Interactions between arbuscular mycorrhizal fungi (AMF) and plants are sensitive to a myriad of underlying factors, including soil chemistry and land-use disturbances. Here we address how two grassland ecosystems (Ozark glades vs. tallgrass prairies) in south-central USA have been impacted by legacy effects from land-use disturbances (e.g., fire suppression in glades and tillage, fertilizer, row cropping, and grazing in prairies) and geological substrate (acidic versus calcareous bedrock). We surveyed AMF on the roots of two native generalist host species [Ruellia humilis Nutt. and Schizachyrium scoparium (Michx.) Nash] as well as plants randomly selected from the plant community. Glades on calcareous bedrock had a higher pH than those on acidic bedrock, and AMF communities on all three root sample types varied between acidic and calcareous bedrock locations. In prairies, both bedrock types had a similar soil pH, and AMF communities on all three root sample types varied across remnant and disturbed prairies. Shifts in AMF composition across land-use history included shifts in dominant AMF genera, and some unique rare AMF taxa were restricted to only calcareous glades or remnant prairies. Our findings suggest that reseeding prairie plant communities on cultivated lands does not restore AMF communities. Restoration projects need to address the soil environment and community.Key words: arbuscular mycorrhizal fungi, geological substrate, land use disturbance, restoration, grasslands, plant community ecology.Les interactions entre les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) et les végétaux sont sensibles à une myriade de facteurs, dont la chimie du sol et les perturbations de l'utilisation des sols. Les auteurs ont examiné, ici, comment deux écosystèmes de prairies du centre-sud des États-Unis (les clairières d'Ozark vs les prairies à grandes graminées) ont été affectés par les effets hérités des perturbations de l'utilisation des sols (p. ex. suppression des incendies dans les clairières et le labour, la fertilisation, la culture en rang et le pâturage dans les prairies) et le substrat géologique (substrat rocheux acide vs calcaire). Ils ont examiné les CMA des racines de deux espèces généralistes indigènes [Ruellia humilis Nutt. et Schizachyrium scoparium (Michx.) Nash] de même que des plantes choisies au hasard parmi la communauté végétale. Les clairières assises sur un substrat rocheux calcaire présentaient un pH plus élevé que celles reposant sur un substrat rocheux acide, et les communautés de CMA des trois types d'échantillons de racines variaient en fonction des sites à substrats rocheux acides et calcaires. Dans les prairies, les deux types de substrats rocheux donnaient aux sols des pH similaires, et les communautés de CMA des trois types d'échantillons de racines variaient en fonction des prairies indigènes et perturbées. Des change-ments dans la composition des CMA en fonction de l'historique de l'utilisation des sols comprenaient des change-ments quant aux genres dominants de CMA, et quelques taxons rares uniques de CMA étaient limités aux clairières calcaires ou aux prairies indigènes seulement. Les résultats des auteurs suggèrent que le réensemencement des communautés végétales des prairies sur des sols cultivés ne rétablit pas les communautés de CMA. La restauration nécessite que l'on prenne en compte l'environnement et la communauté des sols. [Traduit par la Rédaction]Mots-clés : champignons mycorhiziens à arbuscules, substrat géologique, perturbation de l'utilisation des sols, restauration, prairie, écologie de la communauté végétale., IntroductionSoil microbes have significant effects onplant communities (Mills and Bever 1998; van der Heijden et al. 1998; Hartnett and Wilson 1999; Kardol et al. 2007). In multiple grassland systems, including [...]