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Les rayons UV présentent une menace pour l’intégrité génomique. Face aux dommages causés par les UV, les cellules possèdent le mécanisme de réparation par excision de nucléotides (NER pour Nucleotide Excision Repair). Celui-ci est conservé au sein des eucaryotes, ce qui permet d’utiliser la levure Saccharomyces cerevisiae comme organisme modèle. Dans les cellules, l’ADN est compacté par des protéines, ce qui forme la chromatine. Cette compaction entrave l’accès aux dommages pour la NER. Afin de permettre la réparation, un remodelage de la compaction est nécessaire. Par ailleurs, les gènes des ARN ribosomiques (ADNr) présentent deux états de chromatine selon leur activité transcriptionnelle. L’ADN des gènes inactifs est compacté. Les gènes activement transcrits ne présentent pas de compaction. Des études antérieures du laboratoire ont permis d’établir que le blocage de la transcription par les dommages UV entraine la formation d’une compaction « temporaire » de ces gènes. Afin de pouvoir élucider les mécanismes de ce remodelage de la chromatine, il faut pouvoir déterminer les acteurs protéiques qui interviennent. Dans cet objectif, une approche protéomique originale a été choisie. Elle permet la purification du gène d’intérêt sous forme d’un fragment de chromatine pour étudier sa composition en protéines (protéome) par spectrométrie de masse. Ce projet constitue le coeur de ma thèse de doctorat. Mes travaux de recherche ont permis de déterminer un protéome des ADNr de cellules irradiées aux UVC. J’ai montré que les protéines de remodelage de la chromatine et celles des processus à l’ADN sont sensibles aux conditions de purification. De plus, la comparaison des protéomes avant et après irradiation aux UVC a conduit à l’identification de protéines candidates pour leur implication dans le processus de la NER. Certaines d’entre-elles ont été testées et apparaissent prometteuses. Ces résultats, encore préliminaires, ouvrent la voie pour des recherches futures où le

Vulcanodinium rugosum, a recently described species, produces pinnatoxins. The IFR-VRU-01 strain, isolated from a French Mediterranean lagoon in 2010 and identified as the causative dinoflagellate contaminating mussels in the Ingril Lagoon (French Mediterranean) with pinnatoxin-G, was grown in an enriched natural seawater medium. We tested the effect of temperature and salinity on growth, pinnatoxin-G production and chlorophyll a levels of this dinoflagellate. These factors were tested in combinations of five temperatures (15, 20, 25, 30 and 35 °C) and five salinities (20, 25, 30, 35 and 40) at an irradiance of 100 µmol photon m−2 s−1. V. rugosum can grow at temperatures and salinities ranging from 20 °C to 30 °C and 20 to 40, respectively. The optimal combination for growth (0.39 ± 0.11 d−1) was a temperature of 25 °C and a salinity of 40. Results suggest that V. rugosum is euryhaline and thermophile which could explain why this dinoflagellate develops in situ only from June to September. V. rugosum growth rate and pinnatoxin-G production were highest at temperatures ranging between 25 and 30 °C. This suggests that the dinoflagellate may give rise to extensive blooms in the coming decades caused by the climate change-related increases in temperature expected in the Mediterranean coasts.