Dan L. Deckelbaum, Alexander Sender Liberman, Patrick Kyamanywa, Mathieu Rousseau, Marnie Goodwin Wilson, Adam L. Kushner, Kosar Khwaja, Landouald Ruhungande, Georges Ntakiyiruta, Evan G. Wong, Tarek Razek, and Marc Dakermandji
Trauma remains a leading cause of death worldwide. The development of trauma systems in low-resource settings may be of benefit. The objective of this study was to describe operative procedures performed for trauma at a tertiary care facility in Kigali, Rwanda, and to evaluate geographical variations and referral patterns of trauma care.We retrospectively reviewed all prospectively collected operative cases performed at the largest referral hospital in Rwanda, the Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK), between June 1 and Dec. 1, 2011, for injury-related diagnoses. We used the Pearson χ² and Fisher exact tests to compare cases arising from within Kigali to those transferred from other provinces. Geospatial analyses were also performed to further elucidate transfer patterns.Over the 6-month study period, 2758 surgical interventions were performed at the CHUK. Of these, 653 (23.7%) were for trauma. Most patients resided outside of Kigali city, with 337 (58.0%) patients transferred from other provinces and 244 (42.0%) from within Kigali. Most trauma procedures were orthopedic (489 [84.2%]), although general surgery procedures represented a higher proportion of trauma surgeries in patients from other provinces than in patients from within Kigali (28 of 337 [8.3%] v. 10 of 244 [4.1%]).To our knowledge, this is the first study to highlight geographical variations in access to trauma care in a low-income country and the first description of trauma procedures at a referral centre in Rwanda. Future efforts should focus on maturing prehospital and interfacility transport systems, strengthening district hospitals and further supporting referral institutions.Les traumatismes demeurent l’une des principales causes de décès dans le monde. La mise au point de systèmes de traumatologie dans des milieux défavorisés pourrait toutefois contribuer à améliorer la situation. Notre étude avait pour objectif de décrire les interventions chirurgicales pratiquées sur les victimes de traumatismes dans un établissement de soins tertiaires de Kigali, au Rwanda, et d’évaluer les variations géographiques et les habitudes d’orientation des patients dans le domaine de la traumatologie.Nous avons évalué rétroactivement les données recueillies de façon prospective sur l’ensemble des interventions réalisées au plus grand centre hospitalier régional du Rwanda, le Centre hospitalier universitaire de Kigali (CHUK), du 1er juin au 1er décembre 2011 pour les diagnostics liés à des blessures. Nous avons eu recours au test χ² de Pearson et au test exact de Fisher pour comparer les cas issus de la province de Kigali à ceux provenant d’autres provinces. Nous avons en outre effectué des analyses géospatiales afin de mieux comprendre les habitudes d’orientation des patients.Au cours des 6 mois de l’étude, 2758 interventions chirurgicales ont été pratiquées au CHUK, dont 653 (23,7 %) pour des traumatismes. La majorité des patients résidaient à l’extérieur de la capitale : 337 (58,0 %) d’entre eux avaient été transférés d’autres provinces, et 244 (42,0 %), d’ailleurs dans la province. Si la plupart des interventions chirurgicales étaient orthopédiques (489, soit 84,2 %), les patients d’autres provinces ont plus souvent subi des interventions générales que leurs compatriotes de la province de Kigali (28 sur 337, soit 8,3 %, par rapport à 10 sur 244, soit 4,1 %).À notre connaissance, il s’agit de la première étude mettant en lumière les variations géographiques de l’accès aux soins en traumatologie dans un pays à faible revenu et de la première description des interventions chirurgicales pratiquées sur des victimes de traumatismes dans un centre régional du Rwanda. Les travaux à venir devraient être axés sur le développement des systèmes de transport avant l’hospitalisation et entre les établissements, le renforcement des hôpitaux de district et l’augmentation du soutien aux centres régionaux.