the Early Middle Ages, documented by the vita of the holy founder, Sigolène, and by archaeological investigations. Within the limits imposed by a previous rescue excavation (1972-1980) and the subsequent deterioration of the site, this collective work has striven to give a synthesis of the historical and archaeological data. The diversification of sources, notably cartographic and photographic, and their comparison, provide a more comprehensive, though hypothetical approach to the original organisation ofthe site and its surroundings. The vita ofSt Sigolène (7th century) is subjected to exhaustive analysis, followed by scrutiny ofsome well-known texts on the victorine priory that replaced the original convent. There follows a study ofthe remains of the churches successively built on her tomb, the necropolis and what was probably a house of the Early Middle Ages. Ceramic, metallic, monetary and lapidary pièces are described in synthèses and documentary annexes., Sur la rive gauche du Tarn entre Gaillac et Albi, Le Troclar (Lagrave) est le site d'un des premiers monastères de l'Albigeois. L'objectif de cette publication est avant tout de faire connaître un site riche, presque inédit et sans cesse menacé. Il offre la possibilité de retracer, même imparfaitement, la naissance et l'évolution d'un monastère féminin du haut Moyen Âge, documenté par la vita de la sainte fondatrice, Sigolène, et par des investigations archéologiques. Dans les limites inhérentes à une fouille de sauvetage ancienne (1972-1980) et résultant de la dégradation ultérieure du site, ce travail collectif s'est efforcé de donner une synthèse des données historiques et archéologiques. La diversification des sources, notamment cartographiques et photographiques, et leur croisement permettent une approche plus complète, bien qu'hypothétique, de l'organisation ancienne du site et de ses abords. La vita de sainte Sigolène (Vile s.) fait l'objet d'une analyse très complète, suivie des quelques textes connus sur le prieuré victorin qui a remplacé le monastère féminin primitif. Suit une étude des structures conservées des églises qui se sont succédé sur sa tombe, de la nécropole et d'un probable habitat du haut Moyen Age. Les mobiliers céramique, métallique, monétaire et lapidaire font l'objet de synthèses et d'annexés documentaires., Pousthomis-Dalle Nelly, Cabot Pierre, Cabot. Marie-Claude, Réal Isabelle, Pousthomis Bernard, Chopin C., Barrere Michel, Dieulafait Francis, Lapart Jacques. Sainte Sigolène, sa vie, ses églises au Troclar (Lagrave, Tarn). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 15-16, 1997. pp. 1-65.

The Decoration of the Flores Sanctorum Manuscript of the Monastic Library of Soreze. The Flores Sanctorum manuscript was bequeathed to the Benedictine Abbey of Sorèze (Tarn) at the end of the XIVth century by Jean Coc, a parish priest of Saint-Vincent de Carcassonne. It shows two unidentified armorial shields. Its interest rests less in the text, a version of the Légende dorée, than in the high-grade original illustration. This one includes six historiated initials and three illuminated initials from which depart plant antennas, composed of long leaves in mantlings or acanthus leaves. Analysis of the manuscript reveals an execution in two stages, fairly close together and the interventions of two illuminators ; The first one is caracterized by quite condensed and monumental com¬ positions. The second one has partiality for close shot centering and for portraits. Both of them opted for abstract backgrounds without sear¬ ching for any perspective and both of them presented colourist faculties and a real plastic art sense which is showed by the delicacy of the shapes. No influence of Northern gothic style is visible and their art appears to have come from an Italian studio or quite influenced by Italian repertory and style, without excluding possible mediation from Avignon or Catalonia. This decoration, not very abundant but of high quality, helps make this manuscript a luxury copy, produced near the middle of the 14th century for a quite high ranked patron., Le manuscrit des Flores sanctorum a été légué à l’abbaye bénédictine de Sorèze (Tarn) à la fin du XIVe siècle par un curé de Saint-Vincent de Carcassonne, Jean Coc. Il porte deux écus armoriés non encore identifiés. Son intérêt réside moins dans le texte, qui est une version de la Légende Dorée, que dans l’illustration, inédite et de qualité. Celle-ci comprend six lettres historiées et trois ornées d’où partent des antennes végétales composées de longues feuilles en lambrequins ou de souples acanthes. En effet, l’analyse du manuscrit révèle son exécution en deux temps assez rapprochés et l’intervention de deux enlumineurs. Le premier se caractérise par des compositions monumentales et assez denses ; Le second montre une prédilection pour des cadrages en « gros plan » et pour les portraits. Tous deux optent pour des fonds abstraits, sans recherche de perspective, mais témoignent d’un talent de coloristes et d’un réel sens plastique que traduit la délicatesse des modelés. On ne décèle chez eux aucune influence du style gothique septentrional et leur art paraît issu d’un atelier italien ou très influencé par le répertoire et le style de la péninsule, sans pouvoir exclure le possible relais d’Avignon ou de la Catalogne. Peu abondant mais d’une grande qualité, ce décor contribue à faire du manuscrit un exemplaire de luxe, produit vers le milieu du XIVe siècle pour un commanditaire de rang assez élevé., Pousthomis-Dalle Nelly. Le décor du manuscrit des Flores sanctorum de la bibliothèque monastique de Sorèze. In: Livres et bibliothèques. Toulouse : Éditions Privat, 1996. pp. 441-469. (Cahiers de Fanjeaux, 31)

Colin Marie-Geneviève,Darnas Isabelle,Pousthomis-Dalle Nelly,Schneider Laurent,Bourin Monique,Durand Aline,Forest Vianney,Gardeisen Armelle,Gardel Marie-Elise,Journot Florence,Marambat Laurence,Pousthomis Bernard,Ruas Marie-PierreColin Marie-Geneviève, Darnas Isabelle, Pousthomis-Dalle Nelly, Schneider Laurent, Bourin Monique, Durand Aline, Forest Vianney, Gardeisen Armelle, Gardel Marie-Elise, Journot Florence, Marambat Laurence, Pousthomis Bernard, Ruas Marie-Pierre. Premiere partie : la maison du castrum de la bordure méridionale du Massif Central (Xle-XVIIe siècles). In: Archéologie du Midi médiéval. Supplément n°1, 1996. La maison du castrum de la bordure méridionale du Massif Central (XIe-XVIIe siècles) pp. 9-136.

Pousthomis-Dalle Nelly. Une enseigne de pelerinage sur le Castrum de Durfort. In: Archeologie du Midi medieval. Tome 14, 1996. pp. 179-180.

Pousthomis-Dalle Nelly. Lot. Découverte d'un ensemble lapidaire au prieuré Saint-Jean de Catus. In: Bulletin Monumental, tome 153, n°3, année 1995. pp. 293-296.

International audience; Etudié dans le cadre d'un projet collectif et dans une perspective pluridisciplinaire, l'habitat castra de moyenne montagne méditerranéenne présente un urbanisme particulier : régularité rudimentaire du plan imposée par le relief, aménagements collectifs (drains, citernes, greniers, ...), densité du bâti. il se caractérise aussi par une gestion polyvalente de ses ressources.

Notre-Dame de la Sagne or Sorèze Abbey is located in the South of the present-day Tarn department. Founded at the beginning of the 9th century, it experienced a period of growth and prosperity until the middle of the 14tn century. The Hundred Years'War marked the beginning of a period of depression that was barely interrupted in the first half of the 16th century by a short renewal before its total destruction by Protestants in 1571 and 1573. The abbey was reestablished and rebuilt during the 1 7th century by the Congregation of Saint-Maur who created a secondary school there. Among the 150 medieval sculptured elements inventoried which are scattered about Sorèze and its vicinity, ten capitals or so present similar characteristics. They are voluminous capitals destined to be engaged and attribuable to the interior structure of the church. Their composition is simple, favoring structure at the expense of afairly limited et constant decorative repertory. Their relief is vigorous. The problem of dating thèse works is linked to that of their sources and of possible inflences. Comparisons with geographically distant capitals presenting an affinity of conception if not of style could lead to linking them to a vast trend that, during the 11th century, privileged the monumental character of capitals with a quite limited decorative repertory., L'abbaye Notre-Dame de la Sagne ou de Sorèze est située dans le Sud de l'actuel département du Tarn. Fondée au début du IXe s., elle connaît une période d'ascension et de prospérité jusqu'au milieu du XIVe s. La Guerre de Cent ans inaugure alors une période de dépression à peine interrompue dans la lre moitié du XVIe s. par un bref redressement avant la destruction totale par les protestants en 1571 et 1573. Rétablie et reconstruite au XVIIe s., les mauristes y créent un collège. Parmi une cent-cinquantaine d'éléments sculptés médiévaux inventoriés, dispersés à Sorèze et dans ses environs, une dizaine de chapiteaux présentent des caractères communs. Il s'agit de chapiteaux volumineux, destinés à être engagés et attribuables à la structure intérieure d'une église. La composition en est simple, privilégiant la structure aux dépens d'un répertoire décoratif assez restreint et constant. Le relief est vigoureux. La question de la datation de ces œuvres est liée à celle de leurs sources ou des influences possibles. Des comparaisons avec des chapiteaux géographiquement éloignés, mais présentant une parenté de conception sinon de style, pourraient permettre de rattacher ces oeuvres à un vaste courant qui, pendant le XIe s., privilégie le caractère monumental du chapiteau avec un répertoire décoratif assez limité., Pousthomis-Dalle Nelly. Les chapiteaux de type corinthien altéré de Sorèze (Tarn). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 2, 1984. pp. 71-80.

Pousthomis-Dalle Nelly. Hautes-Pyrénées. Le prieuré de Saint-Orens en Lavedan. In: Bulletin Monumental, tome 144, n°4, année 1986. pp. 339-341.

The only part of the parish church of Saint- Martin of Sorèze still remaining is the gothic apse. Without doubt, this was only spared by the protestants in 1573 because of the bell-tower which, rising above it, gives it a fortified appearance. First of all, the article presents a synthesis of the known historical facts about this church and on the formation of the borough of Sorèze. This is followed by an archeological analysis which, taking into account the restoration work carried out in the 19e and 20e centuries, aims to date the vestiges more precisely, and offer the possible sources which inspired thèse works. In particular, it highlights the question of the reuse of the romanesque sculptured relies which can befound in the buttresses of the apse. These greatly resemble others which are scattered around Sorèze and the surrounding area and which have themselves been previously studied in the same revue, and seem to be attributed to the romannesque ab- bey church of Sainte- Marie of Sorèze, which has also disappeared., De l'église paroissiale Saint-Martin de Sorèze, il ne subsiste plus que l'abside, de style gothique, seule épargnée par les protestants en 1573 sans doute parce qu'elle est surmontée d'une tour-clocher d'allure fortifiée. Cet article propose d'abord une synthèse des données historiques connues sur cette église et sur la formation du bourg de Sorèze. Suit une analyse archéologique qui, en tenant compte des restaurations des XIXe et XXe siècles, a pour but de dater avec plus de précision les vestiges actuels et d'en proposer les sources d'inspiration. Elle soulève notamment la question du remploi, dans les contreforts de l'abside, d'éléments sculptés romans, très semblables à ceux dispersés dans Sorèze et aux alentours, précédemment étudiés dans cette même revue et que l'on serait tenté d'attribuer à l'abbatiale romane Sainte- Marie de Sorèze, elle aussi disparue., Pousthomis-Dalle Nelly. L'église paroissiale Saint-Martin de Sorèze (Tarn). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 5, 1987. pp. 119-129.

In reference to a previous article with a series of capitals in altered corinthian style, we are now publishing an analysis about nine capitals and various relevant elements we have chosen among a number offriezes, abacus, arch-stones and corbels found in Soreze. This study will befollowed by a synthesis of the sculpted production in Sorèze from the end ofthe XIth to the beginning ofthe XIIIth century, but more precisely in the XIIth, as it was then characterized by a traditional ornamental and iconographical repertory, thus revealing a particular liking for animal and vegetal decoration much more than for human representations. The special location of Sorèze as a geographical crossroad may explain the fact that its artistic production was marked various trends with patterns such a decoration of foliage scrolls and fleurets, mermaids, dragons... and also the fact that it reveals the présence of various influences comingfrom outside but still remaining very vague. The works that have lived through to our times are too heterogeneous and scattered along the centuries to allow us to speak ofa well-defîned Sorezian style. These sculptures - which are not of outstanding quality - are characterized by symetry compositions, vivid upraised outlines still showing the marks of the tools and by a mastership in the execution of the works. Therefore such a sculpted production may be the work of one of the numerous local workshops - as there were many ofthem ail over the Albi area in the Romanesque times-that were still sticking to a « decadent Romanesque art »., Suite à un précédent article consacré à une série de chapiteaux de type corinthien altéré, nous publions ici une analyse de neuf autres chapiteaux, de pièces significatives sélectionnées dans un ensemble de frises, tailloirs, claveaux et modillons provenant de Sorèze. Cette étude est suivie d'une synthèse sur la sculpture produite pour Sorèze, de la fin du XIe siècle au début du XIIIe, mais surtout au XIIe siècle. Caractérisée par un répertoire ornemental et iconographique traditionnel, elle montre une prédilection pour le décor végétal et animal laissant une faible part à la représentation humaine. La situation de carrefour géographique de Sorèze explique sans doute que sa production artistique soit traversée de multiples courants véhiculant des modèles comme le décor de rinceaux et fleurons, les sirènes, les dragons, etc., qu'elle montre des influences extérieures diverses mais toujours très diffuses. L'hétérogénéité et l'échelonnement dans le temps des œuvres qui nous sont parvenues ne permettent guère de définir un style sorézien. De qualité moyenne, ces sculptures se caractérisent par la symétrie de leurs compositions, par la vigueur des reliefs et du travail laissant souvent visibles les traces d'outils, enfin par une grande sûreté d'exécution. On peut donc attribuer cette production sculptée à un ou plusieurs de ces ateliers locaux qui ont fleuri à l'époque romane en Albigeois et qui s'attardent dans un « art roman décadent »., Pousthomis-Dalle Nelly. Nouvelles sculptures romanes de Sorèze (Tarn). In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 4, 1986. pp. 21-47.

International audience

This thesis intends to study the space construction in the gascon villages and towns in the late Middle Ages, from the mid-13th century to the mid-16th century. The objective is to analyse, not the birth of these small agglomerations, but morphological dynamics during the first centuries of their existence. This morphological approach is completed with an analysis of architectural evolutions, both in the styles and in the modes of construction. The period is voluntarily broad, including the crisis of the 14th and 15th centuries, in order to determine if they really marked a stop in the development of these agglomerations. The interdisciplinary method developed in this thesis includes an analysis of planimetric and written sources, but also an inventory of visible medieval remains in these villages and towns.; Cette thèse propose d’étudier la construction de l’espace dans les villages et les bourgs gersois à la fin du Moyen Âge, du milieu du XIIIe siècle au milieu du XVIe siècle. Il s’agit d’analyser, non pas la naissance de ces petites agglomérations, mais leurs dynamiques morphologiques dans les premiers siècles de leur existence. Cette approche morphologique est complétée par une analyse des évolutions architecturales, tant dans les styles que dans les modes de construction. La période est volontairement large, dépassant les crises des XIVe et XVe siècles, afin de déterminer si celles-ci ont véritablement marqué un coup d’arrêt dans le développement des petites agglomérations. La méthode interdisciplinaire développée dans cette thèse comprend une analyse des sources planimétriques et écrites, mais aussi un inventaire des vestiges médiévaux visibles dans ces villages et ces bourgs.

Through the examples of Lagrasse, Alet-les-Bains and Caunes-Minervois, this thesis intends to determine the mechanisms and the stakeholders’ role in the development of monastic towns in the Aude department from the 8th century to the mid-16th century. The modes of settlement on these sites are examined, as well as the relations between the religious community and the inhabitants. The construction of urban space in these medium-sized medieval towns is one of the main topics addressed through the inventory of houses, the analysis of historic plans and of medieval or modern written sources. The peri-urban space is regarded as an area allowing both communities to secure a part of their supplies and, in this sense, as a space they had to share and that was essential to the relations between them., À travers les exemples de Lagrasse, Alet-les-Bains et Caunes-Minervois, cette thèse propose de déterminer les mécanismes et le rôle des acteurs du développement des bourgs monastiques du VIIIe au milieu du XVIe siècle en pays d’Aude. Les modalités du peuplement des sites sont appréhendées, ainsi que les relations entre la communauté des religieux et celle des habitants. La construction de l’espace urbain de ces villes moyennes du Moyen Âge est un des thèmes principaux, abordé à travers l’inventaire des maisons, l’analyse des plans anciens et les sources écrites médiévales et modernes. L’espace périurbain est envisagé comme un secteur permettant aux deux communautés d’assurer une partie de leur approvisionnement et, en ce sens, comme un espace qu’elles devaient se partager et qui devenait essentiel dans les relations qu’elles entretenaient.

The abbey of la Casedieu (ca 1135-1790) was the first monastery of the premonstratensian order in Gascony and the head of a circarie in the south of France and the north of Spain. Archeological artefacts and original documents help to partly recreate the rich and complex history of a disappeared abbey which that has founded over thirty abbeys and prioriesThe written documentation also helps to reveal an extensive network of barns called granges, founded during the 12th and 13th century, thereafter converted into settlements called bastides or converted into rented lands (from 14th century). Premonstratensian also had two priories and an intricate network of churches and mills, which continued working up until the 18th century.Study of the bastides founded by the canons also shows their capacity for economic growth : they built « abbey houses » for commercial and residential use ; they tried to stop the settlement of mendicant orders.Likewise, the adaptation of the premonstratensian to the crises at the end of the Middle Ages help to understand the role of commendatory abbots, the setting up of the military defence of the abbey or the involvement in collegiale churches, before the destructions during the Religious wars., L'abbaye de la Casedieu (v. 1135-1790) a été le premier établissement de l'ordre prémontré en Gascogne et la tête d’une circarie éponyme dans le sud de la France et le nord de l'Espagne. L'archéologie du mobilier dispersé et l'étude documentaire permettent de restituer en partie l'histoire riche et complexe d'une grande abbaye disparue qui fonda une trentaine d'abbayes-filles et prieurés.La documentation écrite permet également de restituer un réseau dense de granges agricoles, formées aux XIIe et XIIIe siècles, qui ont évolué pour se transformer en bastides ou en terres affermées à partir du XIVe siècle. Les prémontrés disposaient également de deux prieurés-filles, d'un réseau d'églises paroissiales et de moulins qui fonctionna jusqu'au XVIIIe siècle.L'étude des bastides fondées par les prémontrés montre aussi la capacité d'évolution économique des chanoines, qui implantent des " maisons des abbés " à but résidentiel et commercial et tentent de s'opposer à l'installation des ordres mendiants.L'adaptation aux crises de la fin du Moyen Âge permet également d'observer le rôle, souvent positif, des abbés commendataires, la mise en défense militaire de l'abbaye ou encore la participation aux collégiales de bastides, avant les destructions des guerres de Religion.

The defence process in the late Middle Ages raises the question of evolution of communities inhabitanting in Toulouse area. Understanding the defensive dynamics requires a multidisciplinary approach based on the analysis of written, planimetric, iconographic and archaeological sources. The documentation’s precious contents highlight the social relationship and the organization of a group facing danger. The “forts villageois” phenomenon served a larger reflection about types and forms of defensive measures. A comparative approach on the structures questions fortifications models and their evolution. Beyond the human and community scope the multi-scale study points out the relationships between community and lord, the relation to the territory and the interaction between Toulouse and the surrounding villages, as well as the solidarity networks in a shared space protection., Le processus de mise en défense du bas Moyen Âge pose la question de l’évolution des communautés d’habitants du Toulousain. La compréhension des dynamiques de la défense nécessite une approche pluridisciplinaire fondée sur l’analyse des sources écrites, planimétriques, figurées et archéologiques. La richesse de la documentation met en lumière les rapports sociaux et l’organisation d’un groupe face au danger. Le phénomène des forts villageois a servi de support à une réflexion plus large sur les types et les formes de dispositifs défensifs. Une démarche comparative sur les structures interroge ainsi les modèles de fortifications et leur évolution. Au-delà de la dimension humaine et communautaire de la mise en défense, l’étude multi-scalaire éclaire les relations entre communauté et autorité seigneuriale, le rapport au territoire et l’interaction entre Toulouse et ses campagnes, mais aussi les réseaux de solidarité dans la protection d’un espace partagé.

Located in the Hautes-Pyrénées the Castet Naü of Azun is a foothill castle on the boundary between Aragon and Béarn. It held a strategic purpose securing the village of Arras, the entering point to Bigorre. Link in the Lavedan's defence chain it controlled flows and exchanges through this economical knot. The castle was established late 12th, early 13th century in consequence to the Earl's efforts to structure boundaries. This seems to be confirmed by documentary sources, studies of coins and architectural highlights. A second phase of construction was carried out end of 14th beginning of 15th century during the English domination of Bigorre. Ownership of the De Castelnau family since the foundation, in 1402 Jean de Béarn is said to be it's Lord. Following the 1404 siege the castle is taken over by the French and the heir apparent Charles donates it to Bernard de Coarraze. The castle is regained by the De Castelnau family through alliances and will remain their belonging until the 18th century. From then on Castet Naü castle will be abandoned, dismantled and forgotten. In 1996 Jacques Omnès buys the ruins it and starts major restoration leading to a full reconstruction of the castle. This essay's purpose is to emphasize historical knowledge and architecture features of this building. The main goal is to assess knowledge and list the actual owner's works and repairs to keep a record. This dissertation constitutes a first approach of the site, and exposes the bases for archaeological studies of the building. Using architectural items, remaining utilities and based on the care brought into the construction this study tried to portray the resident's social position and connections. Correlation between archives and actual collected ground data was the only way to put forward the Lords of Castet Naü and their noble family lineage. As an opening point archaeological analyses of the furniture tries to compare informations in order to perceive and understand the Castet Naü d’Azun elite's way of life.; Situé dans le département des Hautes-Pyrénées, le Castet Naü d’Azun est un château de montagne, à la frontière de l’Aragon et du Béarn. Il tenait une position stratégique au village d’Arras, point d’entrée de la Bigorre. Maillon du système défensif du Lavedan, il contrôle les flux sur ce carrefour économique. Le château est fondé entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle dans un effort comtal visant à structurer les frontières. Ce que semble confirmer les sources documentaires, l’étude du lot monétaire et les caractéristiques architecturales. Une seconde phase de construction est amorcée entre la fin du XIVe siècle et le début du XVe siècle, dans le contexte de l’occupation anglaise de la Bigorre. Possession de la famille de Castelnau depuis les origines, en 1402 Jean de Béarn en est dit seigneur. Suite au siège de 1404, le château est pris par la couronne de France et le Dauphin Charles en fait donation à Bernard de Coarraze. Le château revient dans la famille de Castelnau par alliance et elle en conservera la seigneurie jusqu’au XVIIIe siècle. Le Castet Naü est ensuite démantelé puis finit par être abandonné. En 1996, Jacques Omnès rachète les ruines et amorce une politique de restauration monumentale avec pour objectif de reconstruire le château dans son ensemble. Ce devoir était l’occasion de revenir sur les connaissances historiques et architecturales de cet édifice. L’objectif principal était de faire un bilan des connaissances mais encore un inventaire des reprises du propriétaire actuel afin d’en garder le souvenir. Ce mémoire constitue une première approche du site et présente les bases d’une étude d’archéologie du bâti. À partir des caractéristiques architecturales, de l’équipement domestique, du soin apporté au château, cette étude a essayé de cerner le statut social de ses résidants. La corrélation entre sources d’archives et données de terrain était le moyen d’essayer de revenir sur les seigneurs du Castet Naü et leur lignage nobiliaire. En ouverture, une analyse du mobilier archéologique a tenté de mettre en perspective les informations pour essayer de percevoir le mode de vie des élites du Castet Naü d’Azun.

Understanding the process leading to the construction of a city requires a multidisciplinary approach. Herein are included disciplines such as archeology, history, mathematics, geography and geomatic. The sources should be diverse (archaeological, written, tax, iconographic, planimetric) and the scales varied, from the house to the territory. The city of Saint-Antonin-Noble-Val, whose development was closely related to the hydrographic network management, was the second largest city of Rouergue in the Late Middle Ages; it constitutes this research lab-area. With the example of this monastic town, a new methodology developed to study medieval urban phenomenon is provided. In order to perceive the dynamics of urban space over time, both medieval and modern tax sources, traditionally used for landscape study, are modeled as adjacency graphs of the plots. The comparison between the cadastral allotment of the Late Middle Ages and the XIXth century is achieved using the graph theory and its intersections with available archaeological data; it allows to approach the arrangement modalities of an urban area., La compréhension des processus conduisant à la construction d’une ville nécessite une approche pluridisciplinaire, dont les prismes utilisés ici sont l’archéologie, l’histoire, les mathématiques, la géographie et la géomatique. Les sources doivent être multiples, archéologiques, écrites, fiscales, iconographiques, planimétriques et les échelles variées, de la maison au territoire. La ville de Saint-Antonin-Noble-Val, deuxième agglomération du Rouergue au bas Moyen Âge, dont le développement est étroitement lié à la gestion du réseau hydrographique, constitue l’espace-laboratoire de cette recherche. Ce bourg monastique représente un véritable creuset pour la mise en place d’une nouvelle méthodologie élaborée pour étudier le phénomène urbain médiéval. Les sources fiscales médiévales et modernes, traditionnellement utilisées pour l’étude des paysages, sont modélisées sous forme de graphes d’adjacence des parcelles afin de percevoir les dynamiques de l’espace urbain sur le temps long. La comparaison des parcellaires entre le bas Moyen Âge et le XIXe siècle, rendue possible par l’utilisation de la théorie des graphes et le croisement avec les données archéologiques, permet d’approcher les modalités d’aménagement d’un territoire urbain.

International audience; Entre 1998 et 2004, un collectif de chercheurs issus de la Société HADES et de l’Université de Toulouse II -Le Mirail s’est attaché à décrypter le paysage monumental et l’histoire des pouvoirs dans un modeste village du nord du Rouergue, Mouret, entre le XIe siècle et la fin de l’Epoque moderne. Une approche multidisciplinaire a permis de confronter plusieurs types de données : archéologiques, architecturales, archivistiques (chartes seigneuriales, actes notariés, compoix, etc.) et de restituer l’image d’une coseigneurie, c’est-à-dire d’une seigneurie collective, sur la longue durée. Mouret a en effet possédé jusqu’à quatre châteaux relevant de pouvoirs différents (Le Castelvieil, le château de La Servayrie, le Château-Mage et le château de Reilhac), alors que seulement deux d’entre eux subsistent encore. A la fin du Moyen Age et probablement avant, au sein d’un vaste territoire, le village avec ses châteaux apparaît comme un centre de pouvoirs qui regroupe, non seulement des familles seigneuriales, mais aussi une petite société à leur service. La population paysanne, quant à elle, reste avant tout dispersée dans les mas (fermes, hameaux), qui caractérisent encore l’habitat actuel.

Lagrasse est une des fondations carolingiennes du Midi. Située dans le comté de Carcassonne, elle connut un destin original car elle se retrouva dans l'orbite des comtes "catalans" au Xe lorsque la dynastie des comtes goths de Carcassonne s'éteignit au nord des Pyrénées et n'eut de postérité qu'au sud. Elle devint alors un sanctuaire dynastique pour les comtes de Besalu, de Cerdagne ou de Barcelone. Cette histoire est encore à l'oeuvre à la fin du XIe siècle quand un comte de Barcelone la réforma grâce à une donation à l'abbaye marseillaise de Saint-Victor de Marseille. L'article fait le point sur ces allers-retours de par et d'autre des Pyrénées et sur ces aspects méconnus de l'histoire de Lagrasse, à travers une relecture des sources les plus précoces.

National audience; Conclusions des Journées d'études de Lagrasse.

Actes du colloque international de Toulouse; International audience; L'introduction de la brique crue moulée en Gaule méridionale à partir du VIe s. avant notre ère doit être rattachée à des influences diverses et croisées, probablement en relation avec les différents courants d'importation : en premier lieu sont touchés les habitats protohistoriques échelonnés le long de la côte méditerranéenne. Si la brique crue est surtout attestée dans l'architecture des maisons voire dans la construction des remparts, les briques, qu'elles soient de format rectangulaire ou carré, sont aussi très fréquemment employées seules ou associées à d'autres matériaux, dans divers dispositifs de la vie quotidienne. On les retrouve comme pavage de sol et dans la plupart des aménagements domestiques les plus usuels (four, foyer, banquette). Nous traiterons séparément brique modelée et brique moulée, chaque technique relevant de types de sociétés et de modèles architecturaux différents, sans qu'il y ait forcément passage de l'une à l'autre.