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Silicone-based composites material as Thermal Protection System (TPS) found a large use in the aerospace industry to protect wall structures from severe heating (airframe or propulsion parts, including ramjet type). The matrix of the composite material is often reinforced with fillers, such as Carbon Fibres (CFs) and Silicon Carbide Powder (SCP). This formulation aims to improve the thermomechanical properties which leads to significant impact on the thermophysical parameters (λ, ρ, cp). The present work consists of studying the effect of the CFs and SCP contents on the thermophysical properties evolution. For this purpose, three samples of silicone-based composites, referenced as M1, M2 and M3, are prepared by MBDA–France. The difference among the three samples is in the CFs and SCP contents in each sample. Firstly, some experimental studies were conducted to determine the thermophysical properties (λ, ρ, cp) in a temperature range from room temperature to 1000 °C. Dedicated experimental apparatus are used: dilatometry for density measurement, Calvet calorimeter combined with Differential Scanning Calorimetry (DSC) experiments for specific heat capacity determination, and finally laser flash analysis for thermal diffusivity measurement leading to the thermal conductivity calculation. Secondly, the measured thermophysical properties are used in a 1D numerical procedure using Amaryllis modulus of the SAMCEF™ finite element code in order to investigate the thermal efficiency of the materials as TPS. The comparison of the results confirms that the three silicone-based composites, M1, M2, M3, behave as efficient thermal barriers when exposed to severe heat fluxes. The lower the amount of CF, the higher the thermal efficiency. To a lesser extent, an increase in the amount of SCP tends to improve the insulation efficiency.

Resume Objectif Rapporter les caracteristiques cliniques et microbiologiques des patients atteints de keratite infectieuse severe en periode caniculaire. Evaluer les associations entre variations de temperature, severite clinique et micro-organismes en cause. Patients et methodes Etude retrospective des caracteristiques des patients hospitalises pour keratite infectieuse dans un centre de reference en periode estivale (01/06/2009 au 30/09/2009), repartis en deux groupes selon la date d’hospitalisation (pic caniculaire vs periode non caniculaire). Comparaison entre prevalence et variations de temperature sur les etes 2009 (pic caniculaire), 2008 (ete tempere) et 2003 (canicule prolongee). Resultats L’âge moyen des 33 patients hospitalises durant l’ete 2009 etait de 51 ans, et la duree d’hospitalisation moyenne de 15 jours. Le principal facteur de risque etait le port de lentilles de contact (36 %), suivi par un antecedent de keratopathie (15 %) ou de maladie generale (15 %). L’effectif moyen des patients admis pour keratite severe etait de 9,8 en periode caniculaire contre 3,1 en periode non caniculaire ( p e a l’admission a 1/10 e 1 mois apres la sortie ( p Pseudomonas (23 %). Il existait un parallelisme entre la courbe de prevalence des keratites infectieuses et celle des temperatures sur la periode estivale 2009 ; cette tendance etait egalement retrouvee en 2008 et 2003. Conclusion La prevalence des keratites infectieuses severes semblait liee aux variations de temperature.

Introduction Le melanome annulaire est une forme clinique rare du melanome uveal qui se caracterise par l’envahissement circonferentiel du corps ciliaire. Un glaucome chronique unilateral et refractaire est une circonstance classique de decouverte. Observation Nous rapportons le cas d’un melanome annulaire revele par une hypertonie intraoculaire aigue secondaire a un hyphema spontane. L’iris etait le siege d’une infiltration tumorale diffuse, mais predominant sur sa racine temporale. Le fond d’œil etait inaccessible, mais l’echographie B a permis d’affirmer la presence d’une volumineuse tumeur cilio-choroidienne. Le patient a ete enuclee. L’examen anatomopathologique a confirme le diagnostic de melanome irido-ciliaire annulaire. L’angle iridocorneen etait le siege d’un envahissement tumoral circonferentiel. Le patient est decede un an plus tard de metastases. Discussion L’hypertonie intraoculaire aigue ou chronique est une circonstance rare, mais classique, de decouverte d’un melanome uveal. Plusieurs mecanismes peuvent etre en cause : rubeose angulaire, fermeture de l’angle, envahissement angulaire, obstruction trabeculaire par des cellules ou du pigment. A notre connaissance, l’hypertonie aigue secondaire a un hyphema est plus exceptionnelle. Cette observation souligne que, en dehors du tableau typique de glaucome aigu par fermeture de l’angle, toute hypertonie intraoculaire impose un examen minutieux du segment posterieur de l’œil au besoin par echographie.

To study clinical and microbiological features of patients with severe microbial keratitis during a heatwave. To evaluate the links between disease severity, causative micro-organisms and temperature variation.Retrospective study of patients with microbial keratitis hospitalized in a referral center during the summer months (between June 1, 2009 and September 30, 2009), separated into two groups by date of hospitalization (heatwave vs non-heatwave). Prevalence and daytime temperatures were compared for data collected during the summers of 2009 (heatwave), 2008 (temperate) and 2003 (prolonged heatwave).Thirty-three patients were hospitalized during the summer of 2009, with an average age of 51 years and an average stay of 15 days. The primary predisposing factor was the use of contact lenses (36%), followed by pre-existing corneal disease (15%) and systemic disease (15%). Prevalence of severe keratitis was higher in periods of heatwaves vs periods of no heatwaves (mean 9.8 patients vs 3.1, P0.001). Best corrected visual acuity progressed from 1/30 at admission to 1/10 at 1 month after discharge (P0.001). The most common bacteria identified were Gram-positive cocci (CNS 27%) and Pseudomonas (23%). Microbiological results were similar in the two groups. Similar variations between the prevalence of severe keratitis and daytime temperatures were found for the summer of 2009 as well as for the summers of 2008 and 2003.There appears to be a link between climatic temperature variations and the prevalence of severe microbial keratitis.

Ring melanoma is a rare form of uveal melanoma characterized by the circumferential involvement of the ciliary body. Unilateral chronic and refractory glaucoma is a classic circumstance of diagnosis.We report a case of ring melanoma revealed by acute intraocular hypertonia secondary to spontaneous hyphema. Iris and iridocorneal angle were diffusely invaded by the tumor. The fundus was masked but B-scan ultrasonography revealed a voluminous ciliochoroidal tumor. The patient had been enucleated. Pathological examination confirmed the diagnosis of ring melanoma. The tumor involved angle structures. The patient died 1 year later because of metastasis.Acute or chronic ocular hypertonia is a classic but rare circumstance of uveal melanoma diagnosis. Many mechanisms exist: neovascular glaucoma, secondary angle closure, involvement of angle structures, and trabecular obstruction by tumor cells or pigment. Acute intraocular hypertonia secondary to hyphema is more exceptional. Our observation highlights that apart from the classic situation of acute angle closure glaucoma, intraocular hypertonia requires meticulous fundus examination, if necessary using B-scan ultrasonography.

Introduction Les abces fongiques sont rares. Les principaux facteurs de risque sont les traumatismes (vegetaux), le port de lentilles et l’utilisation prolongee de corticoides topiques. Leur mise en evidence ainsi que leur traitement demeurent difficiles ce qui rend le pronostic pejoratif. Materiels et Methodes Nous rapportons le cas d’un homme de 58 ans, porteur de lentilles souples mensuelles qui a presente un abces de cornee a hypopion a la suite d’un traumatisme. Nous l’avons pris en charge quinze jours apres le debut des symptomes, le traitement initial comportait une antibiotherapie locale associe a un traitement antiamibien. Malgre l’ajout d’un traitement antifongique local et general, le patient a presente apres un mois et demi d’evolution une perforation corneenne nous obligeant a realiser une greffe de cornee en urgence. Le germe en cause a pu etre identifie sur une biopsie de cornee realisee avant la perforation corneenne. Il s’agissait d’un Fusarium. Apres six mois de traitement l’etat oculaire est stabilise avec une acuite visuelle de 2/10. Discussion Le mauvais pronostic des abces fongiques est lie a l’evolution torpide et a la difficulte de mise en evidence du germe. L’obtention d’un antifongigramme est essentielle afin de traiter efficacement l’abces, cependant la lenteur de la mise en culture et de l’identification du germe ont conduit ce patient a une perforation corneenne. En effet, l’antifongique initialement utilise chez ce patient n’etait pas actif sur le germe retrouve. L’abces n’a pu etre controle qu’apres un traitement local et general adapte ainsi que par des injections intra camerulaires et intra vitreennes d’antifongique. Conclusion Les abces fongiques sont tout aussi difficiles a mettre en evidence qu’a traiter. Ils necessitent un antifongique par voie locale voire generale lorsqu’il existe une atteinte stromale pour une duree prolongee. Le recours a une greffe de cornee est necessaire pour 60 % des abces a Fusarium.

But Cette etude epidemiologique a pour objectif d’identifier les facteurs de risques, les elements diagnostiques, pronostiques et evolutifs dans les traumatismes oculaires graves. Materiels et Methodes Etude retrospective de tous les patients admis successivement pour traumatisme oculaire entre novembre 2007 et novembre 2008. Les donnees recueillies pour chaque patient sont l’âge et le sexe, les circonstances, le type de traumatisme (classe selon la Birmingham Eye Trauma Terminology System), l’acuite visuelle et le traitement mis en place. Resultats Durant cette periode, nous avons pris en charge 70 traumatismes oculaires graves. Nous observons un sex ratio de 6 hommes pour 1 femme et l’âge moyen est de 35.4 ans (5 a 94 ans). Les traumatismes a globe ouvert sont predominants avec 62.8 % des cas. Parmi eux on denombre 34.3 % de lacerations penetrantes sans corps etranger intraoculaire, 17.1 % de lacerations penetrantes avec corps etrangers intraoculaires, 8.5 % de ruptures et 2.9 % de lacerations perforantes. Les traumatismes a globe ferme representent 37.2 % des cas avec 34.3 % de contusions et 2.9 % de lacerations lamellaires. On retrouve 17.2 % d’enfants de moins de 16 ans et les contusions sont les plus frequentes (2/3 des cas). Les accidents du travail concernent 36.2 % des adultes avec une majorite de lacerations penetrantes avec corps etranger intraoculaire. Discussion La traumatologie oculaire concerne principalement l’homme jeune, dans le cadre de son activite professionnelle. Les traumatismes a globe ouverts sont majoritaires et leur pronostic visuel est souvent reserve. Conclusion Les mesures de prevention des traumatismes oculaires, en particulier au travail, sont un enjeu majeur en termes de sante publique en raison de leur retentissement socio-economique et psychologique important.

But Evaluer l’interet d’un bilan standardise au cours d’une hospitalisation chez les patients presentant une neuropathie optique ischemique anterieure aigue (NOIAA) ou une obliteration arterielle retinienne (OAR). Materiels et Methodes Le bilan systematique realise au cours de cette etude prospective etait le suivant : VS, CRP, NF (en urgence), bilan de coagulation, bilan glucidolipidique, electrophorese des proteines seriques, homocysteinemie, recherche d’un syndrome des anti-phospholipides, holter tensionnel, echo-doppler des TSA, echographie trans-thoracique, ECG, consultation cardiologique, imagerie cerebrale, champ visuel, angiographie a la fluoresceine, biopsie de l’artere temporale au moindre signe de maladie de Horton. Le bilan etait etendu en fonction de l’âge et des premiers resultats. Resultats 46 patients ont ete inclus. L’âge moyen etait de 73 ans (47-92). 19 patients (41,3 %) ont presente une OACR, 6 (13 %) une OBACR et 21 (45,7 %) une NOIAA. La duree d’hospitalisation moyenne a ete de 8 jours (2-22). La NOIAA etait bilaterale dans 1 cas a l’admission et s’est bi-lateralisee dans 1 cas en cours d’hospitalisation. 6 patients ne presentaient aucun facteur de risque. Les facteurs de risque etaient deja bien equilibres dans 11 cas sur 46 (23,9 %). Une modification therapeutique pour equilibration des facteurs de risque a ete faite dans 13 cas (28,3 %). Une corticotherapie a ete debutee dans 8 cas (6 NOIAA, 2 OAR), l’etiologie etait alors une maladie de Horton prouvee dans 2 cas (2 NOIAA) et fortement suspectee dans 6 cas. Dans 8 cas (17,4 %), le patient a du etre transfere lors de son hospitalisation ou apres sa sortie en service specialise (medecine interne, cardiovasculaire ou reanimation). Discussion Dans 63 % des cas, le bilan systematique realise au cours de l’hospitalisation a debouche sur une modification de traitement. L’affection sous jacente etait potentiellement grave, necessitant une prise en charge urgente dans un nombre non negligeable de cas. Conclusion Le bilan systematique en hospitalisation a permis dans cette etude une prise en charge multidisciplinaire rapide et adaptee des OAR et des NOIAA. Une modification therapeutique a ete instauree dans 2 cas sur 3 et pres de 1 patient sur 5 a ete transfere en milieu specialise pour poursuite de la prise en charge.

Introduction Nous presentons un cas d’angeite givree chez un jeune garcon en bonne sante dont un bilan exhaustif a revele une primo-infection a Epstein Barr virus. L’angeite givree est une pathologie rare, notre cas est le premier decrit dans la litterature en France, et c’est la premiere fois que le virus Epstein Barr a ete incrimine de facon formelle. Materiels et Methodes Un garcon s’est presente en urgence pour une baisse de l’acuite visuelle. L’examen objectivait, de facon bilaterale, un decollement sereux retinien du pole posterieur associe a un engainement blanchâtre des vaisseaux retiniens. L’aspect etait typique de l’angeite givree, nous avons alors realise un large bilan etiologique. Resultats Le bilan a revele une primo-infection a Epstein Barr virus, confirmee par la PCR sur le sang. Un traitement par bolus de corticoides avec relais « per os » a doses degressives a permis une resolution des troubles. Discussion L’angeite givree est frequemment associee a des prodromes viraux, avec dans 1/3 des cas une serologie positive pour un agent infectieux. Une hypothese a ete emise de reaction d’hypersensibilite avec depots de complexes immuns perivasculaires. On a pu observer un aspect de vascularite comparable lors de diverses pathologies retiniennes infectieuses, auto-immunes, et lors d’hemopathies malignes avec infiltration lymphomateuse. Conclusion Ce cas correspond a la description initiale de l’angeite givree dite idiopatique. Un bilan complet a identifie une infection par le virus d’Epstein Barr chez le patient. Cela permet de penser que l’angeite givree pourrait etre toujours reliee par un mecanisme immunologique a une pathologie infectieuse.

Introduction La luxation d’un implant de chambre posterieure (iCP) dans la cavite vitreenne est une complication rare de la chirurgie de la cataracte. Les alternatives therapeutiques sont nombreuses mais la vitrectomie est un prealable a toutes les options chirurgicales. L’implantation dependra ensuite du support capsulaire et de l’implant. Materiels et Methodes Ce travail repose sur l’etude retrospective de tous les patients hospitalises sur une periode de 4 ans, pour prise en charge d’une luxation posterieure d’un ICP. Tous les yeux ont beneficie d’une vitrectomie 20 gauges a 3 voies a la pars plana. L’implant etait place en chambre anterieure apres vitrectomie et retire par incision limbique. Resultats L’etude s’est portee sur 12 yeux. L’acuite visuelle preoperatoire corrigee moyenne etait de 1/10. Dans 50 % des cas il s’agissait d’une luxation per ou postoperatoire immediate, 25 % etaient secondaires a un traumatisme et 25 % etaient associes a une pseudo exfoliation capsulaire. Tous les yeux furent implantes soit dans le meme temps operatoire, soit secondairement, par des implants de chamber anterieure a fixation irienne ou angulaire. L’acuite visuelle finale etait de 6,3/10 (suivi median de 1 an et 3 mois). Durant la periode de suivi aucune complication infectieuse, inflammatoire ou vitreo-retinienne ne fut observee. Discussion Actuellement, l’abstention therapeutique est rare. La vitrectomie est realisee quasi systematiquement. L’implantation dependra du support capsulaire residuel et des caracteristiques de l’implant luxe : retrait et reimplantation, positionnement dans le sulcus ou suture. Le retrait et la reimplantation d’un implant de chambre anterieure sont une technique presentant moins de complications. Cependant le choix de la prise en charge adequate est laisse au chirurgien. Conclusion La luxation posterieure d’un implant peut aboutir a une perte fonctionnelle visuelle. Les options chirurgicales sont multiples et doivent etre guidees par l’analyse du support capsulaire residuel, par les caracteristiques de l’implant luxe, l’etat corneen et l’existence de complications retiniennes