At the beginning of March 2020, South Africa (59 million inhabitants) was hit by the pandemic of COVID-19 and soon became the most affected country in Africa by the SARS-CoV-2 virus. From one single case on March 5th, the number of cases increased rapidly, forcing the South-African Government to swiftly react and place the country under strict lockdown for six weeks. The strategy of the South African Government bore fruits with a contained spread of the virus. If the number of positive cases at the end of the lockdown reached 5647, the number of fatal casualties was limited to 103 deaths. The lockdown was overall well respected, even if serious problems of food supply soon occurred in informal settlements, leading to riots and confrontation with security forces. Indeed, populations were obedient, but not being able to practice sport or outdoors activities appeared heavy. The constant fear of the poorest not to have enough money to pay rent and buy food (even if the Government organised food parcels' distributions), and to find less and less work was echoed by the fear of losing jobs among those more privileged. Despite the risk of an economic crisis, the South African Government has continued on the reasonable path of containing the pandemic with ending the lockdown at a slow pace, in five phases.Début mars 2020, l’Afrique du Sud (59 millions d’habitants) est touchée par la pandémie de COVID-19 pour vite devenir le pays d’Afrique le plus contaminé par le virus SARS-CoV-2. D’un cas positif le 5 mars, le nombre de cas a augmenté rapidement, forçant le gouvernement sud-africain à réagir rapidement en plaçant le pays en confinement strict pendant six semaines. La stratégie du gouvernement sud-africain a porté ses fruits en limitant la propagation du virus. Si le nombre de cas positifs confirmés à la fin du confinement, le 30 avril, a atteint 5 647, le nombre de morts connus dû au virus s’est limité à 103. Le confinement fut en général bien respecté, même s’il a été entaché de sérieux problèmes de ravitaillement en nourriture dans les bidonvilles, donnant lieu à des émeutes et des échauffourées avec les forces de l’ordre. Les populations ont été obéissantes, même s’il fut difficile de ne pas pouvoir sortir et pratiquer un sport ou des activités de plein air. La peur constante des plus démunis de ne pas avoir assez d’argent pour payer le loyer ou acheter de la nourriture (même si le gouvernement a organisé des distributions de colis de ravitaillement) et de ne pouvoir travailler a trouvé écho chez les plus avantagés qui redoutaient de perdre leur emploi. La plus grande crainte était pour tous de tomber malade ou qu’un membre de la famille soit infecté. Grâce à l’interdiction des boissons alcoolisées, la violence domestique semblait avoir diminué, surtout dans les zones les plus pauvres. Les personnes, qui étaient confinées avec des membres de leur famille, étaient systématiquement plus optimistes que celles qui étaient confinées seules. Les confinées en famille avaient des journées remplies d’activités interpersonnelles (une fois qu’elles avaient fini de travailler/étudier à distance), alors que les personnes seules étaient plus impliquées dans des activités génératrices d’anxiété comme lire, regarder les nouvelles tout au long de la journée et réfléchir à la situation. Malgré le risque d’une crise économique, le gouvernement sud-africain a décidé de continuer sur la voie raisonnable du contrôle de la pandémie en déconfinant de façon très lente la population, avec un plan en cinq phases.