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La région Tanger-Tetouan-Al Hoceima située au nord-ouest du Maroc a connu, dans des dernières décennies, différents travaux d’aménagement de territoire qui ont eu, certainement, un impact sur le paysage et l’écosystème de la région. La région a accueilli des infrastructures de grandes tailles telles que le port Tanger Med installé au bord du détroit Gibraltar, la ligne de train à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, réseaux routiers, barrages…etc. L’objectif de cet article est de cartographier les changements du paysage de la région via l’analyse diachronique de l’occupation du sol. Cette étude est réalisée d’une manière tout à fait gratuite grâce non seulement à l’accès libre aux images satellites optiques mais aussi aux logiciels libres de traitement proposés en parallèle par les agences spatiales de télédétection. Le choix des données optiques s’est porté sur les images du satellite Landsat 7-ETM+ acquises en 2002 et celles captées par Landsat 8-OLI en 2016. Après avoir apporté des prétraitements nécessaires à ces images, une classification supervisée a été réalisée par le classifieur « Random Forest » connu par son efficacité et donne des résultats de classification très satisfaisants. Après avoir validé les résultats de classification via une évaluation qualitative, une carte dressant un bilan des changements a été obtenu par la différence des deux cartes d’occupation du sol correspondantes aux deux dates de l’intervalle de la période considérée dans l’étude., African Journal on Land Policy and Geospatial Sciences, Vol 3, No 2: May 2020

Climate change has become a subject of several studies for our country, especially the far north west of Morocco. This main aims of this work to interpolate the rainfall fields in the Tangier region taking into account the effect of the relief, based on the numerical Terrain model (DEM). To achieve its goals we propose using the method AURELHY (Analyse Utilisant le Relief pour les Besoins de l’Hydrometeorologie), which allows, from the values of point precipitation their extrapolation to the points not measured Based on Geostatistics, the AURELHY interpolation technique has the advantage of taking into consideration the topography of the region considered according to several stages. The first of these was an integrated approach consists of the coding of the topography surrounding each rainfall station using the Python 3.4 software. The various altitudes are therefore shall be subject by analysis principal components, (ACP) via the R software. In order to identify the dominant trends of slopes for different own vectors. The residues resulting from multiple linear regression between own vectors, longitude, altitude and distance from the sea. Allowed us to make interpolation maps by Kriging of these residues. These intermediate maps were finally used to reconstruct the precipitation fields.

Granulométric analysis, petrography and micromorphology of the stratigraphic unit C III, deposited during the upper Middle Pleistocene in the Lazaret cave at Nice, allows to characterise the origin of the sedimentary layers and the process of deposition and the post-sedimentary transformations. This unit is a slope colluvium, derived from quaternary formations surrounding the cave and very rich in fine particles, deposited in several sheets at the entrance of the cave, it got further spread through runoff. In the middle of the unit C III, coarse components increase due to desquamation and falling in from the wall of the cave composed of a Miocene conglomerate and Jurassic limestone. After deposition, this colluvium was subjected to sorting of the fine particles (silts and clays) towards the cave centre and back and secondary carbonation crusts calcareous beds. These data are confirmed by the results of paleontologic and palynologic analyses regarding the climatic conditions prevailing during the deposition of the unit C III., L'étude granulométrique, pétrographique et micromorphologique du remplissage Pléistocène moyen supérieur de l'ensemble stratigraphique C III de la grotte du Lazaret à Nice, a permis de caractériser l'origine et le mode de mise en place des couches sédimentaires ainsi que les transformations post-sédimentaires. Il s'agit de colluvions de pentes, héritées des formations quaternaires de l'environnement immédiat de la grotte, très riches en éléments fins qui se sont déposés en plusieurs nappes à l'entrée de la grotte, puis étalés par ruissellement. Ces colluvions s'enrichissent au milieu de l'ensemble stratigraphique C III en éléments grossiers hérités de la paroi calcaire Jurassique, par desquamation et effondrement, et dont une partie est constituée d'un conglomérat Miocène. Après leur dépôt à l'entrée de la grotte, les sédiments ont été affectés par un triage des éléments fins (limons et argiles) vers le centre et le fond de la grotte et par des carbonatations secondaires (formation d'encroûtements et de lits calcaires). Ces données sont confirmées par les analyses paléontologiques et palynologiques en ce qui concerne les conditions climatiques qui ont été à l'origine de la formation de l'ensemble stratigraphique C III.

Les etudes mineralogique et petrographique des niveaux marins du mont Boron montrent des differences significatives entre les depots du Pliocene superieur, du Quaternaire ancien et du Quaternaire recent. Ceci est a relier aux apports des trois grands fleuves de la region (Var, Paillon et Roya) dont les produits d'erosion sont herites des diverses formations geologiques. On note ainsi qu'au Plaisancien, des apports orientaux venant de la Roya se seraient produits, alors qu'au Quaternaire ancien, ce sont les apports du Var, a l'W, qui etaient dominants. A l'inverse, le materiel repris par la mer a partir de 300000 ans pour la formation des plages marines de la grotte du Lazaret et de Villa Marcella proviendraient plutot de l'apport du Paillon, situe egalement a l'W du mont Boron.