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BACKGROUND: To evaluate the effect of an antifibrotic treatment by a combination of pentoxifylline (PTX) and tocopherol (vitamin E) in patients with a thin endometrium who were enrolled in an oocyte donation programme. METHODS: Eighteen oocyte recipients who failed to develop a pre-ovulatory endometrial thickness of at least 6 mm after receiving vaginal micronized estradiol were enrolled in the study. The patients received a combination of PTX (800 mg/day) and vitamin E (1000 IU/day) for 6 months. The main outcome measurements were the change in endometrial thickness and the pregnancy and delivery rates after treatment. RESULTS: Endometrial thickness increased significantly (P <0.001), with a mean of (±SD) 4.9 ±0.6 mm before and 6.2 ± 1.4 mm after treatment, with 72% (13/18) of patients being good responders. Five patients either did not respond to the treatment or responded only slightly. Three patients, of which two had received previous radiotherapy, became spontaneously pregnant, and two became pregnant after embryo transfer. Three patients did not have embryo transfer. A total of four babies were delivered. The pregnancy rate was thus 33% and the delivery rate 27%. CONCLUSION: Treatment by combination of PTX and vitamin E appears to improve the pregnancy rate in patients with a thin endometrium by increasing the endometrial thickness and improving ovarian function. This was especially noticeable in patients who had previously received total body irradiation.

L'utilisation de sources radioactives non scellées peut occasionner des accidents de contamination cutanée. Le détriment est fonction de la dose absorbée par la couche basale de l'épiderme. Il dépend principalement du spectre βdes rayonnements, l'énergie déposée due aux γne dépassant généralement pas quelques % pour les radionucléides les plus courants. Si le contaminant pénètre dans la peau, l'atteinte dépend alors principalement de la nature physico-chimique du contaminant et du temps de contact avec la peau. Par ailleurs, la cinétique de pénétration d'une substance à travers la peau est influencée par différents facteurs. Afin de déterminer la dose absorbée par la couche basale de l'épiderme, nous avons réalisé différentes études de contamination cutanée par comptage externe : dans une première partie nous avons mesuré in vivo chez le porc l'absorption cutanée d'un radioélément (99mTc) dilué dans du sérum physiologique, dans un solvant aprotique (DMSO) connu pour favoriser la perméabilité cutanée, et en faisant varier le pH de la solution contaminante. Dans une deuxième partie, nous avons réalisé une étude en faisant varier le temps de contamination et en faisant varier l'état d'hydratation de la peau. Les résultats de l'absorption cutanée, pour des temps de contact de 1 et 5 minutes, ont montré qu'elle était favorisée in vivo, ce qui a été quantifiée par une perte de comptage d'électrons (comptage externe de l'électron à 120 keV du 99mTc) d'environ 5 %, une heure après la contamination, pour tous les vecteurs chimiques. La variation du temps de contamination et de l'état d'hydratation de la peau avant contamination n'a pas permis d'observer des résultats différents. A partir de ces résultats, un modèle de distribution exponentielle décroissante des radioéléments dans l'épiderme a permis de calculer le débit d'équivalent de dose absorbé par la couche básale de l'épiderme : lors d'une contamination de 5 minutes sur une surface de 9 cm2avec du 99mTc, ce débit d'équivalent de dose est de 0,98 mSv h-1par 37 kBq cm-2(µCi cm-2). Par la méthode de Monte-Carlo, dans l'hypothèse où il n'y a pas d'absorption cutanée, le débit d'équivalent de dose était de 0,94 mSv h-1par 37 kBq cm-2. Une expérience préliminaire avec un émetteur βpur (14C) a confirmé également une perte de 5 % du comptage dans les mêmes conditions expérimentales.

Localized irradiation of the skin and subcutaneous tissues with large single doses of γ-rays can induce delayed effects characterized by fibrosis which invades the irradiated tissues. In this study the depth of penetration of muscle fibrosis was measured in the pig 30 weeks after irradiation of the skin surface with single doses of 192Ir γ-rays of 16–256 Gy. Irradiation was directed either to the outer side of the thigh or to the back, close to the mid-dorsal line. Fibrosis only developed in irradiated muscle after doses that induced moist desquamation of the skin in the acute phase of the reaction, i.e.after skin surface doses of 48–64 Gy. In skeletal muscles, the limit of fibrotic expansion was reached at a depth dose of 14 ± 4 Gy (±SD) for skin surface doses exceeding 48 Gy.