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This thesis aims to study recent publications concerning the efficiency of current techniques of flapless pro-orthodontic corticotomy. After having described the physiological mechanisms of induced dental displacement, in order to relate them to the effects of the practice of corticotomy on the alveolar bone tissue with a view to accelerating orthodontic treatment; a history of past techniques and the description of current techniques will be made. Among other things, the interest, indications and contraindications of such a surgical procedure will be described, as well as the various current materials and protocols available; before finally addressing the results of publications of the last five years concerning these techniques, and the conclusions of their authors.; Cette thèse a pour objectif d’étudier les publications récentes concernant l’efficience des techniques actuelles de corticotomie pro-orthodontique sans lambeau. Après avoir décrit les mécanismes physiologiques du déplacement dentaire provoqué, afin de les mettre en relation avec les effets de la pratique de la corticotomie sur le tissu osseux alvéolaire en vue d’accélérer un traitement orthodontique ; un historique des techniques passées et la description de techniques actuelles seront effectués. Il sera entre autres décrit l’intérêt, les indications et contre-indications d’un tel geste chirurgical ainsi que les divers matériels et protocoles actuels disponibles ; avant d’aborder pour finir les résultats de publications de ces cinq dernières années concernant ces techniques, et les conclusions de leurs auteurs.

The advent of cone beam computed tomography, or cone beam technology (CBCT), is revolutionizing the diagnosis, management and evaluation of our orthodontic treatments. To make the best use of this new technology, it is necessary to know the operating principle of the cone beam, the different technical parameters that can be adjusted to individualize the three-dimensional imaging, as well as the legal regulations (installation, training, responsibility) and the recommendations of good practices (SEDENTEXCT, FFO) and radioprotection that govern its use. CBCT has multiple orthodontic applications, including a role in diagnosis (3D cephalometry, asymmetry, FLAP, impacted teeth, palatal suture etc...) but also in planning and therapeutic management (DICOM-STL merging, autotransplantation, guided surgery, temporary bone anchors etc...).; L’avènement de la tomographie volumique à faisceau conique, ou technologie cone beam (CBCT), est en train de révolutionner le diagnostic, la prise en charge et l’évaluation de nos traitements orthodontiques. Pour utiliser au mieux cette nouvelle technologie, il faut connaitre le principe de fonctionnement du cone beam, les différents paramètres techniques modulables afin d’individualiser l’imagerie tridimensionnelle, ainsi que les réglementations légales (installation, formation, responsabilité) et les recommandations de bonnes pratiques (SEDENTEXCT, FFO) et de radioprotection qui assujettissent son utilisation. Le CBCT a de multiples applications orthodontiques, notamment un rôle dans le diagnostic (céphalométrie 3D, asymétrie, FLAP, dents incluses, suture palatine etc…) mais aussi dans la planification et la prise en charge thérapeutique (Merging DICOM-STL, autotransplantation, chirurgie guidée, ancrages osseux temporaires etc…).

The laser can be used at low power to change cellular behavior: it is the low level laser therapy. Patient cooperation is a key element of therapeutic success. The pain and duration of treatment are parameters that can alter patient cooperation and lead to treatment failure. According to a review of scientific literature over the last five years, low-level laser therapy would improve pain management and accelerate the movement of teeth in dentofacial orthopedias. However, the protocols are very heterogeneous and mostly incompatible with daily orthodontic practice. There is no scientific consensus regarding the type of laser protocol, wavelength, dose and application for the LLLT. It is essential to conduct additional studies that will evaluate the optimal parameters of laser use and whose protocols will be compatible with orthodontic office practice. They must be of high quality, harmonized and realized on a large number of patients.; Le laser peut être utilisé à basse puissance afin de modifier le comportement cellulaire : c’est la low level laser therapy (LLLT). La coopération du patient est un élément clé pour la réussite thérapeutique. La douleur et la durée du traitement sont des paramètres qui peuvent altérer la coopération du patient et conduire à un échec thérapeutique. D’après une revue de la littérature scientifique des 5 dernières années, la low level laser therapy permettrait d’améliorer la gestion de la douleur et d’accélérer le déplacement dentaire en orthopédie dento-faciale. Cependant les protocoles sont très hétérogènes et pour la plupart incompatibles avec une pratique orthodontique du quotidien. Aucun consensus scientifique n’est établi concernant le type de laser, la longueur d’onde, la dose et le protocole d’application de la LLLT. Il s’avère indispensable de réaliser des études supplémentaires qui évalueront les paramètres optimaux d’utilisation du laser et dont les protocoles seront compatibles avec une pratique d’orthodontie de cabinet. Elles devront être de qualité, harmonisées et réalisées sur un grand nombre de patients.

The first permanent molar represents the cornerstone of the manducatory apparatus by its predominant role in the various occlusal and masticatory functions as well as in the growth of the dental arches. However, due to its susceptibility to various caries diseases, it can be extracted very early in a young patient. Ideally, tissue conservation and preservation are preferred. However, certain endodontic or periodontal complications can compromise the conservation of this tooth placing the practitioner in front of a difficult choice. In this context, many factors will have to be studied such as the age of the patient or the presence of dento-maxillary dysharmonies. In this case, extractions may be a way to resolve malocclusions, especially in cases of Angle class 2 or 3. To replace the first molar, the orthodontist has many approaches. Closure by distalization of the lateral sectors or mesialization of the posterior sectors associated or not with skeletal anchors. Opening by ortho-prosthetic treatment. Finally, it should be stressed that avulsions are not without consequences at the occlusal and periodontal level and can lead to the presence of dental resorptions.; La première molaire permanente représente la pierre angulaire de l’appareil manducateur par son rôle prépondérant dans les différentes fonctions occlusales et masticatoires ainsi que dans la croissance des arcades dentaires. Toutefois, du fait de sa susceptibilité aux différentes atteintes carieuses, elle peut être extraite très tôt chez un jeune patient. Dans l’idéal, la conservation et la préservation tissulaire sont privilégiées. Cependant, certaines complications endodontiques ou encore parodontales peuvent compromettre la conservation de cette dent plaçant le praticien face à un choix difficile. Dans ce contexte, de nombreux facteurs devront être étudiés tels que l’âge du patient ou encore la présence de dysharmonies dento-maxillaires. Dans ce cas, les extractions pourront être un moyen de résoudre les malocclusions notamment dans les cas de classe 2 ou 3 d’Angle. Pour remplacer la première molaire, l’orthodontiste dispose de nombreuses approches. La fermeture par distalisation des secteurs latéraux ou encore la mésialisation des secteurs postérieurs associés ou non à des ancrages squelettiques. L’ouverture par un traitement ortho-prothétique. Enfin, il faut souligner que les avulsions ne sont pas sans conséquences au niveau occlusal et parodontal et peuvent entrainer la présence de résorptions dentaires.

Le bénéfice de l’association d’un traitement orthodontique et d’un traitement parodontal pour rétablir la fonction et l’esthétique d’un parodonte réduit, mais sain, est prouvé de nos jours. Il est ainsi nécessaire de maîtriser certains éléments tels que le contrôle de la maladie parodontale, une thérapeutique chirurgicale osseuse et/ou muqueuse adaptée, un choix de la technique orthodontique en respectant une chronologie et des protocoles établis. De nombreuses thérapeutiques chirurgicales osseuses ont été décrites pour gérer les lésions intra-osseuses, mais la gestion des anomalies muco-gingivales en orthodontie reste moins développée. Ainsi, cette thèse traitera de la relation entre les chirurgies muco-gingivales et l’orthodontie. Un rappel est d’abord fait sur le parodonte et la nécessité du tissu kératinisé autour des dents. Les effets des mouvements orthodontiques sur le parodonte sont ensuite décrits. Puis, les critères de décision à une intervention muco-gingivale lors d’un traitement orthodontique seront mis en avant. Enfin, les différentes chirurgies muco-gingivales nécessaires seront développées.

Pathological tooth migration is a consultation reason for a third of patients affected with periodontal disease. Their management must take into account the multifactorial nature of its etiologies which, therefore, requires a multidisciplinary approach. The response to aesthetic and functional problems encountered requires a combination of periodontal and orthodontic treatments. Through the analysis of the current literature, we intended to highlight the use of ortho-periodontal therapies in the management of these patients. We also analysed the clinical results obtained with regard to the impact of orthodontics on the reduced periodontal tissue and the regeneration of infra-bony defects. We will first define the phenomenon of pathological tooth migration, following with its etiologies and the diagnostic approaches. Then, we will discuss the therapeutic solutions by showing the interdependence between periodontics and orthodontics in the optimization of clinical results. We will finalise our work by presenting the ways to maintain results in the long term. Indeed, the success of ortho-periodontal treatments requires a good knowledge of the procedures and chronology to be respected. Close collaboration between the different practitioners as well as a rigorous cooperation of the patient remains essential.; Les migrations secondaires sont un motif de consultation de plus d’un tiers des patients atteints de maladie parodontale. Leur prise en charge doit tenir compte du caractère multifactoriel de ses étiologies qui, par conséquent, nécessite une approche pluridisciplinaire. La réponse aux problématiques esthétiques et fonctionnelles rencontrées impose d’associer des traitements parodontaux et orthodontiques. À travers l’analyse de la littérature actuelle, ce travail est destiné à montrer l’intérêt d’intégrer des thérapeutiques ortho-parodontales dans la prise en charge des migrations secondaires, mais également à étudier les résultats cliniques obtenus quant à l’impact de l’orthodontie sur le parodonte réduit et la régénération des lésions infra-osseuses. Après avoir défini les migrations secondaires, leurs étiologies et la démarche diagnostique à adopter, nous exposerons les différentes solutions thérapeutiques à notre disposition montrant ainsi l’interdépendance entre la parodontie et l’orthodontie dans l’optimisation des résultats cliniques. Nous terminerons par présenter les moyens permettant de les maintenir à long terme. En effet, la réussite des traitements ortho-parodontaux nécessite une bonne connaissance des procédures et de la chronologie à respecter. Une étroite collaboration entre les différents praticiens ainsi qu’une coopération rigoureuse du patient demeurent indispensable.

La gestion de la douleur dans le cadre d’un traitement orthodontique est trop souvent négligée et de nombreux patients peuvent alors pratiquer l’automédication pour lutter contre cette dernière. Cela est d’autant plus important car nous sommes souvent face à de jeunes patients, qui peuvent alors assimiler leurs rendez-vous avec un moment déplaisant et douloureux. L’inflammation provoquée par le mouvement orthodontique est à la fois motrice du traitement, mais aussi génératrice d’un inconfort pour le patient. L’arsenal thérapeutique du praticien doit intégrer cette composante dans son traitement, afin de gérer au mieux le bien-être du patient, la coopération de ce dernier mais aussi l’efficacité de sa thérapeutique, à l’aide de moyens pharmacologiques ou non pharmacologiques. Pas assez efficace, perturbant le mouvement orthodontique, ou trop puissant, le choix de l’antalgique doit se faire de manière raisonnée. Par ailleurs, la prescription devra se faire après une évaluation systématique de la douleur afin de juger au mieux son efficacité. L’intérêt de ce sujet est d’observer la place de la médication antalgique dans la gestion de la douleur. Après avoir posé les bases de la douleur, nous nous pencherons plus spécifiquement sur la douleur en orthodontie avec ses causes et ses facteurs. Puis, nous évaluerons l’efficacité des antalgiques dans la gestion de la douleur et, enfin, nous décrirons les alternatives à la prescription antalgique.

Ce travail s’attache, à travers une revue de la littérature, à faire une mise au point sur les relations entre dysfonctions temporo-mandibulaires (DTM) et orthodontie. Il apparaît que l’occlusion est tout au plus un cofacteur dans l’étiopathogénie des DTM et qu’une malocclusion ne peut à elle seule être responsable de l’apparition ou de l’aggravation d’une DTM. Un traitement orthodontique ne saurait être indiqué dans le seul but de traiter une DTM. L’ orthodontie ne semble pas non plus provoquer ou aggraver une DTM. Cependant, chez certains patients à risque, le traitement doit être mené avec précaution. Une attention particulière doit notamment être portée à l’utilisation des forces inter-maxillaires. Il est important de mener un dépistage systématique des signes et symptômes de DTM. Si un diagnostic de DTM est posé, le patient devra être informé de sa pathologie et le praticien devra en suivre l’évolution. Au besoin une prise en charge pluridisciplinaire pourra être proposée.

During man's evolution, dentition's role has significantly changed. Initially, teeth are considered as a real tool that allows humans to survive to the environment in which he is located and where masticatory function must be very effective. Thus, jaws are wide, relief of teeth, very abraded, neither dysmorphosis nor malpositioning teeth. Nowadays, diet evolution marked by the appearance of cooked and softened foods pushed the chewing down, since it is no longer necessary to chew food for a long time to make it able to be swallowed. Chewing is indeed one of the drivers of cranio-facial growth, which implies that if it is no longer properly performed, growth centers are no longer required. In addition, we are faced with no abraded teeth, true lock in mandibular lateral movements (essential for a physiological masticatory function). As a result of this behavior, more and more malocclusions, congestions and dysmorphoses related to this dysfunction are observed. The objective of this thesis is to show the importance of the masticatory function in the cranio-facial growth and therefore the importance of it in our ODF treatments. It is essential to ensure that children chew properly to hope a harmonious growth and a decrease of dysmorphoses and dental malpositions associated with this function. It is also important to realize that our treatments can remain stable over time only if the functional context is restored. This usually involves correcting ventilation and lingual dysfunction, but chewing should not be left out if we want to avoid any risk of recurrence.; Au cours de l'évolution de l'Homme, le rôle de la dentition a bien changé. Au départ, les dents sont considérées comme un véritable outil qui permet à l'Homme de survivre à l'environnement dans lequel il se trouve, et où la fonction masticatoire se doit d'être très efficace. Ainsi, les mâchoires sont larges, le relief des dents, très abrasé, sans dysmorphose ni malposition dentaire. De nos jours, l'évolution du régime alimentaire marqué par l'apparition d'aliments cuits et ramollis a repoussé la mastication au second plan, puisqu'il n'est plus nécessaire de mastiquer longuement les aliments pour les rendre aptes à être déglutis. La mastication est en effet un des moteurs de la croissance cranio-faciale, ce qui implique que si celle-ci n'est plus correctement réalisée, les centres de croissance ne sont plus sollicités. De plus, on se retrouve alors avec des dents au relief encore très cuspidé, véritable verrou dans les mouvements de latéralités mandibulaires (indispensables à une fonction masticatoire physiologique). On observe du fait de ce comportement, de plus en plus de malocclusions, encombrements et dysmorphoses en lien avec cette dysfonction. L'objectif de cette thèse est de montrer l'importance de la fonction masticatoire dans la croissance du massif cranio-facial, et donc l'importance de celle-ci dans nos traitements ODF. Il est en effet primordial de s'assurer que les enfants mastiquent correctement si l'on veut espérer une croissance harmonieuse ainsi qu'une diminution des dysmorphoses et malpositions dentaires associées à cette fonction. Il est également important de prendre conscience que nos traitements ne pourront rester stables dans le temps qu'à la condition que le contexte fonctionnel soit rétabli. Ceci passe le plus souvent par la correction de la ventilation et de la dysfonction linguale, mais la mastication ne doit pas être laissée de côté si l'on veut éviter tout risque de récidive.

During man's evolution, dentition's role has significantly changed. Initially, teeth are considered as a real tool that allows humans to survive to the environment in which he is located and where masticatory function must be very effective. Thus, jaws are wide, relief of teeth, very abraded, neither dysmorphosis nor malpositioning teeth. Nowadays, diet evolution marked by the appearance of cooked and softened foods pushed the chewing down, since it is no longer necessary to chew food for a long time to make it able to be swallowed. Chewing is indeed one of the drivers of cranio-facial growth, which implies that if it is no longer properly performed, growth centers are no longer required. In addition, we are faced with no abraded teeth, true lock in mandibular lateral movements (essential for a physiological masticatory function). As a result of this behavior, more and more malocclusions, congestions and dysmorphoses related to this dysfunction are observed. The objective of this thesis is to show the importance of the masticatory function in the cranio-facial growth and therefore the importance of it in our ODF treatments. It is essential to ensure that children chew properly to hope a harmonious growth and a decrease of dysmorphoses and dental malpositions associated with this function. It is also important to realize that our treatments can remain stable over time only if the functional context is restored. This usually involves correcting ventilation and lingual dysfunction, but chewing should not be left out if we want to avoid any risk of recurrence.; Au cours de l'évolution de l'Homme, le rôle de la dentition a bien changé. Au départ, les dents sont considérées comme un véritable outil qui permet à l'Homme de survivre à l'environnement dans lequel il se trouve, et où la fonction masticatoire se doit d'être très efficace. Ainsi, les mâchoires sont larges, le relief des dents, très abrasé, sans dysmorphose ni malposition dentaire. De nos jours, l'évolution du régime alimentaire marqué par l'apparition d'aliments cuits et ramollis a repoussé la mastication au second plan, puisqu'il n'est plus nécessaire de mastiquer longuement les aliments pour les rendre aptes à être déglutis. La mastication est en effet un des moteurs de la croissance cranio-faciale, ce qui implique que si celle-ci n'est plus correctement réalisée, les centres de croissance ne sont plus sollicités. De plus, on se retrouve alors avec des dents au relief encore très cuspidé, véritable verrou dans les mouvements de latéralités mandibulaires (indispensables à une fonction masticatoire physiologique). On observe du fait de ce comportement, de plus en plus de malocclusions, encombrements et dysmorphoses en lien avec cette dysfonction. L'objectif de cette thèse est de montrer l'importance de la fonction masticatoire dans la croissance du massif cranio-facial, et donc l'importance de celle-ci dans nos traitements ODF. Il est en effet primordial de s'assurer que les enfants mastiquent correctement si l'on veut espérer une croissance harmonieuse ainsi qu'une diminution des dysmorphoses et malpositions dentaires associées à cette fonction. Il est également important de prendre conscience que nos traitements ne pourront rester stables dans le temps qu'à la condition que le contexte fonctionnel soit rétabli. Ceci passe le plus souvent par la correction de la ventilation et de la dysfonction linguale, mais la mastication ne doit pas être laissée de côté si l'on veut éviter tout risque de récidive.

En orthodontie, l’adhésion du patient est un enjeu important. La coopération du patient comprend le maintien d’une hygiène orale compatible avec le traitement, l’application des consignes dispensées par le praticien, le respect des rendez-vous et le bon entretien des appareillages. Il est donc important de connaître les facteurs qui permettent de prédire la coopération chez l’adolescent, et cela grâce à différents facteurs prédictifs. Plusieurs tests psychologiques, facilement applicables en clinique ont été développés pour estimer le taux de coopération de l’adolescent. En fonction de ces résultats de nombreuses techniques de motivation sont mentionnées pour obtenir un niveau de coopération suffisant, comme la motivation verbale et les entretiens motivationnels, l’enregistrement du temps de port, les systèmes de récompense ou encore la mise en place de rappels actifs. Grâce au développement des nouvelles technologies et de la télémédecine, de nouveaux moyens de communication avec les patients sont apparus, d’autant plus à destination d’une génération d’adolescents hyper-connectés. L’utilisation d’applications de suivi à distance des patients devient donc une solution de motivation.

Les inclusions palatines des canines maxillaires constituent un accident d'évolution dont les conséquences peuvent être néfastes pour les canines elles-mêmes et pour les dents adjacentes (déplacement, résorption, ankylose, ...). Leur mise en place peut nécessiter l'établissement d'un traitement orthodontique afin de rétablir la continuité d'arcade et rendre aux canines maxillaires leurs fonctions occlusales, fonctionnelles et esthétiques. Leur étiologie est aujourd'hui encore mal comprise et semble multifactorielle. Par ailleurs, de nombreuses études permettent de mieux saisir le mécanisme d'éruption dentaire, d'un point de vue cytologique et moléculaire. En effet, le sac folliculaire paraît jouer un rôle essentiel dans la conduite de l'éruption en étant le siège d'une cascade moléculaire. D'ailleurs, il semble également exister une implication du phénotype osseux. Ainsi, il se pourrait qu'un défaut de signalisation puisse contribuer aux inclusions palatines des canines maxillaires. Une meilleure connaissance de leur cause permettrait de mettre en place des thérapeutiques interceptives efficaces et une bonne caractérisation squelettique phénotypique pourrait s'avérer utile à une détection précoce de ces troubles d'éruption.

Chez le sujet jeune, la première molaire permanente reste la dent la plus touchée par la maladie carieuse. Ceci s’explique par sa morphologie occlusale complexe, sa situation postérieure sur l’arcade, l’immaturité de ses tissus dentaires et une émergence précoce, au moment où l’hygiène bucco-dentaire est encore en apprentissage chez l’enfant. Une atteinte de l’émail dite « Hypominéralisation des Incisives et des Molaires » touche également, avec plus ou moins de sévérité, cette pierre angulaire de l’appareil manducateur. Face à un important délabrement, le choix thérapeutique du chirurgien dentiste peut s’avérer complexe : faut-il conserver à tout prix ou vaut-il mieux extraire ? S’il est impossible de standardiser la prise en charge, les études montrent que parmi les traitements conservateurs, endodontiques ou chirurgicaux, certains présentent un taux de succès plus favorable. Lorsque cela est possible, la préservation maximale des tissus devra être l’objectif principal à appliquer chez le jeune enfant. Dans le cas contraire, réaliser une extraction anticipée en denture mixte stable, limitera les besoins orthodontiques et prothétiques. Elle permettra le rétablissement de la formule dentaire et d’une occlusion stable. Il sera nécessaire de différencier les cas sans malocclusions orthodontiques des cas avec malocclusions orthodontiques, les protocoles étant notoirement différents. Malgré l’évolution des techniques et des thérapeutiques, la prévention reste une priorité dans notre pratique. Sans prévention, la carie restera un fléau majeur dans notre société.