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Un programme de lutte commun contre les glossines et la trypanosomose a été mis en place le long de la frontière entre l’Ouganda et le Kenya depuis juillet 1991. Des combinaisons différentes utilisant piège à tsé-tsé, méthode du pour-on et chimiothérapie ont été utilisées. Ces différentes combinaisons de stratégie de lutte ont été testées dans la région de l’étude divisée en trois zones (A, B et C). Dans la zone A, la méthode du pour-on a été appliquée à une grande échelle, et les pièges à tsé-tsé (8-10 pièges/km2) et la chimiothérapie ont également été utilisés. Dans la zone B, seuls les pièges à tsé-tsé (8-10 pièges/km2) et la chimiothérapie ont été utilisés. Dans la zone C, l’ensemble du bétail a été traité dans toute la zone avec de l’acéturate de diminazène. Des pièges moins nombreux ont ensuite été posés (4-5 pièges/km2). Lors du suivi, le dépistage de 400 bovins dans chaque zone a eu lieu tous les trois mois et la densité apparente des tsé-tsé a été déterminée tous les mois. De juillet 1991 à mars 1997, des réductions dans la prévalence des trypanosomoses et dans la densité apparente des tsé-tsé, respectivement de 94 et 99,5 % dans la zone A, de 89 et 99,5 % dans la zone B et de 79 et 95 % dans la zone C ont pu être obtenues et conservées. Les espèces de trypanosomes prédominantes observées chez le bétail pendant la période étaient : T. vivax dans la zone A, T. vivax et T. congolense dans la zone B, et T. vivax, T. congolense et T. brucei dans la zone C. Glossina fuscipes fuscipes a été la seule espèce de mouche tsé-tsé attrapée. La stratégie de lutte la plus efficace a été l’application de pour-on à une grande échelle dans un premier temps, suivie par l’utilisation de pièges et une chimiothérapie régulière. Cependant, l’efficacité de la lutte a semblé être dépendante du niveau de la pression parasitaire, de la vitesse de réduction initiale de la densité glossinienne et de la durabilité de l’apport de matériel de lutte contre les mouches tsé-tsé et la trypanosomose pendant la campagne.

La majorité des documents et ouvrages relatifs à la lutte antiacridienne est consacrée aux produits insecticides; très peu traitent des techniques d'application et des matériels de traitement. Cet ouvrage a pour objectif de combler cette lacune. On y trouvera les principes de base régissant les pulvérisations, la description du matériel, notamment celui qui convient aux applications en ultra bas volume, ainsi que les techniques de traitement spécifiques à la lutte antiacridienne

La mission a permis de présenter le capteur de termites et les activités du laboratoire BIO-PRE du CIRAD-Forêt à des utilisateurs et partenaires potentiels

Après une description des dégâts, de l'épidémiologie, des moyens de lutte contre les principaux ravageurs du riz en Guyane, les auteurs expliquent les résultats obtenus ces dernières années en employant les méthodes de lutte raisonnée. En effet, des traitements répétés causaient des pullulations de plusieurs espèces de ravageurs, notamment delphacides. Diverses méthodes de piégeage d'insectes (¿filet fauchoir, piégeage lumineux, attractif à base de phéromone, plaques jaunes engluées) ¿ont été expérimentées pour suivre les populations nuisibles et utiles afin de déterminer le meilleur moment pour traiter. Grâce à ce suivi, le nombre des traitements a pu être réduit. Au lieu de 5 à 6 applications, on est parvenu à 1 ou 2. Un deuxième choix a été d'utiliser des produits plus doux à l'égard des auxiliaires. Des essais au diflubenzuron et au tébufénozide (traitements en végétation) et à l'imidaclopride (traitements des semences) ont donné des résultats encourageants. La mise en place d'une station d'expérimentation phytosanitaire, répondant aux normes de qualité européennes requises pour permettre prochainement l'homologation des produits de traitement est en cours. Une première étape vers la protection intégrée des cultures

Le changement de statut de #Aphis gossypii# dans de nombreux pays cotonniers a conduit à s'intéresser de plus près à cet insecte. L'étude des fluctuations des populations de ce puceron, les recherches sur ses déprédations nécessitent des outils expérimentaux performants et adaptés et la mise au point de méthodes d'échantillonnage fiables, simples pouvant être vulgarisées. Ce document fait le point sur les méthodes d'observation qu'il est actuellement possible d'utiliser : techniques de piégeage de pucerons ailés pour le suivi temporel et spatial des populations ; observations sur les pucerons au champ (échantillonnage des plants dans la parcelle, échantillonnage des feuilles sur le plant, critères d'observation)

Rhynchophorus palmarum (L.) est un charançon ravageur des palmiers très nuisible comme vecteur de la maladie de l'anneau rouge en Amérique Latine. Aujourd'hui, seule la lutte contre l'insecte est efficace contre la maladie. Celle-ci est réalisée en piégeant sélectivement l'insecte à l'aide d'appâts végétaux empoisonnés. Depuis 1991, l'emploi de phéromone synthétique (rhynchophorol), identifiée par l'INRA avec le CIRAD, accroît fortement l'efficacité des appâts végétaux. Mais la phéromone seule n'est guère attractive. L'identification des substances végétales synergistes du rhynchophorol présente donc un intérêt considérable. Elle permettra la formulation d'un attractif totalement synthétique, efficace sur les 2 sexes et d'emploi simple, outil que les palmiculteurs recherchent en vain depuis 50 ans. La démarche pragmatique engagée fin 94 a été poursuivie en 1995, avec le concours supplémentaire d'un chercheur espagnol de l'INIA (J. Esteban) qui a utilisé de nouveaux diffuseurs d'odeurs

Suite du rapport n. 2 (CP_SIC 709). La mise au point de synergistes synthétiques de la phéromone de Rhynchophorus palmarum (rhynchophorol) présente un intérêt considérable dans la lutte contre cet insecte, vecteur de la maladie de l'anneau rouge chez les palmiers. Les travaux ont été poursuivis en continuité directe des essais conduits fin 1995 par J. Esteban, qui avait montré l'efficacité du diffuseur breveté par l'INIA pour l'émission des mélanges kairomonaux. L'ajout d'une fraction "cocotier" au mélange de référence (S48) reproduisant la fraction très volatile de la canne à sucre en fermentation a conduit à des captures identiques au témoin lors d'un essai préliminaire. L'objectif principal du travail réalisé en 1996 a été de confirmer ce résultat et d'optimiser les mélanges synergiques de la phéromone ayant montré quelque efficacité

Etude menée sur la mortalité du scolyte du grain de café lorsqu'on pulvérise de l'endosulfan avec une pompe portative manuelle, en variant la quantité d'eau dans le traitement. Dans chaque parcelle expérimenté il a été prélevé 25 fruits perforés par les scolytes du grain de café. Les fruits ont été disséqués pour observer la mortalité des scolytes. Les analyses de variance sur la mortalité des adultes montrent qu'il y a effectivement une différence entre le témoin et les parcelles traitées. Indépendamment du volume d'eau utilisé, il est recommandé de ne pas dépasser une concentration de 595 grammes d'endosulfan par hectare

Ce document présente le second symposium international sur les techniques d'application des produits phytosanitaires au cours duquel 56 communications orales et 29 "posters" ont été présentés. Les thèmes des 8 sessions étaient : Emballage et formulations nouvelles des pesticides; Paramètres physiques de l'application; Amélioration des matériels d'application; Technique d'application et effets sur l'environnement; Santé et sécurité de l'applicateur; Réglementation en Europe et dans le monde; Protection des cultures et systèmes innovants; Relation entre l'expérimentation et les applications pratiques. Pendant le symposium, l'accent a été mis sur les nouveaux procédés de formulation, les moyens de diminuer la dérive de la pulvérisation, la maîtrise du matériel de pulvérisation. Ces améliorations visent à diminuer la pollution et à augmenter la sécurité de l'utilisateur.

Compte rendu très rapide de ce symposium au cours duquel 56 communications orales et 29 "posters" ont été présentés. Les thèmes des 8 sessions étaient : Emballage et formulations nouvelles des pesticides; Paramètres physiques de l'application; Amélioration des matériels d'application; Technique d'application et effets sur l'environnement; Santé et sécurité de l'applicateur; Réglementation en Europe et dans le monde; Protection des cultures et systèmes innovants; Relation entre l'expérimentation et les applications pratiques. Pendant le symposium, l'accent a été mis sur les nouveaux procédés de formulation, les moyens de diminuer la dérive de la pulvérisation, la maîtrise du matériel de pulvérisation. Ces améliorations visent à diminuer la pollution et à augmenter la sécurité de l'utilisateur

Mise en place d'une série d'expérimentations destinées à tester l'efficacité biologique de générateurs pyrotechniques d'insecticides (FUMIVAP) sur les mirides du cacaoyer. Le programme de l'expérimentation et le déroulement des essais réalisés dans la région du Mbam sont décrits. Le fonctionnement et l'efficacité des FUMIVAP sont analysés; une nouvelle mise au point s'avère nécessaire. Examen de la situation du Programme de recherche en entomologie du cacaoyer (tests de produits insecticides contre les mirides; évaluation de la résistance du matériel végétal à l'égard des mirides) et du caféier (inventaire des parasitoïdes du scolyte des fruits du caféier) au Cameroun

Une visite de trois jours a été proposée par la division Entomologie du CIRAD-CP au GOPDC (Government Oil Palm Development Corporation), afin de faire le point sur la situation sanitaire de la plantation de Kwae, ainsi que sur la qualité de la surveillance et des traitements chimiques réalisés par thermonébulisation. Cette visite s'inscrit dans l'historique de la plantation qui avait déjà connu une très forte défoliation sur plusieurs milliers d'hectares en 1987. Elle a permis d'apporter des rectifications et de rappeler certaines notions sur la surveillance phytosanitaire et sur les méthodes de traitement chimique qui ont été exposées lors des deux séminaires réalisés en 1988 et 1989 dans cette même plantation

L'intervention de sociétés de développement de la culture du coton et de chercheurs de différents pays au cours de cette réunion de coordination permet de faire le point des actions menées au cours de l'année écoulée en culture cotonnière et d'envisager des stratégies pour une protection phytosanitaire raisonnée, efficace. Pour chacun des pays d'Afrique occidentale représentés, un bilan de la campagne cotonnière 92/93 est dressé et les résultats d'essais phytosanitaires décrits. De nouveaux programmes de protection sont proposés avec les orientations à privilégier. Certains thèmes relatifs à la lutte contre les principaux ravageurs de cultures vivrières comme le maïs, le sorgho, les cultures maraîchères et le coton ont été également développés dans le sens d'une amélioration de la protection phytosanitaire de ces cultures annuelles

Ce document présente une synthèse des aspects phytosanitaires relatifs à la culture cotonnière au Nord-Cameroun. Dans la première partie, le complexe des ravageurs, extrêmement varié, est décrit dans son ensemble; l'accent est mis sur les déprédateurs économiquement importants : larves de lépidoptères, insectes piqueurs-suceurs et acariens. Au cours de la dernière décennie, l'évolution de l'entomofaune est surtout marquée par un développement important des populations d'insectes piqueurs-suceurs. Les ravageurs ont une double incidence économique : ils causent non seulement des pertes de production, assez faibles en comparaison des pays voisins, mais surtout la dépréciation de la fibre et des graines. La seconde partie précise les composantes de la protection phytosanitaire et montre l'évolution des programmes sous l'influence de trois facteurs principaux : les ravageurs en présence, l'aspect économique et le respect de l'environnement. Le programme de protection sur calendrier pratiqué depuis une quinzaine d'années en UBV (ultra bas volume) est actuellement remplacé par un programme technique TBV (très bas volume). Les autres points concernent les surfaces protégées, les techniques d'application et les insecticides

La majorité des documents et ouvrages relatifs à la lutte antiacridienne sont consacrés aux produits insecticides; très peu traitent des techniques d'application et des matériels de traitement. Cet ouvrage a pour objectif de combler cette lacune. On y trouvera les principes de base régissant les pulvérisations, la description du matériel, notamment celui qui convient aux applications en ultra bas volume, ainsi que les techniques de traitement spécifiques à la lutte antiacridienne. Destiné à tous ceux qui, de près ou de loin, sont confrontés aux problèmes acridiens et qui souhaitent maîtriser les techniques d'application, il leur permettra de tirer le meilleur parti des traitements, tout en minimisant leurs effets négatifs sur l'environnement.

On détermine l'effet d'applications de différents volumes d'un mélange insecticide/eau sur la mortalité des populations de scolytes. On utilise un pulvérisateur manuel. Il est possible de réduire la quantité d'eau dans le mélange sans diminuer l'efficacité du produit, ce qui en diminue par contre les coûts d'utilisation

Etude menée au Honduras de l'effet d'un traitement à l'endosulfan sur la mortalité du scolyte du grain de café (Hypothenemus hampei Ferr). L'endosulfan est appliqué à l'aide d'une pompe portative motorisée en variant la quantité d'eau utilisée pour l'application du traitement. La dispersion du produit a été obtenue par l'adaptation sur la pompe d'une plaque métallique comportant des orifices de diamètres différents. Dans les échantillons réalisés on a observé la mortalité des adultes après 5, 15, 30, 45 et 60 jours après l'application du traitement. Les analyses de variances ont montré des différences significatives entre les traitements dans les échantillons réalisés après 5, 15 et 45 jours. Il est recommandé lorsque l'on utilise une pompe motorisée d'asperger l'insecticide avec un volume de 150 litres pour 0,7 hectares

On détermine l'effet d'applications de différents volumes d'un mélange endosulfan (Thiodan 35 EC)/eau, à la dose unique de 1,7 l/ha, sur la mortalité des populations de scolytes. On utilise un pulvérisateur manuel. Les comptages des scolytes (adultes et larves) vivants et morts dans des échantillons de fruits perforés prélevés avant l'application et 7, 14, 28 et 42 jours après montrent que les 4 traitements à volumes différents ont la même efficacité. Il est donc possible de réduire la quantité d'eau dans le mélange sans diminuer l'efficacité du produit, ce qui en diminue par contre les coûts d'utilisation

Etude menée sur la mortalité du scolyte du grain de café lorsqu'on pulvérise de l'endosulfan avec une pompe portative manuelle, en variant la quantité d'eau dans le traitement. Dans chaque parcelle expérimentée il a été prélevé 25 fruits perforés par les scolytes du grain de café. Les fruits ont été disséqués pour observer la mortalité des scolytes. Les analyses de variance sur la mortalité des adultes montrent qu'il y a effectivement une différence entre le témoin et les parcelles traitées. Indépendamment du volume d'eau utilisé, il est recommandé de ne pas dépasser une concentration de 595 grammes d'endosulfan par hectare

Objectif de la mission effectuée à la Réunion: Gestion de l'antenne, aspects techniques rencontrés, observations générales, programme de travail, études économiques complémentaires

Ce manuel pratique au format de poche comporte les chapitres suivants : connaissance des mauvaises herbes (mono- et dicotylédones, annuelles, bisannuelles ou vivaces, notion de compétition); méthodes de désherbage (mécanique ou manuel, mesures préventives, pratiques culturales); appareils utilisés pour l'épandage des herbicides; périodes d'application et principaux herbicides; désherbage des cultures annuelles (céréales tropicales, plantes à tubercules, arachide, cotonnier) et des cultures pérennes (palmier et cocotier, caféier, cacaoyer, théier, bananier, ananas, canne à sucre, hévéa); cas particuliers; lexique

Ce document s'attache à décrire les éléments fondamentaux de la lutte antiacridienne, à dresser l'inventaire des principaux facteurs limitant l'efficacite des traitements chimiques et à proposer des mesures concrètes pour en améliorer les performances. Facteurs limitants des opérations : 1) décalage temporaire entre la signalisation et le traitement; 2) nécessité de disposer d'un métériel de lutte adaptable en fonction des caractéristiques variables des cibles; 3) efficacité différente des produits chimiques; 4) difficulté d'appliquer des normes de protection des travailleurs et des habitants, qui ont été mises au point pour d'autres régions du monde. Mesures préconisées : 1) réduire la gamme d'acridicides; 2) sélectionner les appareils d'épandage les plus fiables sur le terrain; 3) former les opérateurs sur le terrain; 4) prévoir un système de récompenses et de sanctions stimulant et des mesures de revalorisation de la fonction d'opérateur de terrain. L'ensemble du document est fondé sur l'étude récente du Service de la Protection des Végétaux du Tchad

Ce document a été utilisé comme support de cours de formation sur les pulvérisations en lutte antiacridienne. Il se compose de trois chapitres : 1 les principes de la pulvérisation 2 les équipements pour les pulvérisations UBV (ultra bas volume) et TBV (très bas volume) : équipements terrestres et équipements aériens 3 la stratégie des interventions en lutte antiacridienne : principes d'une stratégie générale et modes d'intervention

Cette mission a permis d'atteindre un triple objectif : - permettre d'améliorer l'utilisation de tous les pulvérisateurs (il y en aurait soixante-dix au moins) sur pot d'échappement en opération en Tunisie car ceux-ci étaient inadéquats à la lutte antiacridienne dans leur présentation initiale et certaines pièces étaient mal adaptées ou peu commodes à démonter; - en cas d'arrêt d'invasion du Criquet pèlerin, le matériel modifié peut être utilisé pour les traitements UBV contre d'autres ravageurs, notamment ceux de l'olivier; - permettre l'utilisation des stocks importants de malathion UBV 1 000 qui pourront ainsi servir pour les traitements contre les ravageurs de l'olivier (notamment le Dacus et le Psylle), cet insecticide étant homologué pour cet usage

Points abordés au cours de la mission: Amortissement, procédure d'évaluation de la valeur résiduelle, durée de vie de l'équipement et réparations, consommation en carburant et lubrifiant

La technique de stockage la plus largement employée, dans les pays du Sahel est le stockage en sacs en magasins. Pour bien se conserver les céréales et les graines en général doivent être : - propres, exemptes d'impurtés et d'insectes; - saines , avoir été récoltées à maturité et ne pas avoir subi d'echauffement avant les stockage; - bien séches, le métabolisme interne des graines et le développement des micro-organismes. En première approximation. Je rappelle que la vitesse de dégradation des céréales, double lorsque la température s'élève de 5¼C et double également lorque l'humidité augmente de 1,5 %