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Syrian crisis started as a domestic uprising against President Bashar-ul-Assad, and soon engulfed not only the neighbouring states, but also extraregional great powers. This study tries to anatomise the crisis by addressing the nature of the actors lying at domestic, regional, and system levels, who have rendered the conflict its multifaceted nature. The main question this study addresses is: What are the actors and factors that have contributed to the complexity of the Syrian Civil War and why has this conflict degenerated into a prolonged violent engagement between different groups? While using the theoretical prism of contentious theory of civil war developed by Adrian Florea and in-depth qualitative case study as methodological tool, this study hypothesizes that grievances at the domestic level have resulted in the onset of the conflict in Syria, which was later exacerbated and prolonged by the rise of ISIS and strategic competition among the regional and system level powers. The study concludes that, though the crisis is not over yet, increasing interests and overtures by Saudi Arabia and the domestic growing Syrian animosity towards Iran has opened new avenues for regional and extraregional involvement in the post-conflict reconstruction for effective governance, peace, and stability in Syria., La crise syrienne a commencé comme un soulèvement interne contre le président Bashar-ul-Assad, et a rapidement englouti non seulement les États voisins, mais aussi les grandes puissances extrarégionales. Cette étude tente d'anatomiser la crise en abordant la nature des acteurs aux niveaux national, régional et systémique, qui ont rendu le conflit sa nature multiforme. La principale question abordée dans cette étude est la suivante: quels sont les acteurs et facteurs qui ont contribué à la complexité de la guerre civile syrienne et pourquoi ce conflit a-t-il dégénéré en un engagement violent prolongé entre différents groupes? Tout en utilisant le prisme théorique de la théorie contentieuse de la guerre civile développée par Adrian Florea et une étude de cas qualitative approfondie comme outil méthodologique, cette étude émet l'hypothèse que les griefs au niveau national ont entraîné le déclenchement du conflit en Syrie, qui a ensuite été exacerbé. et prolongé par la montée de Daech et la concurrence stratégique entre les puissances régionales et systémiques. L'étude conclut que, bien que la crise ne soit pas encore terminée, les intérêts et les ouvertures croissantes de l'Arabie saoudite et l'animosité croissante des Syriens à l'égard de l'Iran ont ouvert de nouvelles voies pour l'implication régionale et extrarégionale dans la reconstruction post-conflit pour une gouvernance efficace, la paix et stabilité en Syrie.

Since 2008 general elections environment for democracy in the country is becoming conducive with each passing day, thus resulting in democratic consolidation. Sub-systemic institutionalisation in the form of structural and constitutional development (eighteenth amendment), and sociological institutionalisation in the form of normative and perceptional development about democracy being a normal and natural process are important steps in democratic consolidation. This study intends to explore the causality relation between the Eighteenth Constitutional Amendment and the processes of democratic consolidation in Pakistan. It seeks to answer the question that how is 18th Amendment nurturing democratic norms and institutions, and why is it taken as an optimistic factor for democratic consolidation in Pakistan. The study hypothesizes that conceptualization and operationalization of the semantics of 18th Amendment., Depuis les élections générales de 2008, l'environnement de la démocratie dans le pays devient chaque jour plus propice, entraînant ainsi une consolidation démocratique. L'institutionnalisation sous-systémique sous la forme d'un développement structurel et constitutionnel (dix-huitième amendement) et l'institutionnalisation sociologique sous la forme d'un développement normatif et perceptif du fait que la démocratie est un processus normal et naturel sont des étapes importantes de la consolidation démocratique. Cette étude vise à explorer la relation de causalité entre le dix-huitième amendement constitutionnel et les processus de consolidation démocratique au Pakistan. Il cherche à répondre à la question de savoir comment le 18e amendement nourrit les normes et les institutions démocratiques, et pourquoi est-il considéré comme un facteur optimiste pour la consolidation démocratique au Pakistan. L'étude émet l'hypothèse que la conceptualisation et l'opérationnalisation de la sémantique du 18e amendement.

Cyber sovereignty means that states have authority within a fixed boundary to devise rules, laws, and norms about behaviour of individuals, institutions, applications, and other actors and factors in the cyberspace. This idea is intrinsically associated with information security propagated by China, which is a broader concept and is not only limited to defending networks, computers, and confidentialitydealt by the Western idea of cyber securitybut also includes controlling and filtering content in the cyberspace and the communication tools, especially the ones that may damage the government and create schisms in the society. China's ultimate objective remains to try to establish a multilateral global cyber orderwithin the ambit of rule of lawbased upon nationalised cyberspace, mutual respect, non-interference in the internal affairs of other states, cyber sovereignty, and mutual honour. An order based upon the principles of equality and justice where every state, small or big, will be having fair share in the management of the cyberspace. This is an exploratory and explanatory study conducted using content analysis in which data is drawn from primary and secondary sources. It tries to conceptualise the idea of China's cyber sovereignty and notes that how is China utilising it to make the cyberspace in its image and develop a global cyber orderin stark contrast to the Western and US image of the cyber order., La cybersouveraineté signifie que les États ont le pouvoir, à l'intérieur d'une frontière fixe, d'élaborer des règles, des lois et des normes sur le comportement des individus, des institutions, des applications et d'autres acteurs et facteurs dans le cyberespace. Cette idée est intrinsèquement associée à la sécurité de l'information propagée par la Chine, qui est un concept plus large et qui ne se limite pas seulement à la défense des réseaux, des ordinateurs et de la confidentialité traités par l'idée occidentale de la cybersécurité, mais comprend également le contrôle et le filtrage des contenus dans le cyberespace et les outils de communication. , en particulier ceux qui peuvent endommager le gouvernement et créer des schismes dans la société. L'objectif ultime de la Chine reste d'essayer d'établir un cyberordre mondial multilatéral dans le cadre de l'État de droit fondé sur le cyberespace nationalisé, le respect mutuel, la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États, la cybersouveraineté et l'honneur mutuel. Un ordre fondé sur les principes d'égalité et de justice où chaque État, petit ou grand, aura sa juste part dans la gestion du cyberespace. Il s'agit d'une étude exploratoire et explicative menée à l'aide d'une analyse de contenu dans laquelle les données sont tirées de sources primaires et secondaires. Il tente de conceptualiser l'idée de la cybersouveraineté de la Chine et note comment la Chine l'utilise pour faire du cyberespace à son image et développer un cyberordre mondial en contraste frappant avec l'image occidentale et américaine du cyberordre.

International audience; With the signing of several lucrative deals on oil, gas, currency, and other bilateral and multilateral arrangements, Sino-Russian relations over the last three decades have reached unprecedented levels. However, as China begins to translate its economic influence in Central Asia into political one, Russia started feeling uneasy about losing its traditional sphere of influence in its 'Near-Abroad.' After the unveiling of 'One Belt One Road' (OBOR) initiative in 2013, President Putin, a year later, announced the 'Eurasian Economic Union' (EAEU). This was a calculated geopolitical decision on the part of Russia to rescue Central Asia from falling entirely in the Chinese sphere of influence. Against this backdrop, the regional order invites a deep sense of mistrust because there is a lack of realization on the part of both states as to where one's limits end and the other's begin. In the light of these developments, this study endeavors to address the question that why is Russia allowing China to expand its influence in Central Asia despite the growing economic asymmetry between them and what are the areas of convergence and divergence between them? The study hypothesizes that China and Russia have adopted the policy of competitive collaboration-cooperation where there exists convergence and competition when it comes to divergence of interests-in Central Asia.; Avec la signature de plusieurs accords lucratifs sur le pétrole, le gaz, la monnaie et d'autres accords bilatéraux et multilatéraux, les relations sino-russes au cours des trois dernières décennies ont atteint des niveaux sans précédent. Cependant, alors que la Chine commence à traduire son influence économique en Asie centrale en une influence politique, la Russie a commencé à se sentir mal à l'aise de perdre sa sphère d'influence traditionnelle dans son « Near-Abroad ». Après le dévoilement de l'initiative « One Belt One Road » (OBOR) en 2013, le président Poutine, un an plus tard, a annoncé l'« Union économique eurasienne » (EAEU). Il s'agissait d'une décision géopolitique calculée de la part de la Russie pour éviter que l'Asie centrale ne tombe entièrement dans la sphère d'influence chinoise. Dans ce contexte, l'ordre régional invite à un profond sentiment de méfiance parce qu'il y a un manque de prise de conscience de la part des deux États quant à l'endroit où s'arrêtent les limites de l'un et où commencent celles de l'autre. A la lumière de ces évolutions, cette étude s'attache à répondre à la question : pourquoi la Russie permet-elle à la Chine d'étendre son influence en Asie centrale malgré l'asymétrie économique croissante entre elles et quelles sont les zones de convergence et de divergence entre elles ? L'étude fait l'hypothèse que la Chine et la Russie ont adopté la politique de collaboration concurrentielle-coopération là où il existe une convergence et une concurrence lorsqu'il s'agit de divergence d'intérêts-en Asie centrale.

War spins the wheels of history. It changes societies, alters lives, and brings about new dimensions to inflict more brutality on human beings. This is what happened in the aftermath of World War II, when the advent of the nuclear weapons set about a chapter of sophisticated and lethal warfare. Conventional war between the great powers has since been antiquated. It only puts to display the apparent capabilities of the adversary so that deterrence remains intact. War has now become multilevel and multi-dimensional. In such a case hybrid warfare strategy comes to play-which falls under the third dimension of warfare and includes application of both conventional and non-conventional means. It becomes lethal because it brings together the use of technology and cognition to bring about destruction and disruption. Crimean annexation by Russia is used as a case study in this paper which discusses the threat perception levels of the West which was a consequence of the event. On the other hand, the Strategic Interaction theory examines the asymmetric dimension of warfare which a weaker party undertakes in order to subdue or challenge its adversity. To put all this in context, India and Pakistan both being nuclear states do not directly confront each other by conventional means; rather they opt for the non-conventional means. The doctrinal change and rapid military modernization drive by India creates security dilemma for Pakistan. This paper studies that how India has employed hybrid warfare strategy against Pakistan, what are the vulnerabilities of Pakistan that India is exploiting and can exploit, how Pakistan can confront this type of warfare., La guerre fait tourner les roues de l'histoire. Il change les sociétés, modifie des vies et apporte de nouvelles dimensions pour infliger plus de brutalité aux êtres humains. C'est ce qui s'est passé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'avènement des armes nucléaires a déclenché un chapitre de guerre sophistiquée et meurtrière. La guerre conventionnelle entre les grandes puissances a depuis été désuète. Il ne met en évidence que les capacités apparentes de l'adversaire pour que la dissuasion reste intacte. La guerre est maintenant devenue multiniveau et multidimensionnelle. Dans un tel cas, la stratégie de guerre hybride entre en jeu - qui relève de la troisième dimension de la guerre et comprend l'application de moyens à la fois conventionnels et non conventionnels. Cela devient mortel parce qu'il associe l'utilisation de la technologie et de la cognition pour provoquer la destruction et la perturbation. L'annexion de la Crimée par la Russie est utilisée comme étude de cas dans cet article qui discute des niveaux de perception de la menace de l'Occident qui était une conséquence de l'événement. D'autre part, la théorie de l'interaction stratégique examine la dimension asymétrique de la guerre qu'une partie plus faible entreprend pour maîtriser ou défier son adversité. Pour mettre tout cela dans son contexte, l'Inde et le Pakistan étant tous deux des États nucléaires, ne s'affrontent pas directement par des moyens conventionnels; ils optent plutôt pour les moyens non conventionnels. Le changement doctrinal et la rapidité de la modernisation militaire de l'Inde créent un dilemme sécuritaire pour le Pakistan. Cet article étudie comment l'Inde a utilisé une stratégie de guerre hybride contre le Pakistan, quelles sont les vulnérabilités du Pakistan que l'Inde exploite et peut exploiter, comment le Pakistan peut faire face à ce type de guerre.

Open Access; International audience; From being one of the biggest proponents of nonalignment to becoming a state aspiring to be a regional hegemon, India has gone through a huge doctrinal transformation in its strategic thinking. This paper addresses evolution of this transformation while detailing major military doctrines such as Nehru doctrine, Sunderji doctrine, Cold-Start doctrine, Indian Maritime doctrine, Indian Land Warfare doctrine, and Indian Joint Armed Forces doctrine. This continuous doctrinal transformation aims at seeking a more synchronized modernization of the military, creating synergy to fill operational gaps and enhance agility for swift manoeuvrability under a nuclear overhang. The study concludes that under the present BJP government, Nehruvian influence over Indian strategic thought has reduced significantly and therefore ultimately led to the design and adaptation of more hawkish strategies-such as Land-Warfare Doctrine 2018, hybrid warfare, surgical strike stratagem-which are contrary to the behaviour of a responsible nuclearweapon state.; D'être l'un des plus grands partisans du non-alignement à devenir un État aspirant à être un hégémon régional, l'Inde a traversé une énorme transformation doctrinale dans sa réflexion stratégique. Cet article traite de l'évolution de cette transformation tout en détaillant les principales doctrines militaires telles que la doctrine Nehru, la doctrine Sunderji, la doctrine du démarrage à froid, la doctrine maritime indienne, la doctrine de la guerre terrestre indienne et la doctrine des forces armées interarmées indiennes. Cette transformation doctrinale continue vise à rechercher une modernisation plus synchronisée de l'armée, créant une synergie pour combler les lacunes opérationnelles et améliorer l'agilité pour une manœuvrabilité rapide sous un surplomb nucléaire. L'étude conclut que sous le gouvernement actuel du BJP, l'influence néhruvienne sur la pensée stratégique indienne s'est considérablement réduite et a donc finalement conduit à la conception et à l'adaptation de stratégies plus bellicistes - telles que la doctrine de la guerre terrestre 2018, la guerre hybride, le stratagème de frappe chirurgicale contrairement au comportement d'un État responsable de l'arme nucléaire.

International audience; Relative decline of the United States, rise of the rest, challenges posed by the non-state actors, proliferating violent crises in different regions, unstoppable environmental degradation, and the unabated growth of the populist tendencies are few of the issues transpiring at the system level. This paper tries to dissect this transformation, while also highlighting that how and why is China trying and willing to take on the leading role in the regional and international milieu. How does China view the world and what is the Chines image of the world order? The study elaborates Neo-Confucianism and Tianxia (All under Heaven) systems in order to enlarge upon the Chinese view of the world.; Le déclin relatif des États-Unis, la montée du reste, les défis posés par les acteurs non étatiques, la prolifération des crises violentes dans différentes régions, la dégradation imparable de l'environnement et la croissance sans relâche des tendances populistes sont quelques-uns des problèmes qui se posent au niveau du système . Cet article tente de disséquer cette transformation, tout en soulignant que comment et pourquoi la Chine essaie et veut assumer un rôle de premier plan dans le milieu régional et international. Comment la Chine voit-elle le monde et quelle est l'image chinoise de l'ordre mondial? L'étude élabore les systèmes néo-confucianistes et Tianxia (Tous sous le ciel) afin d'élargir la vision chinoise du monde.

The United States pursuing the realist prescription during the cold war helped maintain the balance of power and thus 'peace' among the competing great powers. In the post-cold war era it divorced some of realist assumptions-most importantly the prudential consideration-and pursued hegemonic policies which not only alienated its allies but also created apprehensions among other great powers about US ambitious grand designs. By pursuing such policies it has challenged not only the legitimacy of certain institutions established since Second World War (like United Nations), but also the institutions being established since Treaty of Westphalia (like state sovereignty). The study postulates that struggle for power and great power politics that had gone to the back-benches for some time during 1990s is very much alive and back in the post 9/11 era generally, and in the past decade specifically, establishing the prominence of enduring legacy of Realism., Les États-Unis poursuivant la prescription réaliste pendant la guerre froide ont contribué à maintenir l'équilibre des forces et donc la «paix» entre les grandes puissances concurrentes. Dans la période de l'après-guerre froide, il a dissocié certaines des hypothèses réalistes - surtout la considération prudentielle - et a poursuivi des politiques hégémoniques qui non seulement aliénaient ses alliés, mais ont également suscité des appréhensions parmi d'autres grandes puissances au sujet des grands projets ambitieux des États-Unis. En poursuivant de telles politiques, il a remis en question non seulement la légitimité de certaines institutions établies depuis la Seconde Guerre mondiale (comme les Nations Unies), mais aussi les institutions mises en place depuis le Traité de Westphalie (comme la souveraineté des etats). L'étude postule que la lutte pour le pouvoir et la politique des grandes puissances qui était passée aux banquettes arrière pendant un certain temps au cours des années 1990s est très vivante dans l'ère post 9/11 en général, et dans la dernière décennie en particulier, établissant la proéminence de héritage durable du réalisme.

How does leadership in the United States specifically affect its foreign policy decision-making towards Pakistan? Using the poliheuristic theory of decision-making, this paper explores how idiosyncratic factors such as leaders' perceptions, past experiences, and ideological orientations-along with the dynamic geopolitical environment of the world-affect the US foreign policy making process. It argues that the role of leadership increases when issues involve high-risk situations-for example after the 9/11 attacks, President Bush was autonomous 'enough' to devise the national security strategy vis-à-vis Pakistan. In a low-risk situation the role of leadership is either constrained by different actors, or the leadership utilizes the same actors such as the US Congress as leverage against Pakistan to entice or force it to bring its policy in line with the US national interests as perceived by the decision-makers., Comment le leadership aux États-Unis affecte-t-il spécifiquement ses décisions de politique étrangère envers le Pakistan? En utilisant la théorie poliheuriste de la prise de décision, cet article explore comment des facteurs idiosyncratiques tels que les perceptions des dirigeants, les expériences passées et les orientations idéologiques - ainsi que l'environnement géopolitique dynamique du monde - affectent le processus d'élaboration de la politique étrangère des États-Unis. Il fait valoir que le rôle du leadership augmente lorsque les problèmes impliquent des situations à haut risque - par exemple après les attentats du 11 septembre, le président Bush était «suffisamment» autonome pour concevoir la stratégie de sécurité nationale vis-à-vis du Pakistan. Dans une situation à faible risque, le rôle du leadership est soit limité par différents acteurs, soit le leadership utilise les mêmes acteurs tels que le Congrès américain comme levier contre le Pakistan pour inciter ou le forcer à aligner sa politique sur les intérêts nationaux américains. perçus par les décideurs.

This study focuses on the growth of transnational forces and increased global interdependence in the Post-Cold War period, posing serious challenges to conservative regimes in the Middle East-manifested by popular uprisings for economic and political change, beginning 2010 in Tunisia. Since then the Arab states of Middle East are in turmoil. The situation has become complex due to the presence of Al-Qaeda network and ISIS ('Islamic' State of Iraq and Syria) radicals in the Middle East and Mediterranean region. Such non state extremists groups are a collective threat to future Europe also. On the other hand various countries of the Middle East and gulf region, have been engaged in waging the proxy wars against each other in order to achieve their specific objectives. Geographically, historically and politically Turkey has been a bridge between Middle East and Europe. The underlying assumption of this study establishes Turkey's matured foreign policy not only as a model for struggling states of the Muslim World but holds keys to emerging threats to Europe. The study explores possibilities of Turkey to be central player not only for the resolution of regional issues but also as an active player at the global level., Cette étude se concentre sur la croissance des forces transnationales et l'interdépendance mondiale accrue dans la période de l'après-guerre froide, posant de sérieux défis aux régimes conservateurs au Moyen-Orient, qui se manifestent par des soulèvements populaires pour le changement économique et politique, à partir de 2010 en Tunisie. Depuis lors, les États arabes du Moyen-Orient sont en ébullition. La situation est devenue complexe en raison de la présence du réseau Al-Qaïda et des radicaux de l'EI (État «islamique» d'Irak et de Syrie) au Moyen-Orient et dans la région méditerranéenne. De tels groupes extrémistes non étatiques constituent également une menace collective pour l'Europe future. D'un autre côté, divers pays du Moyen-Orient et de la région du golfe se sont engagés dans des guerres par procuration les uns contre les autres afin d'atteindre leurs objectifs spécifiques. Géographiquement, historiquement et politiquement, la Turquie a été un pont entre le Moyen-Orient et l'Europe. L'hypothèse sous-jacente de cette étude établit la politique étrangère mûrie de la Turquie non seulement comme un modèle pour les États en difficulté du monde musulman, mais détient les clés des menaces émergentes pour l'Europe. L'étude explore les possibilités de la Turquie d'être un acteur central non seulement pour la résolution des problèmes régionaux, mais aussi en tant qu'acteur actif au niveau mondial.

Since the flight of a kite by some Chinese, thousands of years ago, the UAVs have developed to the level of unleashing immeasurable destruction even without endangering the life of the "man in the loop". This paper traces the history of the drones in the modern times while focussing on the American utilisation of the UAVs in the wars of the twenty-first century. Drones basically address the "friction" element of the war. While analysing the technical aspects of the UAVs, the article assesses the revolution these have brought in the conduct of the warfare. There are issues of collateral damage being labelled against the use of UAVs, but there is no denying the fact that these are the best weapons available in the arsenal to minimise the number of civilian casualties-as compared with the manned aircrafts and the casualties caused by the missiles fired from the aircraft carriers at times stationed hundreds of miles away. Pilotless target aircraft (PTA), Reconnaissance UAVs, and Strike UAVs or UCAVs are the three main types of Drones according to their function. The advantages of the UAVs over the manned aircrafts are the performance of dull, dirty, and dangerous work, their development and use being economical, their tactical advantage of not endangering the life of the controller, and most recently their use in the civilian arena like the flood relief activities, monitoring of the borders, reconnaissance of the areas after accidents or natural disasters, etc. Biggest challenges in the development of the drones are enhancing the endurance and autonomy of the UAVs, in-flight refuelling, increasing the payload capacity, having less numbers of satellites, and most importantly the issues related with the international law and the attached ethical issues. With the successful tests of Burraq, Pakistan has also joined the club of the states developing the UAVs and the race is still "on"., Depuis le vol d'un cerf-volant par certains chinois, il y a des milliers d'années, les drones se sont développés au point de déclencher une destruction incommensurable même sans mettre en danger la vie de «l'homme dans la boucle». Cet article retrace l'histoire des drones à l'époque moderne tout en se concentrant sur l'utilisation américaine des drones dans les guerres du XXIe siècle. Les drones traitent essentiellement de l'élément «friction» de la guerre. Tout en analysant les aspects techniques des drones, l'article évalue la révolution qu'ils ont apportée dans la conduite de la guerre. Il y a des problèmes de dommages collatéraux étiquetés contre l'utilisation d'UAV, mais on ne peut nier le fait que ce sont les meilleures armes disponibles dans l'arsenal pour minimiser le nombre de victimes civiles-par rapport aux avions habités et les pertes causées par les missiles tirés des porte-avions se trouvaient parfois à des centaines de kilomètres de distance. Les avions cibles sans pilote (PTA), les drones de reconnaissance et les drones de frappe ou UCAV sont les trois principaux types de drones en fonction de leur fonction. Les avantages des drones par rapport aux avions habités sont la performance d'un travail ennuyeux, sale et dangereux, leur développement et leur utilisation étant économiques, leur avantage tactique de ne pas mettre en danger la vie du contrôleur, et plus récemment leur utilisation dans l'arène civile comme les activités de secours contre les inondations, la surveillance des frontières, la reconnaissance des zones après des accidents ou des catastrophes naturelles, etc. Les plus grands défis dans le développement des drones sont l'amélioration de l'endurance et l'autonomie des drones, le ravitaillement en vol, l'augmentation de la capacité de charge utile, avoir moins de satellites, et surtout les problèmes liés au droit international et aux problèmes éthiques qui y sont associés. Avec les tests réussis de Burraq, le Pakistan a également rejoint le club des États qui développent les drones et la course est toujours "lancée".

This paper deals with the causal relation between military spending and economic growth of a state. There are three schools of thought on this issue: military spending promotes economic growth; it retards economic growth; and there exists no causal relations between the two. Pakistan's military spending – being indispensable because of the existing threat perception – has been considered as a burden on the national economy. This paper argues that military spending as part of the budgetary expenditure does not all go in the drain. Its role in the economic development of Pakistan – if less in economic growth – cannot be neglected. However, their indirect impact on the economic growth of Pakistan has been substantial. Technological advancement, provision of security, military's social uplift projects which positively affect the 'health' of the economy, military's ancillary institutions like Fauji Foundation, Bahria Foundation, Shaheen Foundation, Army Welfare Trust (AWT) are performing their role directly in the economic growth of the state. Importantly, Arms trade internationally has been contributing trillions of dollars in various states economies. This paper suggests that defence industrial capacity and efficiency can be improved in order to increase the output, which in turn, would help the state's economy by earning millions of dollars through arms sale at the international arena and by ensuring the continued supply of necessary equipment to its armed forces, especially in the times of crises – which in turn, may not only ensure the security of the Pakistan, but also reducing the political leverage being held by great powers on Pakistan. To achieve the target, as a first step, efficient planning be done so as to make the defence industry self-sufficient, and in the long-run to strengthen it to support the overall military spending. This way, it would not only contribute to the economic development, but also in the economic growth of Pakistan., Cet article traite de la relation causale entre les dépenses militaires et la croissance économique d'un État. Il existe trois écoles de pensée sur cette question: les dépenses militaires favorisent la croissance économique; il retarde la croissance économique; et il n'existe aucune relation causale entre les deux. Les dépenses militaires du Pakistan - indispensables en raison de la perception actuelle de la menace - ont été considérées comme un fardeau pour l'économie nationale. Cet article soutient que les dépenses militaires dans le cadre des dépenses budgétaires ne vont pas toutes à l'égout. Son rôle dans le développement économique du Pakistan - s'il est moindre dans la croissance économique - ne peut être négligé. Cependant, leur impact indirect sur la croissance économique du Pakistan a été considérable. Les progrès technologiques, la fourniture de la sécurité, les projets de renforcement social de l'armée qui affectent positivement la `` santé '' de l'économie, les institutions auxiliaires de l'armée comme la Fondation Fauji, la Fondation Bahria, la Fondation Shaheen, l'Army Welfare Trust (AWT) jouent directement leur rôle dans la croissance économique de l'État. Surtout, le commerce international des armes a apporté des milliards de dollars dans les économies de divers États. Ce document suggère que la capacité et l'efficacité de l'industrie de la défense peuvent être améliorées afin d'augmenter la production, ce qui à son tour aiderait l'économie de l'État en gagnant des millions de dollars grâce à la vente d'armes sur la scène internationale et en assurant l'approvisionnement continu des équipements nécessaires pour ses forces armées, en particulier en temps de crise - qui à son tour peuvent non seulement assurer la sécurité du Pakistan, mais aussi réduire l'influence politique détenue par les grandes puissances sur le Pakistan. Pour atteindre cet objectif, dans un premier temps, une planification efficace doit être effectuée afin de rendre l'industrie de la défense autosuffisante et, à long terme, de la renforcer pour soutenir les dépenses militaires globales. De cette façon, cela contribuerait non seulement au développement économique, mais aussi au croissance économique du Pakistan.

Pak–US relations have best been described as a ‘professional wrestling match’. Their interests have converged and diverged historically resulting in an ‘on-again-off-again’ sort of relationship. It is not a ‘love-hate’ relationship – as some scholars have espoused – it is an interest based business. This paper evaluates the American national interest vis-à-vis Pakistan by using the neoclassical realist lenses. Peering at the history and looking beyond 2014, one may point out certain factors that will shape the American foreign policy towards Pakistan in the near-future. American national interest during the cold war was its desperate desire to use Pakistan against Soviet Union and Pakistan’s desperate desire to strengthen it militarily and economically against India. Promotion of the democracy and preventing the region to go nuclear took the top position in the list of prioritises of the American foreign policy formulation in the post-cold war era. In the post-9/11 era, the two were brought closer by the American desperate desire to use Pakistan against terrorists (and the ‘elements or actors’ threatening American interests) and Pakistan’s desperate desire to strengthen itself against the threats, both internal and external. In post 2014 era, the list of the national interests may be long, but preventing the region from becoming a launching-pad for the terrorist attacks on the West will take the top position. In the backdrop of the NATO’s withdrawal from Afghanistan, the United States will be wishing to use the shortest route out of the region – passing through Pakistan. Unlike the general perception, Pakistan has also been trying to pursue its national ‘self’ interest in the anarchic international system: Pakistan’s opening up to China – despite American criticism – its refusal to send troops to Korean War in 1950s, its decision to pursue the nuclear program imbibing extreme American pressure, are few of the examples from history. Both Pakistan and United States had their best and worst times together but they have always realised the fact that a ‘divorce’ is not in the interests of either the states., Les relations entre le Pakistan et les États-Unis ont été mieux décrites comme un «match de lutte professionnelle». Leurs intérêts ont convergé et divergé historiquement, ce qui a abouti à une sorte de relation «on-again-off-again». Ce n’est pas une relation «d’amour-haine» - comme certains chercheurs l’ont épousé - c’est une entreprise basée sur les intérêts. Cet article évalue l'intérêt national américain vis-à-vis du Pakistan en utilisant les lentilles réalistes néoclassiques. En examinant l'histoire et en regardant au-delà de 2014, on peut souligner certains facteurs qui façonneront la politique étrangère américaine envers le Pakistan dans un proche avenir. L'intérêt national américain pendant la guerre froide était son désir désespéré d'utiliser le Pakistan contre l'Union soviétique et le désir désespéré du Pakistan de le renforcer militairement et économiquement contre l'Inde. La promotion de la démocratie et la prévention du nucléaire dans la région ont pris la première place dans la liste des priorités de la formulation de la politique étrangère américaine dans l'après-guerre froide. Dans l'ère post-11 septembre, les deux ont été rapprochés par le désir désespéré des États-Unis d'utiliser le Pakistan contre les terroristes (et les `` éléments ou acteurs '' menaçant les intérêts américains) et le désir désespéré du Pakistan de se renforcer contre les menaces, à la fois internes et externe. Après 2014, la liste des intérêts nationaux peut être longue, mais empêcher la région de devenir une rampe de lancement pour les attaques terroristes contre l'Occident prendra la première place. Dans le contexte du retrait de l’OTAN d’Afghanistan, les États-Unis souhaiteront emprunter la route la plus courte hors de la région - en passant par le Pakistan. Contrairement à la perception générale, le Pakistan a également essayé de poursuivre son `` propre '' intérêt national dans le système international anarchique: l'ouverture du Pakistan à la Chine - malgré les critiques américaines - son refus d'envoyer des troupes à la guerre de Corée dans les années 1950, sa décision de poursuivre programme nucléaire imprégné de la pression américaine extrême, ne sont que quelques exemples de l'histoire. Le Pakistan et les États-Unis ont connu leurs meilleurs et leurs pires moments ensemble, mais ils ont toujours réalisé qu’un «divorce» n’était dans l’intérêt ni de l’un ni de l’autre.

Syrian crisis started as a domestic uprising against President Bashar-ul-Assad, and soon engulfed not only the neighbouring states, but also extraregional great powers. This study tries to anatomise the crisis by addressing the nature of the actors lying at domestic, regional, and system levels, who have rendered the conflict its multifaceted nature. The main question this study addresses is: What are the actors and factors that have contributed to the complexity of the Syrian Civil War and why has this conflict degenerated into a prolonged violent engagement between different groups? While using the theoretical prism of contentious theory of civil war developed by Adrian Florea and in-depth qualitative case study as methodological tool, this study hypothesizes that grievances at the domestic level have resulted in the onset of the conflict in Syria, which was later exacerbated and prolonged by the rise of ISIS and strategic competition among the regional and system level powers. The study concludes that, though the crisis is not over yet, increasing interests and overtures by Saudi Arabia and the domestic growing Syrian animosity towards Iran has opened new avenues for regional and extraregional involvement in the post-conflict reconstruction for effective governance, peace, and stability in Syria., La crise syrienne a commencé comme un soulèvement interne contre le président Bashar-ul-Assad, et a rapidement englouti non seulement les États voisins, mais aussi les grandes puissances extrarégionales. Cette étude tente d'anatomiser la crise en abordant la nature des acteurs aux niveaux national, régional et systémique, qui ont rendu le conflit sa nature multiforme. La principale question abordée dans cette étude est la suivante: quels sont les acteurs et facteurs qui ont contribué à la complexité de la guerre civile syrienne et pourquoi ce conflit a-t-il dégénéré en un engagement violent prolongé entre différents groupes? Tout en utilisant le prisme théorique de la théorie contentieuse de la guerre civile développée par Adrian Florea et une étude de cas qualitative approfondie comme outil méthodologique, cette étude émet l'hypothèse que les griefs au niveau national ont entraîné le déclenchement du conflit en Syrie, qui a ensuite été exacerbé. et prolongé par la montée de Daech et la concurrence stratégique entre les puissances régionales et systémiques. L'étude conclut que, bien que la crise ne soit pas encore terminée, les intérêts et les ouvertures croissantes de l'Arabie saoudite et l'animosité croissante des Syriens à l'égard de l'Iran ont ouvert de nouvelles voies pour l'implication régionale et extrarégionale dans la reconstruction post-conflit pour une gouvernance efficace, la paix et stabilité en Syrie.

Since 2008 general elections environment for democracy in the country is becoming conducive with each passing day, thus resulting in democratic consolidation. Sub-systemic institutionalisation in the form of structural and constitutional development (eighteenth amendment), and sociological institutionalisation in the form of normative and perceptional development about democracy being a normal and natural process are important steps in democratic consolidation. This study intends to explore the causality relation between the Eighteenth Constitutional Amendment and the processes of democratic consolidation in Pakistan. It seeks to answer the question that how is 18th Amendment nurturing democratic norms and institutions, and why is it taken as an optimistic factor for democratic consolidation in Pakistan. The study hypothesizes that conceptualization and operationalization of the semantics of 18th Amendment., Depuis les élections générales de 2008, l'environnement de la démocratie dans le pays devient chaque jour plus propice, entraînant ainsi une consolidation démocratique. L'institutionnalisation sous-systémique sous la forme d'un développement structurel et constitutionnel (dix-huitième amendement) et l'institutionnalisation sociologique sous la forme d'un développement normatif et perceptif du fait que la démocratie est un processus normal et naturel sont des étapes importantes de la consolidation démocratique. Cette étude vise à explorer la relation de causalité entre le dix-huitième amendement constitutionnel et les processus de consolidation démocratique au Pakistan. Il cherche à répondre à la question de savoir comment le 18e amendement nourrit les normes et les institutions démocratiques, et pourquoi est-il considéré comme un facteur optimiste pour la consolidation démocratique au Pakistan. L'étude émet l'hypothèse que la conceptualisation et l'opérationnalisation de la sémantique du 18e amendement.

Twenty-first century has seen a rise of populism resulting into downgrading the quality of democracies in several states including the United States, Britain, Italy, Brazil, South Africa, India, Turkey, the Philippines, and Pakistan. States’ transformation from authoritarianism to liberal democracies passing through the phase of electoral democracy is usually achieved through processes involving preventing democratic breakdown, preventing democratic erosion, and completing democracy. In recent years, liberal democracies are facing a challenge of populism from within which has boosted the process of de-democratisation or democratic backsliding. Why are democracies giving rise to populist leadership at the first place? While applying qualitative research methods, this study explores populism in the historical context, particularly in the USA. It hypothesizes that the interplay between demand and supply of populist leaders and inherent weaknesses in democracy as an institution are giving rise to populism as a phenomenon. This introduction of binaries in politics – us versus them, common man versus elite, nationalist versus anti-nationalist, citizens versus outsiders, patriots versus traitors, white Christians versus coloured populations – led to the rise of populist leaders in the United States., Le XXIe siècle a vu une montée du populisme entraînant une dégradation de la qualité des démocraties dans plusieurs États, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde, la Turquie, les Philippines et le Pakistan. La transformation des États de l'autoritarisme aux démocraties libérales en passant par la phase de démocratie électorale est généralement réalisée par des processus impliquant la prévention de l'effondrement démocratique, la prévention de l'érosion démocratique et l'achèvement de la démocratie. Ces dernières années, les démocraties libérales sont confrontées au défi du populisme de l'intérieur qui a accéléré le processus de dé-démocratisation ou de recul démocratique. Pourquoi les démocraties donnent-elles naissance à un leadership populiste en premier lieu ? Tout en appliquant des méthodes de recherche qualitatives, cette étude explore le populisme dans le contexte historique, en particulier aux États-Unis. Il émet l'hypothèse que l'interaction entre la demande et l'offre de dirigeants populistes et les faiblesses inhérentes à la démocratie en tant qu'institution donnent naissance au populisme en tant que phénomène. Cette introduction de binaires dans la politique - nous contre eux, l'homme ordinaire contre l'élite, le nationaliste contre l'antinationaliste, les citoyens contre les étrangers, les patriotes contre les traîtres, les chrétiens blancs contre les populations de couleur - a conduit à la montée des dirigeants populistes aux États-Unis.

From being one of the biggest proponents of nonalignment to becoming a state aspiring to be a regional hegemon, India has gone through a huge doctrinal transformation in its strategic thinking. This paper addresses evolution of this transformation while detailing major military doctrines such as Nehru doctrine, Sunderji doctrine, Cold-Start doctrine, Indian Maritime doctrine, Indian Land Warfare doctrine, and Indian Joint Armed Forces doctrine. This continuous doctrinal transformation aims at seeking a more synchronized modernization of the military, creating synergy to fill operational gaps and enhance agility for swift manoeuvrability under a nuclear overhang. The study concludes that under the present BJP government, Nehruvian influence over Indian strategic thought has reduced significantly and therefore ultimately led to the design and adaptation of more hawkish strategies-such as Land-Warfare Doctrine 2018, hybrid warfare, surgical strike stratagem-which are contrary to the behaviour of a responsible nuclearweapon state., D'être l'un des plus grands partisans du non-alignement à devenir un État aspirant à être un hégémon régional, l'Inde a traversé une énorme transformation doctrinale dans sa réflexion stratégique. Cet article traite de l'évolution de cette transformation tout en détaillant les principales doctrines militaires telles que la doctrine Nehru, la doctrine Sunderji, la doctrine du démarrage à froid, la doctrine maritime indienne, la doctrine de la guerre terrestre indienne et la doctrine des forces armées interarmées indiennes. Cette transformation doctrinale continue vise à rechercher une modernisation plus synchronisée de l'armée, créant une synergie pour combler les lacunes opérationnelles et améliorer l'agilité pour une manœuvrabilité rapide sous un surplomb nucléaire. L'étude conclut que sous le gouvernement actuel du BJP, l'influence néhruvienne sur la pensée stratégique indienne s'est considérablement réduite et a donc finalement conduit à la conception et à l'adaptation de stratégies plus bellicistes - telles que la doctrine de la guerre terrestre 2018, la guerre hybride, le stratagème de frappe chirurgicale contrairement au comportement d'un État responsable de l'arme nucléaire.

Narratives are used by the states to create an environment in which foreign policy takes place. The US, over the years, has framed the war on terror and its relations with Pakistan in a specific way to justify its foreign policy goals. It has used coercion as well as enticements in order to force Pakistan to fulfill its foreign policy wish-list. Pakistan which has over the years been on the receiving end of these narratives has displayed unprecedented counter-narrative strategy. Applying Neoclassical Realism as a theoretical paradigm, this paper maps the continuity and change in the narrative and counter-narrative strategies of the US and Pakistan., Les récits sont utilisés par les États pour créer un environnement dans lequel la politique étrangère se déroule. Les États-Unis, au fil des ans, ont encadré la guerre contre le terrorisme et ses relations avec le Pakistan d'une manière spécifique pour justifier ses objectifs de politique étrangère. Il a recouru à la coercition et aux incitations pour forcer le Pakistan à respecter sa liste de souhaits en matière de politique étrangère. Le Pakistan, qui a été au fil des ans la cible de ces récits, a fait preuve d'une stratégie de contre-récit sans précédent. Appliquant le réalisme néoclassique en tant que paradigme théorique, cet article trace la continuité et le changement dans les stratégies narratives et contre-narratives des États-Unis et du Pakistan.

This paper deals with the causal relation between military spending and economic growth of a state. There are three schools of thought on this issue: military spending promotes economic growth; it retards economic growth; and there exists no causal relations between the two. Pakistan's military spending – being indispensable because of the existing threat perception – has been considered as a burden on the national economy. This paper argues that military spending as part of the budgetary expenditure does not all go in the drain. Its role in the economic development of Pakistan – if less in economic growth – cannot be neglected. However, their indirect impact on the economic growth of Pakistan has been substantial. Technological advancement, provision of security, military's social uplift projects which positively affect the 'health' of the economy, military's ancillary institutions like Fauji Foundation, Bahria Foundation, Shaheen Foundation, Army Welfare Trust (AWT) are performing their role directly in the economic growth of the state. Importantly, Arms trade internationally has been contributing trillions of dollars in various states economies. This paper suggests that defence industrial capacity and efficiency can be improved in order to increase the output, which in turn, would help the state's economy by earning millions of dollars through arms sale at the international arena and by ensuring the continued supply of necessary equipment to its armed forces, especially in the times of crises – which in turn, may not only ensure the security of the Pakistan, but also reducing the political leverage being held by great powers on Pakistan. To achieve the target, as a first step, efficient planning be done so as to make the defence industry self-sufficient, and in the long-run to strengthen it to support the overall military spending. This way, it would not only contribute to the economic development, but also in the economic growth of Pakistan., Cet article traite de la relation causale entre les dépenses militaires et la croissance économique d'un État. Il existe trois écoles de pensée sur cette question: les dépenses militaires favorisent la croissance économique; il retarde la croissance économique; et il n'existe aucune relation causale entre les deux. Les dépenses militaires du Pakistan - indispensables en raison de la perception actuelle de la menace - ont été considérées comme un fardeau pour l'économie nationale. Cet article soutient que les dépenses militaires dans le cadre des dépenses budgétaires ne vont pas toutes à l'égout. Son rôle dans le développement économique du Pakistan - s'il est moindre dans la croissance économique - ne peut être négligé. Cependant, leur impact indirect sur la croissance économique du Pakistan a été considérable. Les progrès technologiques, la fourniture de la sécurité, les projets de renforcement social de l'armée qui affectent positivement la `` santé '' de l'économie, les institutions auxiliaires de l'armée comme la Fondation Fauji, la Fondation Bahria, la Fondation Shaheen, l'Army Welfare Trust (AWT) jouent directement leur rôle dans la croissance économique de l'État. Surtout, le commerce international des armes a apporté des milliards de dollars dans les économies de divers États. Ce document suggère que la capacité et l'efficacité de l'industrie de la défense peuvent être améliorées afin d'augmenter la production, ce qui à son tour aiderait l'économie de l'État en gagnant des millions de dollars grâce à la vente d'armes sur la scène internationale et en assurant l'approvisionnement continu des équipements nécessaires pour ses forces armées, en particulier en temps de crise - qui à son tour peuvent non seulement assurer la sécurité du Pakistan, mais aussi réduire l'influence politique détenue par les grandes puissances sur le Pakistan. Pour atteindre cet objectif, dans un premier temps, une planification efficace doit être effectuée afin de rendre l'industrie de la défense autosuffisante et, à long terme, de la renforcer pour soutenir les dépenses militaires globales. De cette façon, cela contribuerait non seulement au développement économique, mais aussi au croissance économique du Pakistan.

Pak–US relations have best been described as a ‘professional wrestling match’. Their interests have converged and diverged historically resulting in an ‘on-again-off-again’ sort of relationship. It is not a ‘love-hate’ relationship – as some scholars have espoused – it is an interest based business. This paper evaluates the American national interest vis-à-vis Pakistan by using the neoclassical realist lenses. Peering at the history and looking beyond 2014, one may point out certain factors that will shape the American foreign policy towards Pakistan in the near-future. American national interest during the cold war was its desperate desire to use Pakistan against Soviet Union and Pakistan’s desperate desire to strengthen it militarily and economically against India. Promotion of the democracy and preventing the region to go nuclear took the top position in the list of prioritises of the American foreign policy formulation in the post-cold war era. In the post-9/11 era, the two were brought closer by the American desperate desire to use Pakistan against terrorists (and the ‘elements or actors’ threatening American interests) and Pakistan’s desperate desire to strengthen itself against the threats, both internal and external. In post 2014 era, the list of the national interests may be long, but preventing the region from becoming a launching-pad for the terrorist attacks on the West will take the top position. In the backdrop of the NATO’s withdrawal from Afghanistan, the United States will be wishing to use the shortest route out of the region – passing through Pakistan. Unlike the general perception, Pakistan has also been trying to pursue its national ‘self’ interest in the anarchic international system: Pakistan’s opening up to China – despite American criticism – its refusal to send troops to Korean War in 1950s, its decision to pursue the nuclear program imbibing extreme American pressure, are few of the examples from history. Both Pakistan and United States had their best and worst times together but they have always realised the fact that a ‘divorce’ is not in the interests of either the states., Les relations entre le Pakistan et les États-Unis ont été mieux décrites comme un «match de lutte professionnelle». Leurs intérêts ont convergé et divergé historiquement, ce qui a abouti à une sorte de relation «on-again-off-again». Ce n’est pas une relation «d’amour-haine» - comme certains chercheurs l’ont épousé - c’est une entreprise basée sur les intérêts. Cet article évalue l'intérêt national américain vis-à-vis du Pakistan en utilisant les lentilles réalistes néoclassiques. En examinant l'histoire et en regardant au-delà de 2014, on peut souligner certains facteurs qui façonneront la politique étrangère américaine envers le Pakistan dans un proche avenir. L'intérêt national américain pendant la guerre froide était son désir désespéré d'utiliser le Pakistan contre l'Union soviétique et le désir désespéré du Pakistan de le renforcer militairement et économiquement contre l'Inde. La promotion de la démocratie et la prévention du nucléaire dans la région ont pris la première place dans la liste des priorités de la formulation de la politique étrangère américaine dans l'après-guerre froide. Dans l'ère post-11 septembre, les deux ont été rapprochés par le désir désespéré des États-Unis d'utiliser le Pakistan contre les terroristes (et les `` éléments ou acteurs '' menaçant les intérêts américains) et le désir désespéré du Pakistan de se renforcer contre les menaces, à la fois internes et externe. Après 2014, la liste des intérêts nationaux peut être longue, mais empêcher la région de devenir une rampe de lancement pour les attaques terroristes contre l'Occident prendra la première place. Dans le contexte du retrait de l’OTAN d’Afghanistan, les États-Unis souhaiteront emprunter la route la plus courte hors de la région - en passant par le Pakistan. Contrairement à la perception générale, le Pakistan a également essayé de poursuivre son `` propre '' intérêt national dans le système international anarchique: l'ouverture du Pakistan à la Chine - malgré les critiques américaines - son refus d'envoyer des troupes à la guerre de Corée dans les années 1950, sa décision de poursuivre programme nucléaire imprégné de la pression américaine extrême, ne sont que quelques exemples de l'histoire. Le Pakistan et les États-Unis ont connu leurs meilleurs et leurs pires moments ensemble, mais ils ont toujours réalisé qu’un «divorce» n’était dans l’intérêt ni de l’un ni de l’autre.