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Introduction La pandémie de la maladie à Covid-19 a entraîné une augmentation des hospitalisations en réanimation avec une mortalité considérable. Objectif Déterminer la prévalence et l’impact de l’obésité sur le devenir des patients admis en réanimation pour une pneumopathie Covid-19. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les patients admis en réanimation médicale de Mahdia, Tunisie, pour une pneumopathie Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021. Deux groupes ont été individualisés : patients obèses (indice de masse corporelle [IMC] > 30 kg/m2) et patients moins obèses (IMC

Introduction La prevalence du diabete type 2 chez les patients atteints d’une infection severe au COVID-19 ainsi que son impact reste controverse. Objectif Determiner la prevalence et l’impact du diabete type 2 chez les patients atteints d’une infection severe au COVID-19. Materiel et methode Il s’agit d’une etude retrospective entre septembre 2020 et fevrier 2021 realisee en reanimation incluant tous les patients admis pour une pneumopathie severe au COVID-19. Deux groupes sont individualises : patients diabetique et non diabetique. Resultats Durant la periode de l’etude 98 patients d’âge moyen 62 ± 12 ans ont ete inclus. La prevalence du diabete type 2 etait de 43%. La glycemie a jeun a l’admission etait significativement plus elevee chez les diabetiques (13,1 ± 2,3 mmol/L vs 8,1 ± 1,9 mmol/L, p = 0,001). Le score de gravite SAPSII ainsi que le score SOFA etaient similaires entres les deux groupes. De meme le rapport PaO2/FiO2 etait comparables entres les groupes (166 ± 58 vs 143 ± 62, p = 0,3). L’etendu des lesions scanographiques etait de 62% dans le groupe des diabetiques contre 61% dans l’autre groupe. La duree de sejours etait plus longue chez les diabetiques (16 ± 9 jours vs 10 ± 8 jours, p = 0,04) mais sans effets sur la mortalite (42% chez les diabetiques contre 40% dans l’autre groupe, p = 0,9). Conclusion Dans notre etude le diabete type 2 n’etait pas associe a la mortalite chez les patient admis en reanimation pour une pneumopathie severe au COVID-19.

Introduction L’insuffisance surrenalienne (IS) est une pathologie rare et grave. En reanimation, l’insuffisance surrenale relative, la plus frequente, est le plus souvent en rapport avec un etat de choc septique. Elle est rarement absolue et de decouverte a l’occasion des anomalies biologiques et/ou des perturbations hemodynamiques. Sa prevalence est meconnue en reanimation. Objectifs Etudier la prevalence de l’insuffisance surrenalienne en reanimation et determiner son impact sur la mortalite. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective realisee entre janvier 2018 et mars 2020 au service de reanimation medicale de Mahdia. Tous les patients ayant eu un dosage de la cortisolemie devant la suspicion d’une insuffisance surrenalienne absolue ou relative ont ete inclus. Resultats Durant la periode de l’etude 70 patients (âge moyen 57 ± 18 ans et SAPSII moyen de 35 ± 19) ont ete inclus. Les motifs du dosage de cortisolemie les plus frequents etaient le choc septique (73 % des cas), l’hyponatremie (dans 16 % des cas). La prevalence de l’IS etait de 2 %. La mortalite globale etait de 48 %. En analyse univarie, la mortalite etait plus basse dans le groupe ayant une insuffisance surrenalienne (25 % vs 57 %, p = 0,02). En analyse multivariee, la presence d’une insuffisance surrenalienne n’etait pas associee a la mortalite. Conclusion La prevalence de l’insuffisance surrenalienne en reanimation est rare. Les etats de choc septique constituent la pathologie la plus frequente de l’IS. Le traitement de l’IS ameliore considerablement le pronostic.

Introduction La prevalence du dysfonctionnement thyroidien et son association avec le pronostic de la maladie COVID-19 est toujours un sujet de controverse. Objectif Determiner la prevalence et l’impact de l’hyperthyroidie sur le pronostic de la maladie. Materiel et methode Il s’agit d’une etude analytique (entre septembre 2020 et fevrier 2021) en reanimation medicale, incluant les patients admis pour une infection severe au Covid-19 et ayant un bilan thyroidien a l’admission. Les patients presentant des antecedents de dysthyroidie preexistants ont ete exclus. Deux groupes ont ete definis : groupe 1 : patients presentant une euthyroidie ; groupe 2 : patients presentant une hyperthyroidie (peripherique et centrale). Resultats Durant la periode de l’etude 68 patients d’âge moyen 61 ± 12 ans ont ete inclus. La comorbidite la plus frequente etait l’hypertension arterielle (48,5 % des cas). Une dysthyroidie etait presente dans 27,9 % des cas. Parmi ceux-ci, 23,5 % avaient une hyperthyroidie peripherique, 2,9 % une hypothyroidie peripherique et 1,5 % une hypothyroidie centrale. La mortalite globale etait de 45,6 %. Les patients ayant une hyperthyroidie etaient plus susceptibles de presenter une infection nosocomiale (75 % contre 40 %, p = 0,01). Il n’y avait pas de differences significatives en ce qui concerne la duree de la ventilation mecanique [11 ± 5 vs 12 ± 7 jours, p = 0,8], la duree de sejour [17 ± 10 vs 15 ± 10 jours, p = 0,54] et la mortalite (56 % contre 42 %, p = 0,32). Conclusion Dans cette etude, nous avons constate que les patients souffrant d’hyperthyroidie etaient plus susceptibles de presenter une infection nosocomiale.

Introduction L’effet de l’infection severe au Covid-19 sur les surrenales reste mal elucide. Nous reportons les cas de trois patients admis pour une pneumopathie covid-19 en reanimation avec survenue d’une IS aigue. Cas reportes Il s’agit de trois patients, une femme et deux hommes âges respectivement de 77, 64 et 68 ans, sans antecedents pathologiques, admis pour une pneumopathie Covid-19. Les trois patients ont recu initialement une corticotherapie de 6 mg/j de dexamethasone. Devant l’hypoxemie, la dose de corticotherapie a ete augmente chez deux patients (a 2 mg/kg/j de methylprednisolone pendant 15 jours). Devant des symptomatologies differentes (polyurie pour la femme, dependance des drogues vasoactives et hyponatremie pour les hommes), un dosage de cortisolemie a montre la presence d’insuffisance surrenalienne (cortisolemie respectivement a 5 ng/ml, 73 ng/ml et 116 ng/ml). Un homme est decede dans un tableau d’hypoxemie refractaire et les deux autres patients etaient mis sortants sous hydrocortisone. Discussion La relation entre le SARS-COV (proche du SARS-cov2) et les glandes surrenales est bien prouvee (virus retrouve dans les glandes surrenales lors des etudes autopsiques). Par consequent, le SARS-Cov2 pourrait avoir un effet similaire sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. De plus, les recepteurs ACE2 pour lesquels le SARS-cov2 a une grande affinite sont exprimes dans les surrenales. Actuellement, une etude chinoise est en cours (ChiCTR20000301150) pour evaluer la cortisolemie et l’ACTH au cours des infections severes au Covid-19. Conclusion Bien que leur relation soit encore peu elucidee, l’IS doit etre recherchee lors des infections severes au Covid-19.

Resume Introduction Les pneumopathies communautaires severes sont une cause majeure de mortalite. L’objectif de cette etude etait de decrire les principales caracteristiques cliniques, et bacteriologiques des pneumopathies communautaires severes prises en charge en reanimation en Tunisie et d’en determiner les facteurs predictifs de mortalite. Methode Il s’agit d’une etude retrospective realisee entre mars 2005 et decembre 2010 au service de reanimation medicale du CHU de Mahdia (Tunisie). Tous les patients hospitalises en reanimation pour pneumopathies communautaires severes, selon les criteres de l’American Thoracic Society, ont ete inclus dans cette etude. Resultats Deux cent neuf patients (âge moyen : 64 ± 16 ans ; SAPS II moyen : 42 ± 17) ont ete inclus. Le taux de documentation bacteriologique etait de 24 %. Streptococcus pneumoniae etait le germe le plus frequemment isole. Le recours a une ventilation mecanique fut necessaire chez 57 % des patients et 47 % etaient en etat de choc septique a l’admission. La mortalite en reanimation etait de 29 % ( n = 60). En analyse multi-variee, la presence d’un etat de choc septique a l’admission et le recours a la ventilation mecanique etaient les deux facteurs predictifs de mortalite retrouves. Conclusion Les pneumopathies communautaires severes hospitalisees en reanimation sont responsables d’une mortalite elevee.

Objectif Illustrer l’interet de la TDM cerebrale avec injection et l’IRM cerebrale dans le diagnostic precoce des thromboses veineuses cerebrales profondes(TVCP). Materiels et methodes Etude retrospective concernant 4 patients âges de 20 a 70 ans, 3 hommes et une femme, se plaignant de fievre (n = 4), cephalees (n = 4), troubles de la conscience (n = 4), troubles du comportement (n = 1). Tous les patients ont beneficie d’une TDM cerebrale injectee. Une IRM cerebrale avec des sequences conventionnelles (T1, T2, FLAIR, T2 ou SWI) et d’angio-IRM avec ou sans injection de gadolinium (temps de vol ou contraste de phase) a ete pratiquee chez deux patients. Resultats Dans cette etude, la TDM cerebrale injectee initiale a montre des signes directs tels que la visualisation de thrombus spontanement hyperdense au niveau du reseau veineux profond (n = 3). Des signes indirects a type d’ischemie cerebrale : hypodensite cortico-sous corticale (n = 3), des noyaux gris centraux (n = 2) et de la substance blanche peri ventriculaire (n = 3) Des foyers hemorragiques (n = 1). Une IRM cerebrale avec sequence angio-MR veineuse a montre un thrombus massif des sinus veineux : longitudinal (n = 1), lateraux (n = 2), sinus droit (n = 1) et une anomalie des noyaux gris centraux (n = 1) et de la substance blanche peri ventriculaire (n = 2). L’evolution etait defavorable avec deces (n = 3). Conclusion Les TVC profondes sont des causes rares d’ischemie cerebrale. Leur diagnostic est rendu difficile par le manque de specificite des signes cliniques retrouves a l’examen clinique. L’IRM cerebrale couplee a l’angio-MR veineuse permet d’asseoir le diagnostic et d’eliminer les principaux diagnostics differentiels.

Objectives: To evaluate the prevalence and the risk factors of new onset atrial fibrillation (AF) in a single medical ICU. Methods: A prospective observational study was conducted in a 10 bed single medical ICU over a period of 18 months. All patients with sinus rhythm admitted in the medical ICU were included. Those presenting with any arrhythmia on admission, having a PACEMAKER or having undergone a recent cardiothoracic surgery were excluded. Results: Of the 377 patients included on the study, atrial fibrillation occurred in 26 patients (7%). Patients who developed AF were older, had higher severity scores on admission, and required significantly more fluids, catecholamine, and mechanical ventilation. They had a longer ICU and hospital LOS. ICU mortality was significantly higher in AF patients. Five independent risk factors of AF were identified by multivariate analysis: advanced age, the presence of COPD, sepsis, cardiogenic shock, and hypoxemia. Conclusion: AF occurs in approximately 7% of medical critically ill patients and is associated with age, a history of COPD, the presence of sepsis, cardiogenic shock and hypoxemia. AF occurs in more critically ill patients and is associated with increased morbidity and mortality.

Objective To evaluate the effects of catecholamine therapy on the accuracy of capillary glucose measurements in hyperglycemic patients. Participants 43 hyperglycemic patients older than 18 years admitted to the intensive care unit of a tertiary medical center were included from December 2005 to March 2006. Measurements This prospective study compares fingerstick and earlobe measurements simultaneously to sampled laboratory venous glucose in patients treated without (group 1) or with (group 2) catecholamine. Three venous samples for serum glucose analysis at three fixed hours and simultaneously two capillary glucose determinations were performed during the two first successive days after inclusion. A difference between the methods of glucose measurements greater than 2.3 mmol/l was considered significant. Results The mean difference between the two methods was −0.05 mmol/l in group 1 and +0.29 mmol/l in group 2, while the limits of agreement were +4.03 and −4.13 mmol/l and +5.63 and −5.05 mmol/l in groups 1 and 2, respectively. A difference between paired measurements greater than 2.3 mmol/l was observed in 29% in group 1 and in 40% in group 2 (p = 0.038). The alternative site did not improve the accuracy. Conclusions In critically ill patients treated with catecholamine capillary fingerstick blood glucose measurement seems inaccurate. Earlobe sampling does not improve accuracy.

Resume Objectifs Comparer l’efficacite de deux durees de traitement antibiotique, une duree moyenne de dix jours et une duree courte de sept jours dans le traitement des pneumopathies acquises sous ventilation mecanique (PAVM). Type d’etude Etude prospective randomisee. Patients et methodes Tous les patients consecutifs hospitalises et ventiles mecaniquement durant plus de 48 heures dans le service de reanimation medicale et ayant developpe une PAVM ont ete inclus dans cette etude. Les patients ayant developpe une PAVM et repondant aux criteres d’inclusion et d’exclusion de l’etude ont ete randomises en deux groupes. Groupe dix jours : antibiotherapie de dix jours. Groupe sept jours : antibiotherapie de courte duree de sept jours. Les criteres principaux de jugement etaient : la mortalite a j14 et j28 et le nombre de jours vivants sans antibiotiques. Les criteres de jugement secondaires etaient le taux de reinfection, l’evolution du score clinique d’infection pulmonaire (SCIP), la duree de sejour en reanimation et le nombre de jours vivants sans ventilation mecanique. Resultats Trente malades ont ete randomises en deux groupes, 16 dans le groupe dix jours et 14 dans le groupe sept jours. Les caracteristiques demographiques et cliniques des patients etaient comparables dans les deux groupes. La mortalite a j14 etait de 31,2 % dans le groupe dix jours et de 7,1 % dans le groupe sept jours, p = 0,2. A j28 la mortalite etait de 37,5 et 35,7 % dans le groupe dix jours et le groupe sept jours respectivement (p = 0,9). Le nombre de jours vivants sans antibiotique etait plus eleve dans le groupe sept jours (4,14 jours) que dans le groupe dix jours (1,75 jours, p = 0,06) sans atteindre la signification statistique. Le nombre de jours vivants sans ventilation mecanique (2,06 jours versus 3,43 jours), le taux de reinfections (12,5 % versus 14,3 %, p = 0,6), la duree de sejour en reanimation (27,7 jours versus 26,0 jours, p = 0,8) et a l’hopital (32,9 jours versus 31,9 jours, p = 0,8) et l’evolution du SCIP a j7, j10 et j14 etaient comparables dans les deux groupes. Conclusion Un traitement antibiotique des PAVM pendant sept jours semble aussi efficace cliniquement et microbiologiquement qu’un traitement de dix jours avec une reduction de la consommation d’antibiotiques.

The Von Recklinghausen disease is a genetic hereditary neurofibromatosis. It causes neurofibroma, axillary and inguinal lentigines, and cafe-au-lait spots in the skin. It may affect the lung in 5 to 20% of cases, causing neurofibroma, infiltrative and cystic lesions, emphysematous or bubble injury leading to a chronic respiratory failure. The risk of pneumothorax in theses cases seems higher. Few reviews reported the pulmonary manifestations in the Recklinghausen disease and specially the pneumothorax as a complication while the direct relation between this neurofibromatosis and the lung disease is not clearly established yet. We report a case report of spontaneous pneumothorax with slow evolution complicating the course of a patient with Recklinghausen disease.

Severe community-acquired pneumonia (SCAP) remains a major cause of death. The aim of this study was to describe the main clinical and bacteriological features and to determine predictive factors for death in patients with SCAP who were admitted in intensive care unit (ICU) in a Tunisian setting.It is a retrospective study conducted between March 2005 and December 2010 at the intensive care unit of the University Hospital of Mahdia (Tunisia). All patients hospitalized at the ICU with a SCAP diagnosis according to the American Thoracic Society criteria were included.Two hundred and nine patients (mean age: 64±16 years, and mean SAPS II: 42±17) were included. Overall, 24% had a bacteriological diagnosis. Streptococcus pneumoniae was the most frequently detected. Use of mechanical ventilation was required in 57% of patients and 45% experimented septic shock upon admission. The mortality rate at ICU was 29% (n=60). In multivariate analysis, a septic shock at admission and the use of mechanical ventilation were both associated with death.SCAP were associated with high mortality in the ICU.

The Von Recklinghausen disease is a genetic hereditary neurofibromatosis. It causes neurofibroma, axillary and inguinal lentigines, and café-au-lait spots in the skin. It may affect the lung in 5 to 20% of cases, causing neurofibroma, infiltrative and cystic lesions, emphysematous or bubble injury leading to a chronic respiratory failure. The risk of pneumothorax in theses cases seems higher. Few reviews reported the pulmonary manifestations in the Recklinghausen disease and specially the pneumothorax as a complication while the direct relation between this neurofibromatosis and the lung disease is not clearly established yet. We report a case report of spontaneous pneumothorax with slow evolution complicating the course of a patient with Recklinghausen disease.

To compare the efficiency of a 7-day antibiotics regimen with a 10-day regimen for ventilator-associated pneumonia (VAP).Prospective randomized study.Adults patients ventilated for more than 48 hours in the intensive care unit (ICU) with a clinical diagnosis of VAP documented by positive quantitative cultures of tracheal aspiration were included in this study. All included patients were randomized in two groups. Ten-day group: 10 days antibiotic therapy, and 7-day group: 7 days antibiotic therapy. Primary judgment criteria were 14- and 28-day mortality, the number of days without antibiotics. Secondary judgments criteria were rate of recurrent pulmonary infection, the evolution of the clinical pulmonary infection scores (CPIS), the length of ICU stay and the length of mechanical ventilation.Thirty patients were included in this study (16 in the 10-day group and 14 in the 7-day group). The demographic and clinical characteristics of the groups assigned to receive antibiotic therapy for 7 or 10 days were generally similar. The 14-day and 28-day mortality rate following VAP onset were 31.2 and 37.5% in the 10-day group and 7.1 and 35.7% in the 7-day group. The difference was not significant. The number of day without antibiotics and without mechanical ventilation turned out: 1.75 and 2.06 days versus 4.14 and 3.43 days in the 10-day group and 7-day group respectively, the recurrent rate of pulmonary infection (12.5% versus 14.3%, p=0.6), the length of stay in the ICU (27.7 days versus 26.0 days, p=0.8) and the evolution of the CPIS were no different in the two groups.In patients with microbiologically confirmed VAP who received appropriate empirical antibiotic therapy, a 7-day antibiotic regimen was as efficient clinically and microbiologically as a 10-day antibiotic regimen with a reduction of antibiotic use.

Summary Air embolism during renal dialysis is an uncommon event because of the safeguards built into the apparatus and the procedures currently used. We describe a 41-year-old man of haemodialysis-associated venous air embolism occurred during the restitution phase and treated successfully with hyperbaric oxygen therapy 4 days after the event. This case underlines the importance to refer all patients with cerebral air embolism to a hyperbaric oxygen centre, even following a prolonged delay.

Self-poisoning with alpha chloralose is frequent in Tunisia. Neurological signs are prominent involving myoclonic jerks and coma. Cardiac toxicity is not well known. We report the case of a 19 year-old woman who ingested a chloralose rodenticide and was admitted to our intensive care unit. Four hours after admission she developed acute heart failure with pulmonary edema and elevated troponin. Echocardiography showed diffuse hypokinesia. Patient’s cardiac and respiratory status improved progressively and echocardiography performed 5 days after was normal. Cardiac toxicity following acute chloralose poisoning is uncommon and potentially serious. Its mechanism is poorly understood.