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Des de la dècada dels noranta l'ocupació en els call center a Mèxic suposa un lloc de treball per a joves amb batxillerat o estudis universitaris a les principals ciutats mexicanes. En aquest treball donem compte d'una relativa diversitat de la mà d'obra i de les característiques de la precarietat en un sector adscrit a l'economia formal on, no obstant això, s'han documentat pràctiques laborals irregulars o al marge de la legalitat. Malgrat l'anterior, en un context de mercats laborals precaris, els call center apareixen com un “refugi” per a certs joves, per a professionals que han sofert acomiadaments i per a emigrants mexicans deportats d'Estats Units., Since the nineties, employment in call centers in Mexico has been a source of work for young people with baccalaureate or university studies in the main Mexican cities. In this work we report a relative diversity of the workforce and the characteristics of precariousness in a sector attached to the formal economy where, nevertheless, irregular labor practices have been documented, regardless of legality. Despite the above, in a context of precarious labor markets, call centers appear as a "refuge" for certain young people, for professionals who have suffered layoffs and for Mexican emigrants deported from the United States., Desde la década de los noventa el empleo en los call center en México supone una fuente de trabajo para jóvenes con bachillerato o estudios universitarios en las principales ciudades mexicanas. En este trabajo damos cuenta de una relativa diversidad de la mano de obra y de las características de la precariedad en un sector adscrito a la economía formal en donde, sin embargo, se han documentado prácticas laborales irregulares o al margen de la legalidad. A pesar de lo anterior, en un contexto de mercados laborales precarios, los call center aparecen como un “refugio” para ciertos jóvenes, para profesionales que han sufrido despidos y para emigrantes mexicanos deportados de Estados Unidos.

Pour l'Amérique latine, les années quatre-vingts ont été définies par la CEPAL comme la "décennie perdue", dominées par la crise financière, économique, sociale, liée notamment à l'endettement, et marquées globalement par une chute de la production et du revenu per-capita réel au-dessous du niveau atteint en 1980. Cette décennie est celle de la rupture forcée avec le modèle de développement "Cépalien", celle des politiques d'ajustement structurel et d'ouverture au marché mondial, celle de la reformulation des interventions de l'Etat et de son désengagement de la production directe. Cette révolution, qui est aussi celle des modèles de référence et des mentalités, est étroitement liée à la révolution générale industrielle et technologique mondiale et à la compétition accrue qu'elle instaure entre les économies nationales et les pôles les plus avancées (États-Unis, Japon, Europe). Le problème de la désindustrialisation et de la reconversion industrielle a d'ailleurs été en Amérique latine au cœur des débats sur les sorties de crise, et les politiques publiques de l'innovation et la capacité des États latino-américains à constituer les bases technologiques d'un développement endogène ont été sérieusement questionnées. Les innovations technologiques largement diffusées et implantées aujourd'hui dans les pays industriels sont relativement récentes en Amérique latine, où cette implantation se fait de manière hétérogène à l'intérieur des pays et des systèmes productifs ; elles se concentrent particulièrement dans certaines régions, dans certaines branches d'activités, dans certains types d'entreprises et d'administrations. Pourtant ce processus est doté d'une grande puissance et ses effets dépassent largement le simple cadre de l'économie globale de ces pays. La dynamique du système innovation-reconversion industrielle-ouverture aboutit également à une nouvelle géographie latino-américaine : à l'échelle du continent, elle accroît la distance entre pays forçant leur marche vers l'intégration au "premier Monde", comme le Mexique et pays enlisés dans la crise comme le Pérou ; à l'intérieur de chaque pays, elle change le poids et la qualité relative des régions, ouvrant une fracture entre zones d'industrie d'exportation et régions refuges et faisant se côtoyer territoires technopolitains et zones de pauvreté et d'exclusion.

Il s’agit ici d’analyser le fonctionnement des marchés internes du travail dans les usines de sous-traitance et d’étudier leur articulation avec le marché externe ; en effet, le degré de rigidité des marchés internes peut être un révélateur de la dynamique de l’emploi potentiel et réel des usines de sous-traitance. L’hypothèse est la suivante : même s’il existe des formes de régulation similaires, les usines de sous-traitance ont des caractéristiques propres qui les différencient des marchés ...

El telemarketing es un sector económico y un proceso laboral que crea la nueva geografía de la urbe post-industria. Esta industria empezó en los años 60 como un concepto innovador dentro de la economía fordista y se convirtió en los 90 en una actividad clave de la producción inmaterial. Miles de telemensajes son producidos diariamente desde y hacia un reducido espacio de la Ciudad de México en done se ubican los call centers. Los más de 20 mil trabajadores de la información emplean la más sofisticada tecnología en tanto que sus condiciones de trabajo son esencialmente precarias (salario, derechos, intensidad del trabajo) . Son habitantes de la periferia metropolitana, su capacidad de trabajo deriva de sus habilidades comunicativas, en tanto estudiantes universitarios . Su labor es básica para mantener los circuitos de valor de las grandes empresas e instituciones que dirigen y caracterizan la sociedad de la información., Telemarketing represents a economic sector and a labor process that creates the new post-industrial urban geography. This industry started in the sixties, as a innovative but restricted concept in the fordist economy, becoming in the nineties a key activity in the new inmaterial production. Thousands of telemessages are produced daily from and towards a confined space in Mexico City, where call centers are located. The more than 20 thousand information workers employ the most sophisticated technology whereas their labor conditions are precarious (wages, rights, work intensity) . They live in the urban periphery and their communicative abilities , as university students, are the core capability for this job. His task is a basic condition to maintain the value chain of big and global enterprises and institutions that characterizes and commands the information society.