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The Channel is an area with a strong fisheries influence, mainly for the coastal countries but also more widely for the countries of Northern Europe. The ecological and economic impact of the exploitation of fisheries resources must be measured so that fishing remains a sustainable activity, taking into account the limits of the resource and its effect on the environment. To meet this need, EU Member States need to carry out scientific surveys at sea to assess the abundance and distribution of stocks, independently of data from commercial fisheries. To this end, the CGFS (Channel Ground Fish Survey) cruises serie is part of the European Fisheries Monitoring Programme, which provides a set of data on exploited stocks (maturity, size/age structure, recruitment indices). The time series initiated in 1988 is used annually by European stock assessment groups to infer the health of the main commercial species. Initially focused on the Eastern Channel, the CGFS now aims to cover the whole Channel to provide fishery-independent data in the Western area as well. The CGFS 2022 survey left Brest on 16 September to collect fishery-independent data for the assessment of living marine resources in the Channel using large vertical opening bottom trawls (GOV). For 33 days, 119 30-minute hauls were made during the day. Carried out on the N/O Thalassa, the CGFS campaign also enabled sampling and better knowledge of the entire ecosystem, and the implementation of an ecosystem approach to fisheries at Community level. Thus, the physico-chemical characteristics of the water, the phytoplankton and zooplankton communities, the abundance of fish eggs and the specific composition of nekton communities were measured and analysed throughout the campaign. The benthic fauna and top predators were also observed. The campaign made it possible to study the different types of waste and the structure of the habitat. The validated data will be transmitted at the end of the campaign to the national (S, La Manche est un secteur à forte influence halieutique, principalement pour les pays riverains mais également plus largement pour les pays de l'Europe du Nord. L'impact écologique et économique de l'exploitation des ressources halieutiques doit être mesuré afin que la pêche reste une activité durable tenant compte des limites de la ressource et de son effet sur l'environnement. Pour répondre à ce besoin, les états membres de l'Union Européenne doivent effectuer des campagnes scientifiques en mer pour évaluer l'abondance et la distribution des stocks, indépendamment des données issues des pêches commerciales. Dans ce but, la série de campagnes CGFS (Channel Ground Fish Survey) s'intègre dans le programme européen de suivi des ressources halieutiques, qui permet d'obtenir un ensemble de données relatives aux stocks exploités (maturité, structure en taille/âge, indices de recrutement). La série temporelle initiée en 1988 est utilisée chaque année par les groupes européens d'évaluation des stocks qui déduisent l'état de santé des principales espèces commerciales. Initialement concentrée sur la Manche Est, la CGFS vise désormais à couvrir toute la Manche pour pouvoir fournir des données indépendantes des pêcheries dans la zone Ouest également. La campagne CGFS 2022 est partie de Brest le 16 septembre, afin de collecter des données indépendantes des pêcheries permettant d'évaluer au chalut de fond à grande ouverture verticale (GOV) les ressources marines vivantes en Manche. Pendant 30 jours, 119 traits de chalut de 30 minutes ont été réalisés.conduite sur le N/O Thalassa, la campagne CGFS permet également un échantillonnage et une meilleure connaissance de l'ensemble de l'écosystème,et à la mise en place d'une approche écosystémique des pêches au niveau communautaire. Ainsi, les caractéristiques physico-chimiques de l'eau, les communautés de phytoplancton et zooplancton, l'abondance d'oeufs de poissons, la composition spécifique des communautés nectoniques furent mesurées