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"The History of the Book in Canada is one of this country's great scholarly achievements, with three volumes spanning topics from Aboriginal communication systems established prior to European contact to the arrival of multinational publishing companies. Each volume observes developments in the realms of writing, publishing, dissemination, and reading, illustrating the process of a fledgling nation coming into its own. The third and final volume follows book history and print culture from the end of the First World War to 1980, discussing the influences on them of the twentieth century, including the country's growing demographic complexity and the rise of multiculturalism." -- Front flap of jacket.

Ce mémoire se veut un outil de compréhension pour retracer l'histoire du mouvement étudiant à l'Université de Sherbrooke de 1955 à 1982. De la naissance de l'Association générale des étudiants (AGEUS) à la division survenant au sein de l'Association fédérative (AFEUS), donnant ainsi naissance à la Confédération des associations des étudiants (CADEUS); l'évolution du mouvement s'inscrit dans les changements provoqués par la Révolution tranquille qui donne une grande place à la jeunesse québécoise avide d'émancipation. Dans un premier temps, cette étude dresse le portrait d'une association étudiante prenant forme dans une jeune université située en région et qui naît sous l'influence structurelle et idéologique des autres regroupements montréalais et québécois. Toutefois, dès la fin des années 1950, mais davantage durant les années 1960, l'AGEUS se démarque par un discours et une politique de concertation qui lui assurent un avenir prospère. Par la suite, alors que les grandes associations étudiantes s'écroulent, l'AGEUS, qui en profite pour se stabiliser en se démocratisant par l'adoption d'un système fédératif, demeure la seule encore debout au Québec.Ce statut lui confère un respect sur la scène nationale, mais davantage sur son propre campus. Jusqu'en 1975, l'AFEUS et les étudiants en profitent pour lancer de vastes projets d'entraide communautaire dans l'espoir d'améliorer la qualité de vie de leurs pairs. Finalement, la fin des années 1970 est beaucoup moins reluisante. Les difficultés financières, les divergences idéologiques et la renaissance d'un mouvement étudiant québécois contribuent à faire décliner l'AFEUS. De plus, de vives tensions accentuent le désir de certains étudiants de quitter cette association syndicale pour se retrouver en une confédération de type corporatiste, mettant ainsi fin à 27 années de mouvement étudiant à l'Université de Sherbrooke.

Cette thèse de doctorat se divise en deux parties. La première partie, dite de création, est une fiction narrative qui s'intitule Le Nombril des aveugles. La deuxième partie comprend un essai analytique et un essai critique, le premier étudiant l'imaginaire de la fiction et le dernier revenant sur des notions importantes de cette fiction, comme l'érotisme et le fantastique, ainsi que sur divers problèmes rencontrés lors de la rédaction. Le Nombril des aveugles est un roman qui représente le deuxième volume d'une trilogie nommée Les Prisonniers d'Éros, une trilogie qui exploite un lieu clos représentant une sorte de microcosme symbolique et fantasmagorique du monde actuel, un microcosme dominé par une mécanique aveugle auquel les héros cherchent à échapper. Ce roman"initiatique" met de l'avant différents genres et thématiques littéraires; il exploite entre autres l'aventure, l'érotisme, le fantastique, l'exotisme, l'enquête, la symbolique, la mythologie. Et nous avons formulé l'hypothèse que, malgré tous les genres ou thématiques abordés dans cette fiction, il serait possible d'écrire un roman cohérent, qui se tiendrait autant au niveau narratif que symbolique. Sur un plan plus formel, nous avons exploré les possibilités que permet la narration à la troisième personne du singulier en suivant les réflexions et les actions de deux personnages différents, un homme et une femme. Au niveau du contenu, nous avons poursuivi des objectifs inhérents à toute la trilogie, soit de décrire un monde qui va vers la dégradation et dans lequel il n'existe plus de morales prescrites, et de montrer à quel point ce monde amoral, soumis à une mécanique aveugle dont la religion et la drogue se font les complices, déshumanise les personnages et entraîne les héros vers un dépassement d'eux-mêmes. Les résultats obtenus sont un roman cohérent, qui se tient autant au niveau de sa forme que de son contenu. Rappelons que la partie théorique de la thèse comprend un essai analytique et un essai cr

Depuis 1982, le Groupe de recherche sur l'édition littéraire au Québec (GRÉLQ), s'applique à approcher le phénomène littéraire en dégageant l'importance instrumentale que revêt l'instance éditoriale dans la diffusion de la littérature. Il se penche aussi sur le rôle joué par l'éditeur dans l'orientation esthétique et idéologique de la littérature québécoise, c'est-à-dire en impliquant, à part entière, l'instance éditoriale dans le processus institutionnel, cet ensemble complexe dont les interrelations influent sur la configuration et la régulation générale des productions culturelles. Les travaux théoriques des sociologues de la littérature, Pierre Bourdieu, Robert Escarpit, Jacques Dubois, Hans Robert Jauss, sur lesquels le GRÉLQ aura établi ses assises méthodologiques, ont rompu cet isolement dans lequel les études traditionnelles confinaient l'auteur, le rendant seul responsable de sa renommée ou de sa défaite vis-à-vis de la Beauté littéraire, comprise comme une entité intrinsèque et transcendantale. La réflexion sociologique, résistant à l'attraction mythologique, allait au contraire désacraliser l'idée de littérature et désormais démonter les arcanes de son mythe afin d'en comprendre l'efficace…

Ce mémoire se divise en deux parties. La première est une création littéraire; elle comprend les quatre premiers chapitres d'un roman inachevé qui s'intitule Le Comédon. La seconde est une réflexion sur l'écriture et la lecture, ainsi qu'une analyse sémantique des deux premiers chapitres du roman; elle se présente sous la forme d'un journal personnel. Lors de l'examen de synthèse, il fut convenu avec les membres du jury que seuls les quatre premiers chapitres du Comédon seraient revus et améliorés dans leurs formes syntaxique et lexicale. C'est la version améliorée de ces chapitres que nous soumettons dans ce mémoire. En ce qui concerne la partie analytique, le projet initial proposait une définition des formes narratives de trois genres littéraires spécifiques (romans réaliste, policier et fantastique); formes narratives que nous devions par la suite tenter de repérer dans les quatre chapitres en question. Ce projet, beaucoup trop confus, demandait pour la définition narrative des trois genres un temps d'investigation énorme. Il fut donc écarté au profit d'une réflexion personnelle sur la création littéraire et d'une analyse sémantique des deux premiers chapitres du roman à partir d'un cadre théorique développé par Roland Barthes dans S/Z, le tout regroupé sous le titre du Journal d'un impénitent. En bref, Le Comédon doit être lu comme la création originale d'un scripteur qui aspire à devenir écrivain et le Journal d'un impénitent comme un outil d'investigation théorique qui aide mieux comprendre les processus de la fiction littéraire et, plus précisément, du récit.

La "littérature -fantastique". Voilà désignée l'une des plus notoires conventions littéraires de notre temps. Mythologie de la croyance. Vertigineux fantasme d'une possible coïncidence entre le signifiant et ce qu'il signifie. Je dis : "littérature fantastique". Il ne me reste, au pire, qu'à décrire la réalité du représentamen : un genre littéraire donné. Car si les régents de la littérature, plus particulièrement ses théoriciens, critiques et historiens, s'appliquent depuis Aristote à établir quelles sont les lois qui caractérisent l'écrit dit "littéraire", à codifier des lois qui lui assureraient supposément ou effectivement un caractère distinct du reste de la production écrite, c'est "l’ économie générique" qui s'est avérée la solution jusqu'ici la plus commode pour organiser et donc reconnaître le fait littéraire. L'idée qu'il existe des "genres" date aussi d'Aristote, qui le premier en formula une catégorisation esthétique probante. Il l'organisa, selon Genette, en deux grandes familles : le mode dramatique et le mode narratif. Cette division en genres fondamentaux devait se préciser peu à peu au cours des siècles et se cristalliser autour de la triade du dramatique, du lyrique et de l’épique, proposée par Diomède dès le 4e siècle de notre ère. Depuis, cette structure primaire a été réaménagée, décriée, remise à l'honneur, nuancée. En ce sens, Robert Scholes n'est guère plus avancé qu'Aristote lorsqu'il suggère que toute œuvre de fiction est réductible à trois tons fondamentaux : la satire, l'histoire, la romance, entre lesquels s'intercalent le picaresque, la comédie, le sentiment et la tragédie. Comme quoi l'ambition taxinomique n'est pas née avec l'empirisme. [...]

Purchased in 1973 from Mrs. Frances Reynolds by Ball State University to assist an increasing number of history and French students in their research and studies., Volume This archival material has been provided for educational purposes. Ball State University Libraries recognizes that some historic items may include offensive content. Our statement regarding objectionable content is available at: https://dmr.bsu.edu/digital/about

Purchased in 1973 from Mrs. Frances Reynolds by Ball State University to assist an increasing number of history and French students in their research and studies., Volume This archival material has been provided for educational purposes. Ball State University Libraries recognizes that some historic items may include offensive content. Our statement regarding objectionable content is available at: https://dmr.bsu.edu/digital/about