4 results on '"MELANGE D'ESSENCES"'
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2. Impact of tree species and vertical stratification on lowlands forest birds in the French Regional Natural Park of Perche
- Author
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Archaux, Frédéric, Écosystèmes forestiers et paysages (UR EFNO), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), irstea, and Irstea Publications, Migration
- Subjects
[SDE] Environmental Sciences ,MELANGE D'ESSENCES ,ORNE ,STRATIFICATION ,POINT D'ECOUTE ,PERCHE REGION ,AVIFAUNE ,[SDE]Environmental Sciences ,PREFERENCE D'HABITAT ,ESSENCE DOMINANTE - Abstract
L'empreinte du forestier la plus importante sur les peuplements est probablement la sélection qu'il opère sur les essences en début et au cours du cycle sylvicole, qu'elles soient essences objectif et/ou d'accompagnement. La structure d'un peuplement forestier évolue avec son âge et la gestion qui peut favoriser ou limiter la stratification des peuplements. Les analyses des relevés de Christian Thiébaut dans les massifs de Perche-Trappe et de Bellême confortent les hypothèses de travail en partie seulement. Les feuillus hébergent une plus forte richesse totale et en espèces cavernicoles que les résineux uniquement lorsque la hauteur dominante du peuplement excède 20 m, mais la richesse des pics et des espèces migratrices n'est pas différente entre les peuplements feuillus et résineux de même hauteur, de même que la richesse totale pour les peuplements dont la hauteur est inférieure à 20 m. Au niveau spécifique, pratiquement la moitié des espèces n'ont pas de préférence manifeste pour le Chêne ou les résineux (45%), mais plus d'espèces préfèrent les feuillus que les résineux (32.5% contre 22.5%). L'évolution de la fréquence d'occurrence au cours du cycle sylvicole d'un certain nombre d'espèces diffère sensiblement entre peuplements feuillus et résineux, ce qui traduit des interactions complexes entre essence dominante et stade sylvicole. La richesse gamma ne diffère pas entre feuillus et résineux et si l'on considère les différentes essences résineuses séparément, on constate même que les peuplements de Pin sylvestre et de Douglas ont une richesse gamma supérieure à celle de Chêne d'âge comparable. Il convient de garder en tête que nous avons travaillé dans un contexte où les feuillus étaient largement majoritaires, ce qui a pu jouer en faveur plutôt des peuplements résineux. On ne trouve aucune relation entre le nombre d'essences et la richesse moyenne (totale, cavernicole, pics, migrateurs) pour les peuplements matures feuillus ou résineux. Il faut garder en tête (1) que les deux massifs étudiés se prêtent assez mal à cette analyse (le seul mélange d'essence intra-parcellaire assez bien représenté est feuillu-feuillu Chêne-Hêtre avec des taux de mélange assez modestes), et (2) qu'il semble peu probable que des arbres isolés (surtout feuillus dans un peuplement de feuillus ou de résineux dans un peuplement résineux) aient une forte importance pour des espèces dont le territoire dépasse souvent l'ha. La réponse des communautés d'oiseaux à la stratification est équivoque, elle varie sensiblement selon les groupes d'espèces considérés (ce qui n'est pas surprenant), mais également selon l'âge des peuplements sans que ne se dégage une logique parmi les résultats trouvés. A l'échelle spécifique, il semble que l'avifaune réagisse plus à la présence d'une strate haute (7 espèces sur 37 ont une fréquence significativement différente dans les peuplements avec ou sans strate haute) qu'à celle d'une strate basse (3 espèces sur 37). Il n'est pas exclu que l'absence d'effet net de la stratification des peuplements de Chêne s'explique par l'identité des plantes et essences constituant le sous-étage : la Fougère aigle et le Hêtre sont les deux espèces majoritaires dans les relevés avec un sous-étage herbacé ou arbustive marqué. Or ces deux espèces ne sont pas considérées comme très favorables à l'avifaune.
- Published
- 2005
3. Impact de la diversité en essences et de la stratification verticale pour l'avifaune de plaine. Cas des grands massifs forestiers du Parc Naturel Régional du Perche
- Author
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Archaux, Frédéric, Écosystèmes forestiers et paysages (UR EFNO), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), irstea, and Irstea Publications, Migration
- Subjects
[SDE] Environmental Sciences ,MELANGE D'ESSENCES ,ORNE ,STRATIFICATION ,POINT D'ECOUTE ,PERCHE REGION ,AVIFAUNE ,[SDE]Environmental Sciences ,PREFERENCE D'HABITAT ,ESSENCE DOMINANTE - Abstract
L'empreinte du forestier la plus importante sur les peuplements est probablement la sélection qu'il opère sur les essences en début et au cours du cycle sylvicole, qu'elles soient essences objectif et/ou d'accompagnement. La structure d'un peuplement forestier évolue avec son âge et la gestion qui peut favoriser ou limiter la stratification des peuplements. Les analyses des relevés de Christian Thiébaut dans les massifs de Perche-Trappe et de Bellême confortent les hypothèses de travail en partie seulement. Les feuillus hébergent une plus forte richesse totale et en espèces cavernicoles que les résineux uniquement lorsque la hauteur dominante du peuplement excède 20 m, mais la richesse des pics et des espèces migratrices n'est pas différente entre les peuplements feuillus et résineux de même hauteur, de même que la richesse totale pour les peuplements dont la hauteur est inférieure à 20 m. Au niveau spécifique, pratiquement la moitié des espèces n'ont pas de préférence manifeste pour le Chêne ou les résineux (45%), mais plus d'espèces préfèrent les feuillus que les résineux (32.5% contre 22.5%). L'évolution de la fréquence d'occurrence au cours du cycle sylvicole d'un certain nombre d'espèces diffère sensiblement entre peuplements feuillus et résineux, ce qui traduit des interactions complexes entre essence dominante et stade sylvicole. La richesse gamma ne diffère pas entre feuillus et résineux et si l'on considère les différentes essences résineuses séparément, on constate même que les peuplements de Pin sylvestre et de Douglas ont une richesse gamma supérieure à celle de Chêne d'âge comparable. Il convient de garder en tête que nous avons travaillé dans un contexte où les feuillus étaient largement majoritaires, ce qui a pu jouer en faveur plutôt des peuplements résineux. On ne trouve aucune relation entre le nombre d'essences et la richesse moyenne (totale, cavernicole, pics, migrateurs) pour les peuplements matures feuillus ou résineux. Il faut garder en tête (1) que les deux massifs étudiés se prêtent assez mal à cette analyse (le seul mélange d'essence intra-parcellaire assez bien représenté est feuillu-feuillu Chêne-Hêtre avec des taux de mélange assez modestes), et (2) qu'il semble peu probable que des arbres isolés (surtout feuillus dans un peuplement de feuillus ou de résineux dans un peuplement résineux) aient une forte importance pour des espèces dont le territoire dépasse souvent l'ha. La réponse des communautés d'oiseaux à la stratification est équivoque, elle varie sensiblement selon les groupes d'espèces considérés (ce qui n'est pas surprenant), mais également selon l'âge des peuplements sans que ne se dégage une logique parmi les résultats trouvés. A l'échelle spécifique, il semble que l'avifaune réagisse plus à la présence d'une strate haute (7 espèces sur 37 ont une fréquence significativement différente dans les peuplements avec ou sans strate haute) qu'à celle d'une strate basse (3 espèces sur 37). Il n'est pas exclu que l'absence d'effet net de la stratification des peuplements de Chêne s'explique par l'identité des plantes et essences constituant le sous-étage : la Fougère aigle et le Hêtre sont les deux espèces majoritaires dans les relevés avec un sous-étage herbacé ou arbustive marqué. Or ces deux espèces ne sont pas considérées comme très favorables à l'avifaune.
- Published
- 2005
4. Relations entre les pratiques de préservation de la biodiversité forestière et la productivité, la résistance et la résilience : Etat des connaissances en forêt tempérée européenne
- Author
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Yoan Paillet, Marion Gosselin, Ecosystèmes forestiers (UR EFNO), and Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
- Subjects
0106 biological sciences ,GESTION FORESTIERE ,FORET ,Social Sciences and Humanities ,ECOSYSTEME ,acteurs locaux ,villes ,FONCTIONNEMENT DE L'ECOSYSTEME ,urban agriculture ,010603 evolutionary biology ,01 natural sciences ,territories ,pratiques forestières ,biodiversité ,mixed stands ,PEUPLEMENT FORESTIER ,fonctionnement de l’écosystème ,PEUPLEMENT MELANGE ,AMAP ,mélange d’essences ,ecosystem function ,GE1-350 ,lcsh:Environmental sciences ,agriculture ,biodiversity ,territoire ,PRATIQUES FORESTIERES ,lcsh:GE1-350 ,deadwood ,BIODIVERSITE ,agriculture urbaine ,sustainable city ,ZONE TEMPEREE ,15. Life on land ,environnement ,PROTECTION DE LA NATURE ,bois mort ,Environmental sciences ,MELANGE D'ESSENCES ,agriculture périurbaine ,[SDE]Environmental Sciences ,BIBLIOGRAPHIE ,Sciences Humaines et Sociales ,environment ,forest practices ,010606 plant biology & botany ,PRODUCTIVITE - Abstract
À l’origine de cette recherche bibliographique, il y a la question de l’utilité de la biodiversité, souvent posée par les gestionnaires forestiers. Confrontés à des exigences sociétales et économiques, les forestiers doivent aujourd’hui mettre en oeuvre des mesures de conservation de la biodiversité sans pour autant mettre en péril leur outil de production. Cet article est centré sur les forêts tempérées européennes. C’est un état des connaissances des bénéfices de la mise en oeuvre de deux types de pratiques forestières en faveur de la biodiversité sur le fonctionnement de l’écosystème (productivité, résistance, résilience) : (i) le maintien de peuplements à composition diversifiée en essences et (ii) le maintien de bois mort. Même si les bases théoriques et empiriques des relations entre biodiversité et fonctionnement de l’écosystème sont bien documentées, les références concernant la forêt restent rares. Cela est dû principalement à la difficulté à travailler sur des écosystèmes pérennes et à longue durée de développement. Il n’en reste pas moins qu’une composition variée en essences forestières et que le maintien de bois mort ont certains effets bénéfiques sur le fonctionnement de l’écosystème. Ces bénéfices, difficilement quantifiables en termes économiques, pourraient cependant être intégrés dans des analyses du type coût-bénéfice afin d’évaluer de manière plus réaliste ces mesures. Pour le moment, les lacunes qui persistent ne permettent pas de telles évaluations., This bibliographic review aims at answering a question often asked by forest managers : Is biodiversity useful ? Facing economical and societal constraints, the foresters currently have to preserve biodiversity without compromising wood production. This paper is focused on European temperate forests and deals with the benefits of two biodiversity-friendly forest practices on forest functions (production, resistance and resilience) : (i) maintaining mixed-species stands (ii) maintaining deadwood. Although theoretical and empirical bases on the link between biodiversity and forest function are well documented, the references on forest ecosystem are still scarce. This is mainly due to the difficulty to work on such perennial and slow-developing ecosystems. However, favouring mixed species stands and preserving deadwood benefit some forest ecosystem functions. These benefits, difficult to quantify in economic terms, could be integrated in cost-benefit assessments in order to quantify the impact of such measures. From now on, gaps in scientific knowledge prevent such assessments.
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