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Early evidence demonstrates that the fertility response to the COVID-19 pandemic has varied across European countries. Yet, prior research indicates that fertility responses to disasters are often localized sub-nationally. Moreover, SARS-CoV-2 incidence, economic pandemic impacts, and the affectedness by virus containment measures varied subnationally across Europe during the first year of the COVID-19 pandemic. Sub-national variation in the fertility response seems therefore possible. We conducted a rigorous data collection effort in 28 European countries (equaling 241 European sub-national regions) and used cutting-edge forecasting methods to assess sub-national variation in the fertility response to the first six months of the COVID-19 pandemic. While we find sub-national variation, our results reveal that the fertility response to the pandemic was dominated by the country level, with Southern European countries witnessing more negative fertility response to the early pandemic than Northern Europe. Variance decomposition even indicates a ‘nationalization’ of birth rates during the winter months of 2020, as the within- country variance in fertility declined and between-country variance increased. Nonetheless, highly urbanized areas in Europe experienced significantly steeper fertility declines as a response to the beginning of the pandemic, which is partly explained by their higher SARSCoV-2 incidence rates. SARS-CoV-2 incidence rates emerged as another important predictor of the fertility response more broadly. Higher incidences were associated with steeper fertility declines across the regions. Overall, country-level estimates represent fertility responses to the COVID-19 pandemic generally well, but the regional dimension provides additional important insight into how the COVID-19 pandemic has impacted fertility.

As expected, birth rates have been affected across high-income countries in the aftermath of the Covid-19 pandemic. Initial studies reported heterogeneous fertility responses across countries. Yet, country level assessments may mask important regional variation and paint an imprecise average picture. Regional level analyses are thus needed to deepen our understanding of the fertility response to Covid-19. Our study fills this gap. We conducted a rigorous data collection effort in 24 European countries, and report how the first pandemic wave affected birth rates across European sub-national regions. We find large sub-national regional variation in the birth rate response between December 2020 and May 2021, with more pronounced variation in countries with lower Covid-19- mortality rates during the first wave. Future analyses will formally assess regional heterogeneity in the fertility response within countries, and examine whether regional fertility response variation is predicted by regional Covid-19 infection-rates or economic indicators.

Investigating fertility response to pandemic so far was focused on the country level. However, large sub-national variation in fertility is well- documented. A regional and monthly perspective is important to fully assess fertility response to the pandemic. The study aims to: a) document sub- national monthly birth rate changes in November 2020- April 2021 (first Covid-19 wave conceptions in February 2020-July 2020), by comparing observed to expected monthly birth rates (“excess births”), b) Assess the ‘significance’ of observed changes light of expected monthly birth rates (forecasts) based on modelling prior trends, and c) explore the association between NUTS2-level regions’ “excess births” and their first wave Covid-19 affectedness.

This study of interactions between rural-to-urban and international migration and fertility aims to increase understanding of the transformations in population structures and geography in the completion phase of demographic transition, with particular emphasis on urban areas. The Albanian case reveals how the early development of international migrant networks and the concentration of returnees in cities triggered urban-ward movements during the post-communist crisis. Despite subsequent economic growth, the diffusion down the urban hierarchy of the opportunities to emigrate progressively redirected the rural exodus abroad. Migration also mattered for fertility decline through the transformation of the larger social context rather than through its impact on women who have either experienced or been directly exposed to mobility, which was shaped by patriarchal institutions. Direct, indirect and induced effects of migration flows inflated the role of natural increase in Albania's urban growth and ensured the demographic reproduction of the fast aging urban population.

La présente étude traite principalement deux questions fondamentales. Quels facteurs exercent l'influence la plus déterminante sur l'espérance de vie ? Comment tenir compte concrètement de ces facteurs dans le cadre de la réforme du système de retraite ? Les premières analyses portant sur l'influence de la nationalité et du niveau de revenu n'ont pas donné de résultats. En revanche, il ressort que les professions du secteur tertiaire connaissent un risque de décès plus faible que les professions du secteur secondaire. Il est cependant impossible d'établir une classification plus fine par branche économique, dans la mesure où l'espérance de vie dépend fortement de la fonction exercée. Pour les auteurs de l'étude, les différences les plus marquées dans le risque de mortalité après le départ à la retraite sont liées au niveau de formation. Plus le niveau de formation est élevé, plus le risque de mortalité après 65 ans est faible. Ce lien confirme pour la Suisse les résultats observés à l'échelle de l'ensemble des pays industrialisés. Se basant sur l'indicateur du niveau de formation, les auteurs ont élaboré divers modèles de différenciation de l'âge de la retraite. Ces modèles doivent montrer qu'il est théoriquement possible de différencier l'âge ordinaire de la retraite en tenant compte des différences de mortalité selon le niveau de formation. Contrairement à d'autres variables catégorisant la position sociale (par ex. la branche d'activité ou le revenu), le niveau de formation est relativement aisé à utiliser du fait que la formation acquise n'a pas tendance à fluctuer dans le temps. Les résultats des modèles développés dans l'étude suggèrent qu'une différenciation de la retraite de l'ordre de 2 à 4 ans entre les différents niveaux de formation permettrait de réduire les écarts de la durée moyenne de retraite en fonction du groupe d'appartenance. Les modèles intègrent en outre un second indicateur de nature biologique, la différence d'espérance de vie entre hommes et femmes. Si on en tient compte, il faudrait rajouter au moins deux ans de différenciation supplémentaires pour garantir une parfaite équité à l'échelle des sexes. L'étude montre clairement que l'âge de la retraite pourrait être différencié en fonction de certains facteurs. Des analyses plus poussées sont encore nécessaires pour évaluer les conséquences individuelles et financières ainsi que les effets sur les assurances sociales ne relevant pas de la prévoyance vieillesse. (Werner Gredig)

Given the growing importance of migrant remittances for transition economies, their impact on economic development is a major policy concern. The study focuses on the supply side of these financial flows by assessing the remittance behaviour of Serbian migrants in Switzerland, one of the major immigrant countries in Europe. The majority of Serbs in Switzerland are involved in interpersonal economic transfers to Serbia. The large majority of senders use informal remittances channels. An economic integration of the migrant households, as well as close transnational relations increase not only the likelihood to remit but also the amounts transferred. The stability of remittances may depend on future migration flows, since the amounts sent drop when length of stay increases.

Les transferts de fonds des migrants contribuent-ils à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique des pays en développement et en transition ? Cette étude s’efforce de répondre à cette question : elle décrit l’évolution de ces flux financiers et discute leur impact sur les pays d’origine des migrants, à partir du cas de l’Albanie, pays à forte émigration depuis les années 1990. Les résultats indiquent que les transferts de fonds contribuent à la réduction de la pauvreté dans le pays mais n’ont pas d’impact véritable sur la croissance économique : en effet, les bénéficiaires de transferts de fonds sont socialement et économiquement vulnérables. En outre, la concentration des récipiendaires dans des régions économiquement centrales du pays tend à renforcer les disparités interrégionales creusées par les importants mouvements de population.

Le recensement 2000 permet la reconstitution des parcours sociaux au-delà de l'aspect de la nationalité, dans la mesure où, pour la première fois, il enregistre la condition de naturalisé et celle de double national. En l'absence de données semblables dans les recensements précédents, des comparaisons diachroniques ne sont par contre pas possibles. La présente étude se focalise sur les jeunes: il s'agit de cette manière d'une part d'éviter d'inclure dans l'analyse des trajectoires de naturalisation complexes (nous pensons en particulier aux Suissesses ayant perdu leur nationalité suisse d'origine en raison d'un mariage avec un étranger, et l'ayant récupérée par la suite); d'autre part, de focaliser l'analyse sur les jeunes en phase de transition à l'âge adulte, et en particulier ceux de la deuxième génération, qui représentent la population la plus intéressante dans le domaine en raison des taux élevés de naturalisation observés entre 15 et 25 ans. Se concentrer sur les jeunes permet en outre d'étudier une population pour laquelle la possibilité d'identifier l'origine est accrue, car nombre de ces jeunes ont soit conservé leur passeport d'origine comme deuxième nationalité, soit vivent encore chez leurs parents non naturalisés.