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Disc displacements of the temporomandibular joint correspond to a modification in the relationship between mandibular condyle and articular disc of this joint. There are two categories of disc displacements : one ‘‘with reduction’’ and the other ‘‘without reduction’’ ; among disc displacements ‘‘with reduction’’ we can make a difference between partial disc displacement or grade I, and complete disc displacement or grade II. In maximum intercuspal position, for grade I we notice that the condyle is in contact with the posterior band of the disc, whereas for grade II it is posterior to the disc. For both of these grades, when the patient opens the jaw we can observe a reunion between the disc and the condyle. We made a literature review in order to see how and why grade I and grade II disc displacements differ from one another. A number of authors distinguish grade I and grade II as two specific entities, relying on clinical signs and complementary exams. For these authors, this distinction has an interest to decide therapeutic strategies, set prognosis, and enhance accuracy and reliability of epidemiological studies.; Les désunions disco-condyliennes de l’ATM correspondent à une modification de la relation entre le condyle mandibulaire et le disque de l’articulation temporo-mandibulaire. Il y a deux catégories de désunions : les désunions disco-condyliennes ‘‘réductibles’’ et les désunions disco-condyliennes ‘‘non réductibles’’ ; parmi les désunions disco-condyliennes dites ‘‘réductibles’’, on différencie les désunions partielles ou grade I, et les désunions totales ou grade II. En occlusion d’intercuspidie maximale, on observe que pour les grades I le condyle est en contact avec le bourrelet postérieur du disque, alors que pour les grades II il est situé en arrière du disque. En position bouche ouverte, pour ces deux grades, on observe une réunion disco-condylienne. Nous avons réalisé une revue de littérature afin de voir si ces deux types de désunions disco-condyliennes sont différenciés, comment, et dans quel intérêt. En effet un certain nombre d’auteurs distinguent les grades I et les grades II, comme deux entités spécifiques, en s’appuyant sur les signes cliniques et les examens complémentaires. Pour ces auteurs, cette distinction présente un intérêt pour décider de la stratégie thérapeutique, pour déterminer un pronostic, ainsi que pour améliorer la précision et la fiabilité des études épidémiologiques.

Esthetic demand of patients being increasing, during the restoration of anteromaxillary teeth practitioner must take into account the esthetic demand of patient but must also take into account tissue economy as well as functional imperatives. Several therapeutic possibilities are proposed, but they must all be carried out by controlling occlusal architecture in order to obtain functional guidance. The aim of this work is to study these different imperatives in order to propose a protocol allowing the treatment of these occluso-esthetic cases.; La demande esthétique des patients étant croissante, lors de la restauration des dents antéro-maxillaires, le praticien doit prendre en compte les impératifs esthétiques du patient mais doit aussi prendre en compte l’économie tissulaire ainsi que les impératifs fonctionnels. Pour cela plusieurs possibilités thérapeutiques existent mais elles doivent toutes être réalisées en contrôlant l'architecture occlusale afin d’obtenir un guidage fonctionnel. Le but de ce travail est d’étudier ces différents impératifs afin de proposer un protocole permettant le traitement de ces cas occluso-esthétiques.

Temporomandibular disorders (TMD) of the temporomandibular joint (TMJ) are frequently encountered in the general population. These are characterized by a disc-condyle disunion with or without reposition. This alteration of the physiological relationships between the disc and the articular condyle may be at the origin of anatomical modifications of the joint, especially of condylar retroposition. Condylar retroposition has already been mentioned in the etiopathogenetic concept of articular TMD. Indeed, the retroposition could favor the disc-condyle disunion, be responsible for pain, histo-anatomical changes of the disc-condyle complex as well as alteration of the joint remodeling potential. Among disc-condyle disunions, grade II has the greatest joint instability. In addition, it is probably associated with a high frequency of condyle retroposition. Thus, grade II would be a risk factor in orthodontic and/or prosthodontic treatment. The objective of this thesis is to confirm the high prevalence of condylar retroposition in grades II by studying their percentage. For this purpose, a retrospective study is carried out using magnetic resonance imaging (MRI) documents. The first part will be devoted to the reminders concerning disc-condyle disunions, the MRI technique and the definition of condylar retroposition. The second part will concern our study: 158 temporomandibular joints of 79 subjects will be analyzed by three previously calibrated observers, in order to validate the high prevalence of r in grades II.; Les dysfonctionnements temporo-mandibulaires (DTM) de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) sont fréquemment rencontrés dans la population générale. Ces derniers se caractérisent par une désunion condylo-discale avec ou sans repositionnement. Cette altération des rapports physiologiques entre le disque et le condyle articulaires peut être à l’origine de modifications anatomiques de l’articulation, notamment de rétroposition condylienne. La rétrocondylie a déjà été évoquée dans le concept étiopathogénique des DTM articulaires. En effet, la rétroposition pourrait favoriser la désunion condylo-discale, être responsable de douleurs, de modifications histo-anatomiques du complexe condylo-discal ainsi que d’altération du potentiel de remodelage articulaire. Parmi les désunions condylo-discales, le grade II présente la plus grande instabilité articulaire ; or il est probablement associé à une haute fréquence de rétrocondylies. Le grade II constituerait ainsi un facteur de risque lors des traitements orthodontiques et/ou prothétiques. L’objectif de cette thèse est de confirmer la forte prévalence de rétrocondylies dans les grades II en étudiant leur pourcentage. Pour cela une étude rétrospective est réalisée à l’aide de documents d’imageries en résonance magnétique (IRM). La première partie sera consacrée aux rappels concernant les désunions condylo-discales, la technique de l’IRM ainsi que la définition de la rétrocondylie. La deuxième partie concernera notre étude : 158 articulations temporo-mandibulaires de 79 sujets seront analysées par trois observateurs préalablement calibrés, afin de valider la forte prévalence de rétrocondylies dans les grades II.

Un décalage des bases osseuses de classe II est souvent lié à une position rétruse de la mandibule. Chez ces patients, l'observation des coupes sagittales des cônes beam des ATM semblerait montrer l'existence d'une pente condylienne forte. Il nous a semblé intéressant, au travers de la littérature et au sein d'une étude, d'étudier chez ces patients les liens entre ce décalage des bases osseuses et les paramètres occlusaux tels que : la pente condylienne, le guide antérieur, la forme et la position du condyle mandibulaire dans la fosse mandibulaire. Après une étude bibliographique sur les malpositions articulaires et sur la pente condylienne chez les patients de classe II squelettique, une étude a été réalisée sur 28 patients traités pour ADAM au cabinet du Docteur P. Moulin. L'objectif de ce travail a été d'établir les liens entre l'importance de la pente condylienne, celle du guide antérieur, la position du condyle dans la fosse et la classe squelettique des patients. Il semblerait, au vu des résultats, que les patients de classe II squelettique aient une pente condylienne significativement plus importante que les patients de classe I et III. En revanche, aucune corrélation n'a été mise en évidence entre l'importance de la pente condylienne et celle du guide antérieur et entre la position articulaire et la classe squelettique.