Unilocular hydatid disease, caused by larvae of the tapeworm, Echinococcus granulosus, is endemic in the U.K. and Kenya. In the U.K., there are foci of human infection notably in the sheep-rearing areas of South Wales and North-West Scotland, where there is a correspondingly high prevalence in sheep and farm dogs. Red foxes may play a significant role in the sheep/dog cycle in Wales. In the Turkana region of North West Kenya, the incidence for human hydatidosis is the highest anywhere in the world. This is related, in part, to large numbers of heavily infected feral and domestic dogs. Silver backed and golden jackals also harbour the parasite, but wild, infected, intermediate hosts have not been found. The disease has a low prevalence in cattle, sheep and goats and, uniquely, man is a potential biological participant in the cyclic transmission of E. granulosus. In contrast, in Masailand (Southern Kenya), there is a low incidence in man, a high prevalence in domestic animals and a sylvatic cycle perpetuated between lions, Cape hunting dogs, jackals and a range of wild ungulates. A sheep/dog strain and a horse/ dog strain of E. granulosus have been identified in the U.K. Whereas the former strain is known to be infective to man, the precise host-specificity of the latter remains undetermined although indirect epidemiological evidence suggests a low infectivity to man. The strain picture emerging from Kenya indicates an unusually complex strain situation with the sheep/dog, human/dog and majority of goat/dog parasites being similar and probably infective to one another. The cattle/dog and, particularly the camel/dog parasites have major differences from the human/dog form and their status remains undefined, especially with regard to their potential infectivity to man., L’hydatidose (échinococcose uniloculaire) causée par la larve d'E .granulosus est endémique en Grande-Bretagne et au Kenya. Il existe en Grande-Bretagne des foyers notables d’infection dans les secteurs d’élevage ovin au sud du pays de Galles et au nord-ouest de l’Ecosse où existe une forte prévalence concordante entre moutons et chiens de ferme. Les renards peuvent jouer un rôle significatif dans le cycle mouton/chien au pays de Galles. Dans la région du Turkana au nord-ouest du Kenya, l’incidence humaine d’hydatidose est la plus forte du monde. Ceci est en partie lié au grand nombre de chiens errants et domestiques lourdement infestés. Les deux espèces de chacals hébergent le parasite, mais les hôtes intermédiaires sauvages restent inconnus. La prévalence est assez faible chez les bovins, moutons et chèvres et fait unique, l’homme participe potentiellement, comme hôte intermédiaire, au cycle de E. granulosus. Au contraire en pays Masai (sud du Kenya) l’incidence est faible chez l’homme et la prévalence forte chez les espèces domestiques. Un cycle selvatique se perpétue entre les lions, lycaons, chacals et divers ongulés sauvages. Une souche chien/mouton et une autre chien/cheval de E. granulosus ont été reconnues en Grande-Bretagne. Alors que la première souche est connue pour contaminer l’homme, la spécificité d’hôte précise de la seconde reste indéterminée, quoique des éléments épidémiologiques indirects suggèrent un pouvoir infectieux faible chez l’homme. Au Kenya, la situation des souches est plus confuse car les parasites chien/mouton, chien/homme et la majorité des parasites chien/chèvre sont semblables, et probablement inter-infectieux. Les parasites chien/bétail et surtout chien/dromadaire présentent des différences majeures de la forme chien/homme et leur situation reste mal définie, particulièrement sous l’aspect de la contagion à l’homme., McManus Donald Peter,Smyth James Desmond,Macpherson Calum N.L. The epidemiology of hydatid disease in the United Kingdom and Kenya . In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 40, n°2, 1985. pp. 217-223.