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Ce travail est pionnier dans sa dimension histoire du climat en Auvergne. Il s’attache à la période comprise entre l’éruption du volcan islandais Laki, en 1783, qui impacta le système climatique européen, et la mise en service de l’observatoire au sommet du Puy-de-Dôme, en 1876. Défrichant sur le temps long d’un siècle un domaine rarement abordé de front, l’étude a nécessité un important effort de compilation de données au travers de sources multiples et diverses : archives administratives, documents techniques émanant des ingénieurs, relevés météorologiques de la Société royale de médecine, ou encore presse locale et journaux privés. Grâce à cette documentation, il fut possible de proposer une reconstruction des paramètres températures et précipitations, d’évaluer la fréquence et la sévérité des aléas, d’étudier les dommages sur des territoires plus ou moins vulnérables, ainsi que de comprendre les réactions des sociétés locales. Ces stratégies ont dû être replacées dans le contexte national, tout autant que certains phénomènes climatiques observés dans les limites du département du Puy-de-Dôme, ont fait l’objet de comparaisons avec d’autres espaces.