Martine Avenel-Audran, P. Thomas, Laurent Meunier, M. Jeanmougin, A. Beauchet, V. Bellil, M. de Paula Correa, M.-A. Ionescu, Société française de photodermatologie, E. Mahé, Sophie Godin-Beekmann, J.-L. Schmutz, F. Aubin, Instituto de Recursos Naturais [Itajubá], Universidade Federal de Itajubá, STRATO - LATMOS, Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (LATMOS), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Dermatological Laboratories of Uriage (URIAGE - Dermato), Laboratoires dermatologiques d'URIAGE, Département de dermatologie, CHU Angers, Centre Hospitalier Universitaire d'Angers (CHU Angers), PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM)-PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM), Service de Dermatologie [AP-HP Hôpital Saint-Louis], Hopital Saint-Louis [AP-HP] (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Service de Dermatologie et Allergologie [CHRU Nancy], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU Nancy), Département de dermatologie, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon)-Hôpital Saint-Jacques-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes (CHU Nîmes), Centre Hospitalier Universitaire de Lille (CHU de Lille), Hôpital Ambroise Paré [AP-HP], Service de Dermatologie - Centre Hospitalier Victor Dupouy, Fédération Hospitalière de France, PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM), CHU Lille, Centre Hospitalier Victor Dupouy, Sorbonne Université (SU)-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Sorbonne Université (SU)-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS), Service de dermatologie (CHRU Besançon), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon), and Cardon, Catherine
Introduction Le projet Sport-UV est une collaboration entre physiciens et dermatologues menee en 3 etapes :. – evaluer le risque solaire chez les sportifs - modelisation du risque et etude des comportements ; – sensibilisation de cette cible ; – etude interventionnelle. Nous presentons ici les resultats de la modelisation des doses d’ultraviolets (UV) erythemales (DE) et de vitamine D (DD) synthetisee par des sujets pratiquant du sport en plein air dans 3 villes, Paris, Marseille et Brest. Materiel et methodes Les modelisations des DE et DD ont ete calculees a partir des donnees climatologiques et des contenus d’ozone en France. Les calculs ont pris en compte : periodes, jours/heures d’exposition, angles d’exposition de la peau, phototypes, surface cutanee exposee et nebulosite. Resultats Pendant les journees d’ete, en situations de ciel clair, les DE a midi peuvent atteindre des valeurs superieures a 800 Jm−2. Ces quantites sont suffisantes pour le developpement d’un erytheme chez des individus de phototype V (DE > 600 Jm−2) en moins d’une heure. Les doses maximales cumulees pendant toute la journee ont varie entre 4,6 a 5,5 kJm−2 selon les variabilites naturelles de la couche d’ozone. Pour les 3 villes etudiees, les DE calculees etaient superieures a 10 SED, 8 mois sur 12. Marseille presente des quantites de rayonnement UV significativement plus elevees que celles observees a Paris ou Brest. Ces doses sont calculees pour des surfaces a l’horizontale. Sur une surface a 30°, le sujet recoit 89 % de rayonnement UV ; sur une surface a 60°, elle tombe a 63 %. Les nuages impactent la quantite d’UV selon le type et le taux de couverture. Nos simulations ont montre des attenuations > 60 %. Pour atteindre la synthese de 1000 UI de vit D pour un individu de phototype II avec exposition du visage, des mains et des bras, le temps varie entre 30 min (debut mars et fin septembre) a Discussion Nos resultats montrent que l’ensemble du territoire national est soumis a une irradiation UV relativement homogene, quel que soit le phototype. Pour les 3 villes etudiees, les DE calculees etaient importantes et comparables tout au long de l’annee, a l’exception de la periode novembre–fevrier. En raison des consequences clinicobiologiques de l’exposition UV, ces donnees doivent etre connues des sportifs et des professionnels exposes. En ce qui concerne la synthese epidermique de vitamine D, les quantites de rayonnement UV sont suffisantes et compatibles avec une duree d’exposition quotidienne realiste de mai a septembre. Conclusion Cette modelisation du risque est la 1ere etape du projet Sport-UV et montre la complexite des calculs et des parametres impliques. L’etude des comportements, en cours dans differents sports pratiques en plein air, permettra de mieux cibler les populations les plus « a risque » au sein des sportifs, avant realisation d’une etude interventionnelle.