Ce travail s’intéresse à la valorisation de deux plantes médicinales poussant à l’état spontané dans la région de Bechar (Matricaria pubescens (Desf.) et Rosmarinus officinalis L.) par l’études de leurs activités antimicrobienne et anti-oxydante et de leurs impacts sur la conservation du beurre et des dattes. L’activité anti-oxydante par le test du DPPH a montré que les H.E des deux plantes ont un pouvoir antioxydant (RSA % >à 84,5%) meilleur que celui des extraits (RSA % >à 79,6%). L’activité antimicrobienne a été étudiée vis-à-vis de six souches bactériennes et six souches fongiques. L’activité antibactérienne d’H.E de R. officinalis L. est meilleure comparativement à celle de M. pubescens (Desf.), avec une zone d’inhibition maximale de 30,5 mm pour E. faecalis avec l’H.E de R. officinalis L. En outre, les H.E des deux plantes exercent une activité antifongique remarquable. A.niger est la souche la plus sensible avec diamètre d’inhibition de 37 mm avec l’H.E de M. pubescens (Desf.). Les caractéristiques morphologiques et physicochimiques des dattes, montrent que deux variétés sont des fruits demi-molles, de poids et de dimensions importants. Elles renferment une humidité de 24,4% et 21,90%, une acidité de 0,19 et 0,21% respectivement pour les variétés Feggous et Cherka, et un pH légèrement acide. Les deux variétés renferment un taux des sucres totaux qui dépasse les 70%, un taux de protéines supérieur à 5,36%. Les analyses microbiologiques des dattes montrent l’existence d’une flore aérobie totale, une flore fongique dominée par Penicillium et Aspergillus, et l’absence de souches pathogènes. Par ailleurs, la conservation des dattes et du beurre par R. officinalis L, M. pubescens (Desf.)et / ou leurs H.E, a été suivi à une période allant de 15 Octobre 2009 jusqu’au 16 Mai 2010. Les résultats obtenus montrent qu’il y a une diminution de l’humidité, du pH, une légère augmentation de l’acidité et une réduction considérable de la flore microbienne. Ainsi, les résultats des analyses sensorielles montrent l’acceptabilité des produits conservés avec appréciation des dattes et du beurre avec H.E. Mots clés : Dattes, Beurre, Conservation, e travail s’intéresse à la valorisation de deux plantes médicinales poussant à l’état spontané dans la région de Bechar (Matricaria pubescens (Desf.) et Rosmarinus officinalis L.) par l’études de leurs activités antimicrobienne et anti-oxydante et de leurs impacts sur la conservation du beurre et des dattes. L’activité anti-oxydante par le test du DPPH a montré que les H.E des deux plantes ont un pouvoir antioxydant (RSA % >à 84,5%) meilleur que celui des extraits (RSA % >à 79,6%). L’activité antimicrobienne a été étudiée vis-à-vis de six souches bactériennes et six souches fongiques. L’activité antibactérienne d’H.E de R. officinalis L. est meilleure comparativement à celle de M. pubescens (Desf.), avec une zone d’inhibition maximale de 30,5 mm pour E. faecalis avec l’H.E de R. officinalis L. En outre, les H.E des deux plantes exercent une activité antifongique remarquable. A.niger est la souche la plus sensible avec diamètre d’inhibition de 37 mm avec l’H.E de M. pubescens (Desf.). Les caractéristiques morphologiques et physicochimiques des dattes, montrent que deux variétés sont des fruits demi-molles, de poids et de dimensions importants. Elles renferment une humidité de 24,4% et 21,90%, une acidité de 0,19 et 0,21% respectivement pour les variétés Feggous et Cherka, et un pH légèrement acide. Les deux variétés renferment un taux des sucres totaux qui dépasse les 70%, un taux de protéines supérieur à 5,36%. Les analyses microbiologiques des dattes montrent l’existence d’une flore aérobie totale, une flore fongique dominée par Penicillium et Aspergillus, et l’absence de souches pathogènes. Par ailleurs, la conservation des dattes et du beurre par R. officinalis L, M. pubescens (Desf.)et / ou leurs H.E, a été suivi à une période allant de 15 Octobre 2009 jusqu’au 16 Mai 2010. Les résultats obtenus montrent qu’il y a une diminution de l’humidité, du pH, une légère augmentation de l’acidité et une réduction considérable de la flore microbienne. Ainsi, les résultats des analyses sensorielles montrent l’acceptabilité des produits conservés avec appréciation des dattes et du beurre avec H.E. Mots clés : Dattes, Beurre, Conservation, Résumé e travail s’intéresse à la valorisation de deux plantes médicinales poussant à l’état spontané dans la région de Bechar (Matricaria pubescens (Desf.) et Rosmarinus officinalis L.) par l’études de leurs activités antimicrobienne et anti-oxydante et de leurs impacts sur la conservation du beurre et des dattes. L’activité anti-oxydante par le test du DPPH a montré que les H.E des deux plantes ont un pouvoir antioxydant (RSA % >à 84,5%) meilleur que celui des extraits (RSA % >à 79,6%). L’activité antimicrobienne a été étudiée vis-à-vis de six souches bactériennes et six souches fongiques. L’activité antibactérienne d’H.E de R. officinalis L. est meilleure comparativement à celle de M. pubescens (Desf.), avec une zone d’inhibition maximale de 30,5 mm pour E. faecalis avec l’H.E de R. officinalis L. En outre, les H.E des deux plantes exercent une activité antifongique remarquable. A.niger est la souche la plus sensible avec diamètre d’inhibition de 37 mm avec l’H.E de M. pubescens (Desf.). Les caractéristiques morphologiques et physicochimiques des dattes, montrent que deux variétés sont des fruits demi-molles, de poids et de dimensions importants. Elles renferment une humidité de 24,4% et 21,90%, une acidité de 0,19 et 0,21% respectivement pour les variétés Feggous et Cherka, et un pH légèrement acide. Les deux variétés renferment un taux des sucres totaux qui dépasse les 70%, un taux de protéines supérieur à 5,36%. Les analyses microbiologiques des dattes montrent l’existence d’une flore aérobie totale, une flore fongique dominée par Penicillium et Aspergillus, et l’absence de souches pathogènes. Par ailleurs, la conservation des dattes et du beurre par R. officinalis L, M. pubescens (Desf.)et / ou leurs H.E, a été suivi à une période allant de 15 Octobre 2009 jusqu’au 16 Mai 2010. Les résultats obtenus montrent qu’il y a une diminution de l’humidité, du pH, une légère augmentation de l’acidité et une réduction considérable de la flore microbienne. Ainsi, les résultats des analyses sensorielles montrent l’acceptabilité des produits conservés avec appréciation des dattes et du beurre avec H.E.