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L’ostéogenèse imparfaite (OI), également appelée « maladie des os de verre », est une affection rare d’origine génétique. Elle est caractérisée par une faible masse osseuse et une fragilité osseuse augmentée. La prévalence à la naissance est estimée à 1 pour 10 000 à 20 000 personnes. Dans la plupart des cas, l’OI est due à une anomalie du collagène de type I mais d’autres molécules ont été mises en cause. Il existe plusieurs phénotypes reflétant différents niveaux de sévérité, associant des signes squelettiques (fragilité osseuse, insuffisance staturale, déformations squelettiques) et extra-squelettiques (laxité ligamentaire, sclérotiques bleutées, surdité, anomalies dentaires…). Le diagnostic est clinique et radiologique. Il doit être évoqué devant des fractures répétées survenant dans des contextes de traumatismes modérés. Le diagnostic peut être conforté par une analyse moléculaire. La prise en charge sera pluridisciplinaire (rhumatologique, orthopédique, respiratoire, neurologique, ORL, cardio-vasculaire, odontologique) et coordonnée par le généticien clinicien ou le médecin spécialiste de la maladie. Cette pathologie constitue un défi pour l’orthodontiste qui pourra être confronté selon les cas à une insuffisance de développement du maxillaire, une classe III squelettique et dentaire, des occlusions inversées, des béances ou encore des inclusions dentaires. Il faudra également prendre en compte pour la thérapeutique les effets secondaires des bisphosphonates, traitement médical de référence à ce jour.

Le syndrome de Gougerot-Sjögren est la deuxième maladie auto-immune la plus répandue dans le monde. Pourtant ce syndrome reste méconnu de la plupart des professionnels de santé, y compris des dentistes. Cette méconnaissance handicape le praticien dans son diagnostic de la maladie, et les patients chez qui la prise en charge est souvent inadaptée. Dans cet exposé nous répondrons aux problématiques suivantes : quels sont les besoins en soins de ces patients ? Comment optimiser la prise en charge pour répondre à ces besoins ? Comment la consultation du service de l’hôpital Charles-Foix nous aide à améliorer la prise en charge de ces patients ? Nous répondrons à ces questions en trois parties. Dans un premier temps nous décrirons le syndrome de Gougerot-Sjögren d’un point de vue médical (étiopathogénie, tableau clinique, perturbations salivaires chez les patients atteints, pronostic etc…). Dans un deuxième temps nous ferons état de la littérature concernant les répercussions bucco-dentaires de ce syndrome, de manière à savoir quelles sont les données prouvées scientifiquement et celles qui restent à l’état d’hypothèses. Finalement nous présenterons la consultation du service d’odontologie de l’hôpital Charles-Foix dédiée à ces patients et nous montrerons comment cette dernière nous aide à apporter des éléments de réponse aux problématiques posées.

Les troubles spécifiques de l’apprentissage également appelés « troubles dys » sont des troubles cognitifs neurodéveloppementaux. Ces troubles sont souvent associés chez un même enfant avec une nature et un niveau de gravité variables. Certains de ces troubles touchent les apprentissages précoces comme le langage, d’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit et le calcul. Ils ont une répercussion sur l’insertion sociale, scolaire, professionnelle du patient et sur les activités de la vie courante. Ces troubles spécifiques du développement sont fréquents (avec une prévalence de 5 à 15 %), surviennent tôt pendant les premières années de la scolarité et persistent jusqu’à l’âge adulte. Ils ont une étiologie extrêmement complexe, multifactorielle avec l’implication le plus souvent de gènes de susceptibilité. Concernant le diagnostic de ces troubles, il existe une importante errance diagnostique et le parcours des soins de ces enfants atteints est souvent long. La prise en charge de ces troubles fait appel à une équipe pluridisciplinaire et nécessite une rééducation adaptée aux diagnostics et à la sévérité des troubles. Ces troubles ont également des répercussions sur la santé orale et affectent notamment les fonctions oro-faciales entrainant des complications orthodontiques, carieuses … Nous proposons une analyse narrative de la littérature sur le sujet. Nous exposerons dans une première partie des généralités concernant les troubles spécifiques de l’apprentissage, puis, dans une deuxième partie, nous expliquerons la prise en charge multidisciplinaire nécessaire à la thérapeutique de ces troubles. Enfin, dans une dernière partie, nous détaillerons les conséquences de ces troubles sur la santé orale et les moyens développés pour optimiser leur prise en charge.

To better address the need for a diagnostic assessment of Autism Spectrum Disorders, “Autism Resource Centres” (ARCs) were created. They make it possible to establish an accurate diagnosis for patients with an atypical picture but also for the youngest patients (less than 3 years) in order to implement a care as early as possible. Indeed, the earlier management is started, the better the long-term prognosis. One of the difficulties to take into account is the fact that the diagnosis of autism or pervasive developmental disorder is announced by a different team than the one following the child, here that of the diagnostic center of the André Mignot Hospital in Versailles (PEDIATED), attached to the Autism Resource Centre Île de France (CRAIF). The return of the announcement is supplemented by recommendations for care, transmitted to the parents and the care team. We looked at the impact of the diagnostic announcement on compliance with these recommendations and the factors that would contribute to the rapid implementation of this management.; Afin de mieux répondre à la nécessité d’une évaluation diagnostique des troubles du spectre de l’autisme, « les Centres de ressource autisme » (CRA) ont été créés. Ils permettent d’établir un diagnostic précis pour des patients présentant un tableau atypique mais aussi pour les plus jeunes patients (moins de 3 ans) afin de mettre en place une prise en charge la plus précoce possible. En effet, plus la prise en charge est débutée précocement, plus le pronostic à long terme est favorable. Une des difficultés à prendre en compte est le fait que le diagnostic d'autisme ou de trouble envahissant du développement est annoncé par une équipe différente de celle qui suit l'enfant, ici celle du centre diagnostic de l'hôpital André Mignot à Versailles (PEDIATED), rattaché au Centre de ressource autisme Île de France (CRAIF). La restitution de l'annonce est complétée par des préconisations de prise en charge, transmises aux parents et à l'équipe de soins. Nous avons recherché l'impact de l’annonce diagnostique sur le respect de ces préconisations ainsi que les facteurs qui concourraient à la mise en place rapide de cette prise en charge.

Contexte : l’augmentation des maladies chroniques et la crise de la démographie médicale entrainent une complexification des prises en charge ambulatoires. Ces nouveaux enjeux de la médecine de premiers recours imposent de travailler ensemble. Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), répondent à ces défis en favorisant l’interprofessionnalité. Problématique : l’interprofessionnalité n’est pas acquise, elle repose sur un équilibre fragile entre déterminants relationnels et structurels. Notre étude vise à étudier les freins et les moteurs de l’interprofessionnalité dans les MSP. Méthodes : analyse qualitative par entretiens semi-dirigés et élaboration d’un échantillon à valeur théorique parmi des professionnels exerçant ou faisant partie d’un projet de MSP. L’analyse des données a consisté en une analyse thématique sans codage formel. Résultats : nous avons réalisés 17 entretiens entre mai et juin 2016. Les acteurs des maisons de santé se représentent leur travail comme une prise en charge plus efficiente du patient, au sein de laquelle il a une place centrale. Le principal frein à l’interprofessionnalité est la méconnaissance de l’autre. Pour les professionnels, le travail ensemble exige de se connaitre et de se faire confiance donc de communiquer. La proximité physique est un élément favorisant. Les contraintes administratives liées à l’interprofessionnalité ainsi que le manque de performance des logiciels patient ont été décrits comme des freins. La présence d’un coordinateur apparait alors comme un atout. Conclusion : même si elle est facilitée en MSP, l’interprofessionnalité nécessite d’être vigilant et d’anticiper toute situation potentiellement déstabilisante.

International audience

International audience; In this article a French working party critically review the international literature to revise the definition, pathophysiology, treatment and cost of exacerbations of adult asthma. The various guidelines do not always provide a consistent definition of exacerbations of asthma. An exacerbation can be defined as deterioration of clinical and/or functional parameters lasting more than 24 hours, without return to baseline, requiring a change of treatment. No single clinical or functional criterion can be used as an early marker of an exacerbation. Innate and acquired immune mechanisms, modified by contact with infectious, irritant or allergenic agents, participate in the pathogenesis of exacerbations, which are accompanied by bronchial inflammation. In 2010, mortality is related to progression of exacerbations, often occurring before the patient seeks medical attention. The objective of treatment is to control asthma and prevent exacerbations. However, many factors can trigger exacerbations and often cannot be controlled. The efficacy of inhaled corticosteroids has been demonstrated on reduction of the number of exacerbations and the number of asthma-related deaths. This treatment is cost-effective, especially in terms of reduction of exacerbations.

Background Suicide attempts (SA) constitute a serious clinical problem. People who attempt suicide are at high risk of further repetition. However, no interventions have been shown to be effective in reducing repetition in this group of patients. Methods/Design Multicentre randomized controlled trial. We examine the effectiveness of «ALGOS algorithm»: an intervention based in a decisional tree of contact type which aims at reducing the incidence of repeated suicide attempt during 6 months. This algorithm of case management comprises the two strategies of intervention that showed a significant reduction in the number of SA repeaters: systematic telephone contact (ineffective in first-attempters) and «Crisis card» (effective only in first-attempters). Participants who are lost from contact and those refusing healthcare, can then benefit from «short letters» or «postcards». Discussion ALGOS algorithm is easily reproducible and inexpensive intervention that will supply the guidelines for assessment and management of a population sometimes in difficulties with healthcare compliance. Furthermore, it will target some of these subgroups of patients by providing specific interventions for optimizing the benefits of case management strategy. Trial Registration The study was registered with the ClinicalTrials.gov Registry; number: NCT01123174.