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La pratique de la chirurgie dentaire est un métier non sans risque pour les yeux des praticiens. En effet ceux-ci sont exposés au risque de se voir projeter toutes sortes de particules lors de leur travail de précision avec toutes les complications infectieuses ou traumatiques possibles. Par ailleurs on pourrait se demander si ce métier qui requiert la focalisation du regard dans une zone réduite et précise pourrait entrainer un vieillissement ou une fatigue visuelle prématurée des structures de l’œil. L’éclairage de la cavité buccale conditionne le confort opératoire du praticien et permet de retarder l’apparition du phénomène de fatigue visuelle, l’éclairage est en France soumis à des normes. Les chirurgiens-dentistes omnipraticiens utilisent pour la plupart des lampes à photopolymériser lors de leur pratique quotidienne, cette utilisation présente des risques et il est absolument nécessaire de les connaitre pour pouvoir s’en prémunir. L’apparition du laser en dentisterie moderne est récente mais cette pratique présente, tout comme les lampes à photopolymériser, des risques pour les yeux qu’il convient de ne pas négliger.

Nous allons nous intéresser, dans le cadre de ma thèse d’exercice, aux prescriptions médicamenteuses dans le domaine de la parodontologie, notamment lors des phases de traitement des différentes maladies parodontales - gingivite, parodontite chronique, parodontite agressive, gingivite et parodontite ulcéro-nécrotiques. Ce sujet soulève en effet un questionnement permanent dans le monde de la dentisterie. Les praticiens sont donc parfois incertains quant à la démarche à suivre dans leur exercice quotidien, lorsque confrontés à ces diverses pathologies. Nous allons nous appuyer sur une revue de littérature à partir d’articles, extraits de la base de données PubMed. Ces articles seront sélectionnés à l’aide d’une équation de recherche que nous aurons élaborée, et qui reste encore à définir. L’objectif de cette thèse est de faire la lumière sur les différentes prescriptions médicamenteuses et sur leurs véritables effets dans le traitement des parodontites. Au terme de cette recherche, nous voudrions établir des fiches récapitulatives des différents adjuvants médicamenteux à prescrire en fonction du diagnostic parodontal, afin de potentiellement les diffuser aux praticiens et/ou aux étudiants en odontologie pour les aider à y voir plus clair.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la pharmacovigilance comme “la surveillance du risque d’effets indésirables résultant de l’utilisation de médicaments”. La pharmacovigilance se base principalement sur le recueil des effets indésirables liés aux médicaments via les notifications spontanées des professionnels de santé, des patients, des industriels. Chaque année, environ 50 000 effets indésirables survenant en France sont collectés par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ; En France, on estime à plus de 100 000, les hospitalisations causées annuellement par les effets indésirables graves (EIG), dont 50 % peuvent être considérés comme évitables. Ces effets indésirables constituent donc un véritable problème de santé publique eu égard aux séjours hospitaliers, à la charge financière et souvent à la mortalité associée. L’objectif de ce travail est de connaître le rôle du chirurgien-dentiste par rapport à la Pharmacovigilance et donc son implication dans ce système.

Aujourd’hui les salons de tatouages s’arrachent boutiques et clientèle dans les grandes villes ; des foires et des expositions brassent les foules ; et même les journaux se lancent dans la publication de revues spécialisées dans le sujet. Les dessins à l’encre se multiplient sur la peau des jeunes, comme des moins jeunes. Pourtant, le tatouage est un art corporel très ancien. Depuis des siècles, le tatouage est un mode d’expression cutanée. Des chercheurs ont découvert que dès 5300 av. J.-C., il était utilisé. Des momies tatouées ont été retrouvées. Au sein de différentes tribus, le tatouage facial était utilisé comme un outil esthétique, comme un moyen de catégorisation ou encore comme rite de passage à l’âge adulte. Au cours de l’histoire d’autres utilisations ont vu le jour, comme dans le milieu carcéral ou dans certaines professions. Pour le bonheur des amateurs de cet art, les outils et les techniques ont néanmoins évolué, permettant aux praticiens de franchir de nouveaux obstacles, et ainsi de réaliser des tatouages faciaux esthétiques, et ce en minimisant les risques.

La médecine bucco-dentaire, en constante évolution, se veut, actuellement, plus conservatrice et moins invasive : les thérapeutiques d’Odontologie Conservatrice et Endodontique sont les premières concernées dans la préservation tissulaire. En endodontie, l’apparition de nouveaux matériaux au cours des trois dernières décennies a favorisé la mise en place de ces thérapeutiques, au travers de leur haute biocompatibilité et de leur effet bioinducteur sur le tissu pulpaire. En effet, la biopulpectomie, traitement de référence des pathologies inflammatoires pulpaires, est un traitement complexe, chronophage et invasif. Des thérapeutiques plus conservatrices, telles que les coiffages, les pulpotomies (partielle, cervicale) associées à l’emploi de nouveaux matériaux bioactifs (MTA, Biodentine®) sont, d’ores et déjà, éprouvées chez l’enfant. Ces thérapeutiques, ensuite étendues chez l’adulte, ont montré leur efficacité, notamment pour le coiffage. En revanche, les pulpotomies restent des thérapeutiques peu éprouvée sur dent permanente mature, notamment comme traitement d’usage, alors qu’elle est moins invasive. En raison des difficultés rencontrées dans le diagnostic de l’état inflammatoire pulpaire et des limites rencontrées avec les outils diagnostiques actuels, la pulpotomie cervicale se présente comme un compromis plus sûr, dans l’élimination des tissus en phase d’inflammation irréversible. Il est donc nécessaire de s’intéresser aux interactions entre l'endodonte et ces biomatériaux dans un premier temps, évaluer les réponses biologiques, pour ensuite étudier l’emploi de ces biomatériaux dans la pulpotomie cervicale chez l’adulte. A l’issue de cette revue de littérature, un protocole d’étude clinique multicentrique innovant, initié par le Pr Stéphane Simon, proposant de comparer l’efficacité et de prouver la non-infériorité de la pulpotomie cervicale par rapport à la pulpectomie dans le traitement des pathologies pulpaires sera exposé.

La Conception et la Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO) a été introduite en odontologie au début des années 1980. Du fait de la demande croissante en esthétique et en degré de précision, les indications de la CFAO se sont étendues, avec l’apparition de nouveaux matériaux. Les matériaux de restauration les plus utilisés à l’heure actuelle sont la céramique et la résine composite, mais ils présentent encore des inconvénients, notamment mécaniques. C’est pourquoi les recherches s’orientent actuellement vers la définition de matériaux hybrides mêlant résine et céramique afin de potentialiser les propriétés de chacun. Un matériau à base céramique infiltré d’un réseau polymère interpénétrant (polymer-infiltrated- ceramic-network) a donc été développé. L'objectif de cette revue de littérature est de synthétiser les données scientifiques à l’heure actuelle, sur cette nouvelle génération de matériau dentaire. À partir d’études sur sa composition, son mode de fabrication, ses propriétés mécaniques et sa biocompatibilité, et en les comparant avec les matériaux pré-existants, ses performances cliniques et ses possibles indications sont discutées.