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Dinsheim ‑ Heiligenberg Les vestiges de l’atelier sont situés dans la commune de Dinsheim, département du Bas‑Rhin, arrondissement et canton de Molsheim, au lieu‑dit Brüschfeld‑Ziegelrain. Le site, qui se trouve à la limite du territoire de la commune, est dominé par la colline de Heiligenberg, commune voisine, ce qui explique que les historiens aient préféré donner à l’atelier le nom « d’officine de Heiligenberg » qui leur semblait plus évocateur. L’atelier est situé à flanc de coteau, à 208...

Les graffites de La Graufesenque sont suffisamment connus pour qu’il soit inutile de les présenter longuement. Vous savez tous que l’abbé Hermet en a publié 42 en 1923 et en 1934, qu’Albenque, Aymard et moi‑même en avons publié 30 de 1931 à 1974 ; de 1975 à 1980 il en a été découvert 96 autres. Il va de soi que la publication de chacun d’entre eux exigeait qu’on se reportât aux 72 autres antérieurement connus pour en corriger ou en confirmer les lectures et l’interprétation. Il m’a donc paru ...

On sait comment, à l’extrême fin de la République et au tout début de l’Empire, les centres potiers de Bram et de Narbonne puis ceux de Montans et de La Graufesenque, à l’instar des ateliers lyonnais, de ceux de Saint‑Romain‑en‑Gal et de certaines officines du Centre, ont participé à l’essaimage technologique en Gaule des ateliers italiques. On sait aussi que certaines de ces expériences méridionales ont rapidement avorté (Bram, Narbonne), alors que d’autres allaient connaître un essor fulgur...

Gueugnon L’atelier est situé à Gueugnon, département de Saône‑et‑Loire, arrondissement de Charolles, canton de Gueugnon, au lieu‑dit Le Vieux‑Fresne, à une altitude de 242 m. ■ Circonstances de la découverte et état du site La découverte eut lieu fortuitement lors du creusement d’une tranchée durant l’hiver 1965‑1966 : le premier four fut coupé en deux et un premier moule à sigillée fut exhumé par la pelleteuse. Depuis, des prospections magnétométriques effectuées par R. Scheib (Institut de g...

Sur le territoire helvétique les productions locales de terre sigillée, presque exclusivement lisse jusqu’au iie s. ap. J.‑C., apparaissent en même temps que les premières importations de vaisselle italique, au milieu de la deuxième décennie avant notre ère. Depuis la monographie que W. Drack lui a consacrée il y a quarante ans, on a pris l’habitude, sans doute contestable, d’appeler cette catégorie de céramique « imitations helvétiques de terre sigillée ». Au ier s. de n. è., près d’une cent...

Il existe dans la région helvétique au iie et au début du iiie s. des ateliers de potiers qui, comme en Gaule orientale, fabriquaient de la terre sigillée ornée de reliefs. On ne connaît avec certitude que les ateliers de Baden (dans le canton d’Argovie), antique Aquae Helveticae, et de Berne‑Enge. Dans les deux cas il s’agit de vici de grandeur moyenne dans lesquels on produisait déjà de la poterie au ier s. Outre les fours, les ratés de cuisson et les supports de cuisson, ce sont surtout le...

Ce groupe de production (fig. 1 et 2) comprend plusieurs ateliers répartis aux IIe, IIIe s. sur une vingtaine de km au maximum, principalement dans les vallées et les clairières et à la lisière des forêts argonnaises. Ces ateliers ont eu entre eux des liens plus ou moins étroits et la connaissance que l’on en a varie de l’un à l’autre suivant l’importance des travaux de terrain qui y ont été consacrés (qui vont des fouilles étendues aux prospections de surface ou au simple repérage) ; à la ré...

La naissance et le formidable développement de la production de céramique sigillée à Millau et à Montons, en des points du Massif central relativement éloignés des grands centres de romanisation, a suscité de multiples interrogations : pourquoi ce type d’implantation ? Existait‑il des ateliers « intermédiaires » entre Arezzo et La Graufesenque ? Comment une telle production s’est‑elle mise en place ? S’il est toujours difficile de préciser les modalités économiques et juridiques de ces implan...

Bram Les ateliers de Bram 9 sont situés dans la commune de Bram, département de l’Aude, canton de Fanjeaux, arrondissement de Castelnaudary‑Limoux, au lieu‑dit Cap‑de‑Porc, altitude de 132 m. Le site correspond au no 9 de la nomenclature établie pour les points du vicus de Bram ayant fait l’objet d’observations ou de fouilles. ■ Circonstances de la découverte et état du site Le site a été découvert en 1970 à l’occasion d’une prospection lors de travaux effectués à proximité de la gare de Bram...

L’histoire de la fabrication de la terre sigillée dans les ateliers du centre de la Gaule peut se diviser en cinq périodes : au début du ier s., le début de la fabrication et la première réussite, puis une récession, ensuite une reprise et une expansion au iie s., le iiie s., et enfin la disparition de la production vers la fin du ive s. ● 1. Ateliers de sigillée dans le centre de la Gaule. Carte de répartition par rapport au tracé (pour une grande part hypothétique) des principales voies ro...

Que savons‑nous de l’atelier I de Trèves ? Qu’un groupe de potiers avec un répertoire d’au moins 228 poinçons a produit environ 450 moules ; 317 se trouvent mentionnés dans ma publication. L’origine des potiers est inconnue ; leurs motifs décoratifs proviennent de différents ateliers (du sud, du centre et de l’est de la Gaule), mais ce sont les ateliers de Saturninus‑Satto qui en fournissent le plus grand nombre (32). Toutefois la facture des poinçons est relativement homogène, ce qui veut di...

Existe‑t‑il des groupes d’ateliers ? Nous connaissons dans le département de la Moselle six ateliers qui ont fabriqué de la céramique sigillée ; dans l’ordre de leur découverte, ce sont ceux de Chémery, Mittelbronn, Haute‑Yutz, Boucheporn, Metz et Eincheville. À la question posée, nous répondrons immédiatement par l’affirmative car il existe au moins un groupe : celui, très important, de Saturninus‑Satto qui, ainsi qu’il a été dit à plusieurs reprises, englobe les ateliers de Boucheporn, d’Ei...

Le sujet de discussion proposé ici, « Les lieux de production de la sigillée dans la Gaule du Haut Empire : implantations, productions, relations », implique une orientation spécifique. Nous avons choisi, en effet, de nous limiter à un type de produit, une céramique rouge, caractérisée par son engobe argileux vitrifié et sa cuisson en atmosphère oxydante, et, par voie de conséquence, à la période correspondant à sa fabrication en Gaule (du début de notre ère à la première moitié du iiie s.). ...

Entre 1970 et 1980, l’apparition des premiers micro‑ordinateurs rendit l’informatique plus aisément accessible aux chercheurs en « sciences humaines ». De fait, face à ces nouvelles machines, les mentalités évoluèrent rapidement au point de passer en quelques années d’une position d’indifférence ou de rejet à un engouement assez généralisé. Éclatement du pouvoir informatique Cependant, dans un tout premier stade de la diffusion de ces matériels, il n’était guère possible de travailler sans re...

En 1904 l’ouvrage fondamental de J. Déchelette — Les Vases céramiques ornés de la Gaule romaine — offrait un état des ateliers de sigillée connus en Gaule et en Rhénanie et établissait un répertoire de formes, de décors, de produits, de potiers. En 1920, l’Introduction to the Study of Terra Sigillata, publiée par F. Oswald et T.D. Pryce, compléta cette documentation par une classification synthétique des formes non décorées, établie à partir des principales typologies partielles : celles de D...

● 1. Ateliers de sigillée dans l’est de la Gaule et la vallée du Rhin. Carte de répartition par rapport au tracé (pour une grande part hypothétique) des principales voies romaines. Notre étude des conditions dans lesquelles on a ouvert les ateliers de sigillée de la Gaule de l’Est reste limitée au territoire de la cité des Médiomatriques — correspondant pour l’essentiel à l’actuel département de la Moselle — car nous souhaiterions essayer de préciser dans quelle mesure des facteurs régionaux ...

Les potiers de sigillée, qui s’établirent à Rheinzabern à partir de 150 ap. J.‑C. pour y fonder une des industries les plus florissantes au tournant des iie et iiie s., ont eu, chose assez curieuse, dans leurs répertoires de nombreux poinçons et moules étrangers provenant du centre et de l’est de la Gaule. Ce phénomène fera l’objet d’une analyse dans les pages suivantes. À cet effet, on distinguera dans le texte ci‑dessous les poinçons originaux étrangers dont la taille et les particularités ...

Centre de production de Lezoux Lezoux est situé dans le département du Puy‑de‑Dôme, arrondissement de Thiers, canton de Lezoux ; son altitude est d’environ 360 m. L’agglomération des potiers se trouvait implantée sur une bande de terrains argilo‑sableux orientée à peu près nord‑sud, dans une zone limitée entre une région de bosquets au relief vallonné, les Varennes, et la plaine limoneuse et fertile de la Limagne qui pousse des langues jusqu’au pied de ces terrasses. Lezoux se trouve à 26 km ...

Je n’entretiens plus avec la sigillée que des rapports épisodiques et je ne suis qu’un méditerranéen établi depuis peu dans l’est de la Gaule. Cette non‑familiarité avec le sujet peut cependant présenter aussi quelques avantages, en particulier celui d’une plus grande liberté d’esprit, qui, j’espère, ne passera pas seulement pour de l’iconoclasme ! Conscient de mes limites, j’ai abordé l’étude de cette disparition par la lecture, ou la relecture, de quelques classiques, et surtout par celle d...

Destinéà combler une lacune plus grave d’année en année depuis plusieurs décennies l’absence d’une source d’informations d’accès aisé sur l’une des productions tes plus célèbres et florissantes de la Gaule romaine, ce volume est le résultat de la collaboration de 40 archéologues Selon un programme proposé par une équipe de recherche du CNRS, deux types complémentaires de contributions ont été rassemblés : une série de 45 notices consacrées chacune à l’un des ateliers touillés ou prospectés et 15 rapports traitant soit de problèmes généraux de méthode ou d’histoire régionale. soit des relations avec tes fabriques périphériques de Suisse ou de la vallée du Rhin l’intérêt de ce recueil tient a la mise à jour d’un inventaire des sites et de l’histoire d’une "industrie" dont le dernier état datait de 1968 ; son originalitéà l’établissement d’un fichier documentaire des ateliers aux rubriques très diverses et à la prise en compte, pour la première fois systématique, des mêmes types d’informations pour tous les centres de fabrication This book is intended to fill a senous gap which bas become wider and wider with every year that passes : the absence of an easily accessible source of information about one of the most successful and flourishing enterprises of Roman Gaul. the terra siglata industry. The volume is a collective work by over forty different archaeologists Defined by a research team pi me CNRS, the work include two complementary sets of contribution: a series of 45 notices, each on dedicated to a particular workshop (some of the workshops have been extensively dug, others have only been prospected); a series of 15 reports, some address problems of general methodology and regional history, others are concerned with the relations with the workshops in Switzerland and the Rhine Valley. The major interest of this collection of papers is that it brings to us an up to date inventory of production sites (its predecessor dates from 1968). Its originality is to have established, for the first time, a uniform series of descriptions, one per workshop, covering a wide range of headings The same information is thus available for all the workshops in a form that allows valid comparisons to be made.

Groupe du Centre‑Ouest C’est en 1975 que C. Gendron (Bull. Soc. Ant. Ouest, 1977) utilisa, semble‑t‑il le premier, l’expression « groupe du Centre‑Ouest » : il qualifiait ainsi une production originale de vaisselle, lisse ou décorée au moule, propre apparemment à l’ouest et au nord‑ouest du Massif central. Ce sont, en effet, essentiellement les qualités techniques et esthétiques de ces produits qui permettent de les distinguer des céramiques issues des grandes fabriques arvernes ou rutènes. P...

On a longtemps pensé que les ateliers de céramiques sigillées du sud de la Gaule se limitaient à trois ou quatre et qu’ils n’avaient fonctionné qu’au ier s. de notre ère ou au début du iie. On en connaît aujourd’hui une quinzaine dont la production est datée entre 25 av. et 275 ap. J.‑C. (fig. 1, 2 et 3). Ils peuvent être divisés en trois groupes gravitant autour de Bram (Aude), de Montons (Tarn) et de La Graufesenque (Aveyron). • 1. Ateliers de sigillée dans le sud de la Gaule. Carte de rép...

Jaulges‑Villiers‑Vineux Le site de Jaulges‑Villiers‑Vineux, dans le département de l’Yonne, se trouve à cheval sur le territoire de ces deux communes, arrondissements d’Avallon et d’Auxerre, cantons de Saint‑Florentin et de Flogny‑la‑Chapelle, aux lieux‑dits : Charmois, Épinottes, Bruyères. ■ Circonstances de la découverte et état du site Connu depuis toujours en raison de l’abondance des vestiges visibles à la surface des champs labourés, ce site a fait l’objet au début du siècle de quelques...

Attestés par des fours et des ratés de cuisson ■ Vidy LAUFER (A.). — La Péniche. Un atelier de céramique à Lousonna. Lausanne, 1980 (Cahiers d’archéologie romande no 20 (Lousonna 4)). GALETTI (G.). — Les Ateliers de céramique gallo‑romaine de Lousonna (Lausanne‑Vidy VD) : analyses archéologiques, minéralogiques et chimiques. J.S.G.U.F., 65, 1982, pp. 93‑132. PAUNIER (D.), KAENEL (G.). — Moules pour la fabrication de céramique sigillée à Lousonna (Lousonna‑Vidy VD). A.S. 4, 1981‑1983, pp. 120‑...

Il n’existe aucune synthèse complète sur les potiers gallo‑romains. Celles qui ont été tentées sont trop anciennes ou trop partielles, de toutes façons toujours trop techniques. Or, paradoxalement, lorsqu’un auteur souhaite prendre un exemple pour illustrer le dynamisme économique de l’Antiquité, sa potentialité productive, voire son organisation capitaliste, il va bien souvent le chercher chez les céramistes. Il est vrai que l’énorme masse des vases produits a de quoi surprendre et séduire, ...

Centre de production de Millau atelier de La Graufesenque Dans le département de l’Aveyron, arrondissement et canton de Millau, le lieu‑dit La Graufesenque se trouve à 2 km au sud de l’actuelle agglomération de Millau, près du confluent du Tarn et de la Dourbie, à une altitude de 365 m. ■ Circonstances de la découverte et état du site Le gisement archéologique est signalé depuis le début du xixe. Les premières fouilles ont été réalisées entre 1862 et 1885 (abbés Malzac et Cérès), de 1901 à 19...

Montans Les ateliers sont situés dans la commune de Montans, département du Tarn, arrondissement et canton de Gaillac, à une altitude de 149 m. ■ Circonstances de la découverte et état du site Le caractère antique du site est connu depuis la fin du xviiie s., mais la découverte des potiers de Montans et de leurs ateliers s’est faite un peu plus tard sous le second Empire. Les premières fouilles remontent aux années 1855‑1859. Elles furent l’œuvre d’un érudit local, Elie Rossignol. Entre 1882 ...

C’est entre 30 et 120 ap. J.‑C. que les ateliers de céramiques sigillées du sud de la Gaule connaissent leur plus grande activité. Le rassemblement de toutes les données archéologiques permet de présenter un inventaire précis de ces ateliers, de décrire l’organisation interne de quelques‑uns d’entre eux, d’entrevoir les rapports qui les unissent et de suivre les cheminements de l’étonnante diffusion commerciale de leurs produits. Inventaire des ateliers Les deux principaux centres de producti...

Des ateliers de potiers avaient déjà été signalés dans la ville de Lyon. Des trouvailles fortuites en 1966‑1967 ont attiré de nouveau l’attention sur les productions céramiques de la cité. Par ailleurs des fouilles toutes récentes (1984) dans la vallée du Rhône ont fait découvrir de nouvelles fabriques, telle celle de Saint‑Romain‑en‑Gal. La liste de ces dernières n’est pas close : les analyses du laboratoire de céramologie de Lyon révèlent en effet l’existence de produits allogènes, donc d’a...

Grands centres de production ■ Blickweiler (Saar‑Pfalz‑Kreis) KNORR (R.), SPRATER (F.). — Die westpfälzischen Sigillata‑Täpfereien von Blickweiler und Eschweiler Hof. Speyer, 1927. RICKEN (H.). — Die Bilderschüsseln der Kastelle Saalburg und Zugmantel. Saalburg‑Jahrb., 8, 1934, pp. 168‑174. KLUMBACH (H.). — Der Sigillata‑Töpfer L.A.L. Mainzer Zeitschr., 28, 1933, pp. 60‑68. ROLLER (O.). — Die römischen Töpfereien von Blickweiler, Kr. St. Ingbert, und Eschweiler Hof, Gem. Kirkel‑Neuhäusel, Kr....

Lors du Ve Symposium interuniversitaire sur les céramiques antiques de Lezoux, organisé du 17 au 25 octobre 2020, par la Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand et plusieurs partenaires, et dans le cadre des RDV de la Station biologique de Besse, Armand Desbat a donné une conférence sur le thème « De la terre au pot, regards croisés sur les techniques céramiques traditionnelles », le mercredi 21 octobre 2020 au cinéma de Besse.Directeur de recherche au CNRS, Armand Desbat propose ici un tour du monde des différentes techniques de façonnage des céramiques dans l'artisanat traditionnel. Un voyage dans le temps et l'espace...

International audience; Toulon-sur-Allier (Allier, Auvergne) est reconnu dès le XIXe siècle comme un centre de production de céramiques aux IIe et IIIe siècles. Exploré tout d'abord par des érudits locaux, le site est retrouvé puis fouillé par H. Vertet, Ph. Bet et L. de Feraudy entre les années 1957 et 1980. Faisant partie des ateliers de Gaule centrale, le site produit, à vaste échelle, de la sigillée mais également d'autres catégories en moindre quantité comme de la céramique métallescente, de la céramique peinte, des céramiques à parois fines engobées, des plats à vernis rouge pompéien, de la céramique commune claire et, bien entendu, des figurines.

International audience; A Roman settlement specializing in the production of ceramics was discovered during the rescue excavation prior to the construction of the library of Lezoux. Thousands of fingerprints and palm marks belonging to manufacturers who worked in the pottery workshops were discovered there. Such discoveries are not uncommon in archaeological contexts, but studies of them are rare. We studied the best preserved fingerprints on the site, on objects intended for ceramic kiln loading, and defined a recording and survey protocol. Questions about the identification of individuals, age and sex determination were discussed in order to collect as much information as possible about the owners of the traces. The results obtained are positive. However, they could be enhanced with improved techniques. This analysis provided original data about the workforce of the discovered potters’ workshops and enabled us to discuss social aspects, which are rarely documented by other archaeological data.; Un établissement antique spécialisé dans la production de céramique a été découvert lors de la fouille préventive réalisée préalablement à la construction d’une médiathèque à Lezoux (Puy-de-Dôme). Des milliers de traces papillaires appartenant aux artisans ayant travaillé dans les ateliers de potiers y ont été mises au jour. Si de telles découvertes ne sont pas rares en contexte archéologique, elles ne font quasiment jamais l’objet d’analyses spécialisées. Les traces digitales et palmaires les mieux conservées sur le site, c’est-à-dire celles identifiées sur le mobilier d’enfournement, ont été étudiées et un protocole d’enregistrement et de relevé a été défini. Dans le but de recueillir un maximum d’informations sur les propriétaires des traces, les questions de leur identification, de la détermination de leur âge et de leur sexe ont été abordées. Les résultats obtenus sont concluants, bien qu’ils gagneraient à être exploités à l’aide de moyens techniques supérieurs. Ces analyses ont apporté des informations inédites sur la main-d’oeuvre des ateliers de potiers. Elles permettent d’aborder des aspects sociétaux rarement documentés par les autres données archéologiques.

The paper considers the symbolic aspects of the figure of Hercules depicted on a terra sigillata bowl discovered in Górzyca, Słubice County, in the context of the Roman mythical hero cult. Hercules, a superhuman hero equal to the gods, played a very special role in Roman religion and Imperial ideology. The vessel is an example of exquisite tableware produced in specialized provincial workshops. The relief decoration of such dishes allows us not only to identify particular potters and workshops, but also to propose the dating in terms of absolute chronology. Terra sigillata vessels constitute one of the most important categories of Roman imports in the Barbaricum, a community of Wielbark culture being one of the recipients

The study is devoted to Casarius, representing the Central Gaulish potters from the late period of Antonine reign, whose terra sigillata vessels were recorded to the north of the middle Danube. The period of his activity coincides with the Marcomannic Wars. The case of Casurius is used for considering the question of time and circumstances of penetration of his pottery in the Barbaricum territory in the conditions of the ongoing conflict between barbarians and Romans. Casarius’s activity is placed in the years 160–180 (Rogers 1999) or 160–195 (Stanfield, Simpson 1958) and falls on the reign of Marcus Aurelius, or even Clodius Albinus. Activity after year 180 can be discussed. Among researchers there is lack of full compliance with regard to the location of the workshop; Lezoux and Lubié are mentioned. It is to be supposed that Casarius worked mainly in Lezoux, from where did the majority of the known vessels come. At the same time the branch of his workshop in Lubié was confirmed (Bet Delage‘s researches). Casarius was producing the considerable set of relief (bowls typeDrag. 37) and plain pottery (type Drag. 33, Drag. 18/31, and other). Casarius’s goods were distributed in areas of the Danubian provinces, especially often recorded on limes (among others Aquincum, Albertfalva, Brigetio, Carnuntum, Vindobona, Regensburg-Kumpfmül), finding recipients among the civilian population living in civitates and vicii and among the Roman crews stationed in castra and castella. Especially important are the discoveries of Casurius’s pottery in castellum in Mušov in Moravia (171–180 or rather 172–180 years) forming part of the soldier dishware. Based on the collected materials, the trading and use of Casarius’s vessels can be proven in the Danubian area, for years 175, 180, before years 170/178, 175 and after 171/172. As the start date can be accepted the period about 160/170 (163/170), as the final date – about 180 (and longer).There are few and far known finds from areas of the south – west of Slovakia (1 specimen) and Moravia (2 specimens). In this situation the number 5–6 (?) of Casurius’s relief bowls type Drag. 37 in the Przeworsk Culture surprises. These vessels were distributed on the course of the Moravian – Kuyavian section of the Amber Route (Piwonice, Zapowiednia, Jacewo, Lachmirowice) and the southern section of the upper course of the Vistula (Opatów, Zagórzyce?). Particularly interesting is the burial of a woman (No. 12) from Lachmirowice, containing a bowl type E. 77, a small chest elements, belt elements and bronze fibula type A. 129, dating back to the phase B2/C1 (vel B2/C1–C1a) (Zielonka 1993; Godłowski 1994; Tyszler 1999; 2012). Fibulae A.129, constituting a leading form of the phase B2/C1 of the Przeworsk Culture, are found among others in Roman camps layers in Mušov and Iža (Godłowski 1981; 1994; Hüssen, Rajtar 1994; Tejral 1999; 2006). Aforementioned bowl of type E.77 along with several other specimens from this cemetery creates a large collection, having no analogy in the Przeworsk Culture (bronze vessels, see below). Casurus’s bowl from Lezoux, a chronologically sensitive piece of equipment, entitles us to circumscribe the absolute chronology of the burial (No. 12). Having regard to the production (160–180 years), especially the trade and use in the Danubian provinces (proved to 175 year, and before 170/178, 175) and in the occupied Moravia (Mušov, in years 171 or 172–180), the burial in question can be placed in the time interval from about 170 to about 180/190, or 180/200. Taking into account the period of use/ storage of vessel before submitting it to the grave is very important. The presence of Casurius’s vessels on the Amber Route (Moravia, Great Poland, Kuyavia) shows the activity in the thoroughfare during the reign of late Antonine dynasty, i.e. in the period of the Marcomannic Wars. At the same time Casarius’s vessels are also the evidence of direct or indirect links of the population using the graveyard in Šitbořice (about 20 km from the center of Suebi in Mušov, then in the period 171 or 172–180 Roman castellum) with the population using the graveyard in Lachmirowice in Kuyavia. Both cemeteries provide the full content of information on these relationships and chronology of contacts, covering the period of the Marcomannic Wars and time after their completion. Inventories of men (warriors) and women graves (phases B2/C1–C1a) from the graveyards in question are the evidence of high social and material status of mercantile elites (?) achieved by lucrative business contacts. The accumulation of imports (of bronze, ceramic) of southern provenance is characteristic especially for Lachmirowice. Cemeteries striking feature is the presence of a large number of bronze vessels from which especially types E. 27–28, E.40, E. 44–49, E. 77 and E. 160–161 belong to the characteristic range of equipment of the Germanic elite graves in the Central European Barbaricum areas form the middle Danube to Scandinavia (Tejral 1970; 2004; 2006). Their distribution began in the late phase of Antonine reign and the culmination moment occurred after the end of the wars. Casurius’s bowls uniqueness is associated with the period of their production, trade and use (about 160/170–180; wherein the period of use after 180 year should also be taken into account), attributable to the period of the Marcomannic Wars (166/167–180). The presence of Casarius’s terra sigilata bowls recorded on Moravian – Kuyavia section of the Amber Route shows the trade activity on this thoroughfare during aforementioned wars.At the same time, we can assume that the inflow of Casurius’s vessels took place in the late phase of the wars in question (about 171/172–180). It should be stressed that the region Kuyavia, remaining in the far northern hinterland of the direct Roman enemies, i.e. Marcomanni and Quadi, was not yet free from the changeable fate of the ongoing wars and the impact of Roman politics.

International audience

Prilikom iskopa za kanalizaciju 2004. g. u Ludbregu je pronađena luksuzna tera sigilata tipa Dragendorff 37. Na zdjeli se nalazi pečat majstora Albuciusa kojm je determinirana kao proizvod najproduktivnije srednjogalske radionice Lezoux te datirana u drugu polovicu 2.st., Obwohl die römische Provinz Pannonien im 11. Jahr ein Teil des Reiches wurde, beginnt die Romanisierung im Nord-Westen Kroatien schon im 35. Jahr vor Christus als Oktavius Segestika erobert. Von da an wird Segestika das Zentrum aller anderen Eroberungen des römischen Heeres. Parallel mit den römischen Eroberungen wird ein verzweigtes Netz von neuen Wegen erstellt, das eine wichtige Rolle spielte – wie bei dem Transport des römischen Heeres als auch der verschiedenen Verkaufsprodukten. Die Entwicklung von Geschäftswegen bringt nach Nord-Westen Kroatien auch Keramikwaren mit, unter Anderem Luxusware wie die Terra Sigillata. Eine solche Schüssel der Art Dragendorff 37 wurde in Ludbreg 2004 während einer Kanalisationsausgrabung gefunden. Der Stempel des Meisters Albucius determiniert sie als Produkt der mittelgalischen Werkstatt Lezoux und datiert sie in die zweite Hälfte des 2. Jahrhunderts.

le tableau de la section 4.1 n'a pas été publié en entier par l'éditeur.; International audience

One of the terra sigillata moulded bowls found at Saint-Sauveur-lès-Bray (Seine-et-Marne), “Port aux pierres”, bears a stamp with the name CRACINA. This potter was working at Lezoux (Puy-de-Dôme) and up to now is known as a potter who makes wheel-thrown pots. The discovery of this vessel and others, which has remained unpublished until now, reveals a new aspect of his work as a decorator linked to BANVVS I., Une des vaisselles moulées en céramique sigillée mise au jour sur le site du “ Port aux Pierres ” à Saint-Sauveur-lès-Bray (Seine-et-Marne), porte une estampille au nom de CRACINA. Il s’agit d’un potier ayant travaillé à Lezoux (Puy-de-Dôme), connu jusqu’à présent pour être un potier tourneur. La découverte de ce vase et d’autres, restés jusqu’à présent inédits, permet de mettre en lumière son activité de décorateur, en lien avec l’officine de BANVVS I

Audin Amable, Vertet Hugues. Médaillons d'applique à sujets religieux des vallées du Rhône et de l'Allier. In: Gallia, tome 30, fascicule 2, 1972. pp. 235-258.

Vertet Hugues. Manches de patères ornés en céramique de Lezoux. In: Gallia, tome 30, fascicule 1, 1972. pp. 5-40.

Mathonnière-Plicque A., Grenier Albert. Nouvelles fouilles à Lezoux (Puy-de-Dôme). In: Gallia, tome 19, fascicule 1, 1961. pp. 55-69.