1. Congenital hypogonadotropic hypogonadism in females: Clinical spectrum, evaluation and genetics
- Author
-
Philippe Chanson, Jacques Young, Séverine Trabado, Jérôme Bouligand, Anne Guiochon-Mantel, Hélène Bry-Gauillard, Julie Sarfati, Sylvie Brailly-Tabard, Bruno Francou, and Sylvie Salenave
- Subjects
Leptin ,Ovulation ,medicine.medical_specialty ,Fibroblast Growth Factor 8 ,Receptors, Peptide ,Endocrinology, Diabetes and Metabolism ,Receptors, G-Protein-Coupled ,Gastrointestinal Hormones ,Endocrinology ,Ovarian Follicle ,Pregnancy ,Internal medicine ,medicine ,Humans ,Receptor, Fibroblast Growth Factor, Type 1 ,Gynecology ,business.industry ,Hypogonadism ,Neuropeptides ,Puberty ,Kallmann Syndrome ,General Medicine ,Luteinizing Hormone ,Pregnancy Complications ,Luteinizing Hormone Deficiency ,Theca Cells ,Mutation ,Receptors, Leptin ,Female ,Follicle Stimulating Hormone ,business ,Prader-Willi Syndrome - Abstract
Resume Les hypogonadismes hypogonadotrophiques congenitaux (HHC) sont une cause bien connue de defaillance du developpement pubertaire chez la femme. Chez la grande majorite des patientes, le tableau clinique resulte de la secretion insuffisante et concomitante des deux gonadotrophines hypophysaires LH et FSH qui empechent un fonctionnement normal ovarien endocrine et exocrine cyclique apres l’âge d’activation pubertaire de l’axe gonadotrope. Dans des cas exceptionnels mais interessants, elles peuvent decouler d’un deficit electif d’une des gonadotrophines FSH ou LH par anomalie genetique de leur sous-unite s specifique. La prevalence de l’HHC, estimee a partir de series hospitalieres est consideree comme deux a cinq fois moins importante chez les femmes par rapport aux hommes atteints de ces maladies. Cette frequence est probablement sous-estimee du fait d’un diagnostic insuffisant des formes avec developpement pubertaire partiel. Les formes isolees ou apparemment isolees (i.e., syndrome de Kallmann avec anosmie ou hyposmie non exprimee spontanement par les patients) de ces maladies sont decouvertes le plus souvent pendant l’adolescence ou a l’âge adulte devant un developpement pubertaire absent, incomplet ou apparemment complet mais avec quasi constamment une amenorrhee primaire. Dans une minorite de cas et surtout dans les formes familiales des causes genetiques a transmission autosomique ont ete retrouvees. Il s’agit dans ces cas de mutations de genes affectant le fonctionnement de la cascade de signalisation hypothalamo-hypophysaire impliquee dans la secretion normale de LH et FSH (mutations de GnRHR, GnRH1, KISS1R/GPR54, TAC3, TACR3) et qui sont toujours associees a des deficits gonadotropes congenitaux isoles, avec olfaction normale et non syndromiques. Des cas de mutations de FGFR1, plus rarement de son ligand FGF8, ou de PROKR2 ou son ligand PROK2 ont ete mis en evidence chez des femmes atteintes de syndrome de Kallmann ou de son variant hyposmique ou normosmique. Dans les causes syndromiques complexes (mutations de CHD7, anomalies de la leptine et de son recepteur, syndrome de Prader-Willi, etc.) le diagnostic de la cause de l’HHC est actuellement le plus souvent suspecte ou pose avant l’âge de la puberte du fait des signes cliniques associes mais dans quelques rares cas des causes syndromiques peu symptomatiques peuvent initialement se presenter a l’adolescence comme des HHC isoles non syndromiques ou des syndromes de Kallmann.
- Published
- 2010