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International audience; Ce manuel pédagogique présente l’essentiel des savoirs en promotion de la santé : définitions, principaux concepts, principes et théories, connaissances et outils clés pour appréhender, planifier, mettre en œuvre et évaluer des projets en promotion de la santé. Structuré comme une série de cours spécifiques, il a été pensé et construit sur la base de compétences clés en promotion de la santé et s’appuie sur l'expérience de chercheurs et professionnels internationaux (France, Belgique, Suisse, Canada, pays d’Afrique francophone) afin de mieux comprendre les pratiques et de valoriser les outils existants et émergents. (4ème couv.)

International audience; En concevant la santé comme une ressource de la vie quotidienne et non uniquement comme une absence de maladie, la promotion de la santé propose une autre façon de garantir la santé au sein de la population. Bien qu’une volonté politique et une action coordonnée des gouvernements soient nécessaires pour favoriser le bien-être de tous les individus de façon juste, et ce, au Québec comme ailleurs, la participation de la population reste au cœur de toute action de promotion de la santé. Depuis trente ans maintenant, un champ de pratiques intersectorielles et de recherches interdisciplinaires s’est structuré autour de la promotion de la santé avec pour objectifs de réduire les inégalités sociales de santé et d’assurer l’équité en matière de santé.

International audience; L’ouvrage est centré sur les inégalités sociales de santé et les interventions et politiques publiques visant à les réduire. Il s’appuie sur une expérience de recherche interdisciplinaire initiée depuis 2007 et repose sur une convergence entre chercheurs sur les façons de définir et d’analyser les inégalités sociales de santé comme construction sociale et historique. En termes d’interventions, une typologie servant de cadre d’analyse commun a été proposée, qui pourrait permettre aux professionnels et chercheurs de partager des connaissances pour agir plus efficacement sur la réduction des inégalités sociales de santé. L’ouvrage vise à éclairer et mettre en débat la notion d’évaluation et les multiples significations, usages et pratiques qu’elle recouvre dans deux « mondes sociaux », la santé publique et l’analyse des politiques publiques, éloignés l’un de l’autre pour de nombreuses raisons institutionnelles, culturelles, scientifiques. L’ouvrage s’appuie sur des expériences concrètes menées dans le cadre de la recherche interventionnelle.

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International audience; Background: The objective of this presentation is to provide an overview of the conceptual, theoretical and methodological challenges of a research project in health promotion that uses the Yin’s multiple case study methodology with the Pawson and Tilley’s realist approach. Currently, even if this type of study begins to be carried out and published in this research field, the subsequent challenges are not often discussed by its users.Method: We illustrate these challenges with a research project in which we are involved in. The aim of the project is to understand and explain how designers of population health intervention research (PHIR) produce knowledge on health inequalities and foster its use in public action for reducing health inequalities at the local level in France. In the project, the stages of the Yin’s multiple case study methodology were combined to the conceptual and theoretical framework of the realist approach. Two cases of population health intervention research are eligible. Firstly, for each case, the initial ‘program theory’ of the integrated knowledge translation strategies was constructed and refined with the designers of each PHIR. Secondly, a cross case analysis allowed to build the initial middle-range theory of all strategies. This theory will be refined during a seminar with the designers and others involving in PHIR implemented during the research project at the local level in France. Each theory is translated into Context-Mechanism-Outcome configuration.Results: Various conceptual, theoretical and methodological challenges were highlighted for carrying out a multiple case study with the realist approach.1) Conceptual challenges:• The key concepts of the realist approach (i.e. mechanism, context, strategy, outcome) need a significant time of appropriation and their application is more or less complex according to the nature of the intervention;• The different contextual levels of the intervention need to be clarified and linked together (e.g. research and/or intervention contexts of a PHIR), taking into account the space and temporality of the intervention;2) Theoretical challenges:• The comprehension of the logic of intervention by researchers involves an active participation of stakeholders during the development of theories;• The follow-up throughout the research project is essential to take into account the evolution of the logic of intervention;• The choice to develop CMO configurations on the basis of either a specific mechanism or a specific outcome is crucial during a multiple case study to initiate the development of a program theory or a middle-range theory.3) Methodological challenges:• The development and analysis of theories (i.e. CMO configurations) require a substantial time and a technical and logistical preparation;• The development of suitable and easy to use tools that facilitate the abductive process to test and refine theories with stakeholders.Conclusion: This presentation will stimulate a discussion on the operationalization of a multiple case study with the realist approach, and more broadly, on the practices of the realist approach in research.

International audience; L’unité chargée de la question des déterminants sociaux de la santé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) centre son activité sur trois domaines, dont celui de l’amélioration des capacités des pays à réaliser des politiques nationales fondées sur des actions intersectorielles. Ce texte vise à montrer aux professionnels de promotion de la santé qu’ils peuvent, eux aussi, avoir un rôle à jouer, tant au plan national que local, pour que les politiques publiques se préoccupent davantage des déterminants sociaux de la santé. En effet, au-delà de l’importance de l’usage des données issues de l’évaluation et de la recherche en promotion de la santé, il est aussi indispensable de pouvoir influencer le processus des politiques publiques. Or, comme l’a encore rappelé la Commission de l’OMS en 2008, la (re)distribution des ressources est au coeur de toute politique publique souhaitant s’attaquer aux inégalités sous-jacentes des déterminants sociaux de la santé. On ne reviendra pas ici sur la définition de ce concept, mais force est de constater que leur prise en compte dans les politiques publiques, pourtant une des stratégies phare de la promotion de la santé, reste rare. Ainsi, la contribution à l’élaboration de politiques publiques favorables à la santé doit nécessairement faire partie des compétences des promoteurs de la santé. Ce texte vise donc à répondre au besoin en formation. Il part de l’hypothèse que « construire des capacités en analyse de politiques est essentiel pour saisir les opportunités d’influencer le processus des politiques publiques » (Breton, Richard, Gagnon, Jacques, & Bergeron, 2008). Mais pour être en mesure d’atteindre cet objectif, il nous semble essentiel de maitriser les concepts, approches et théories qui permettent, non seulement d’analyser les politiques publiques, mais surtout d’agir en faveur de leur mise en oeuvre. À partir d’une synthèse des écrits les plus importants et pertinents du domaine, il s’agira donc de présenter quelques-unes des notions essentielles à cet égard et de discuter certains exemples empiriques de leur mobilisation. Dans une première partie, nous expliciterons pourquoi il demeure essentiel d’agir. Dans la deuxième partie, nous partagerons quelques éléments clefs pour aider les professionnels de promotion de la santé à mieux comprendre les politiques publiques, car, évidemment, la compréhension initiale est consubstantielle aux possibilités d’actions ultérieures en matière d’inégalités de santé. Ainsi, dans la troisième partie du texte, nous montrerons comment il est possible d’agir en mobilisant les concepts et notions présentés préalablement.

De quelle(s) façon(s) se définit l’expertise ? Quelles expertises sont attendues par les acteurs politiques ? Quelles seraient les postures et rôles respectifs des experts et/ou des chercheurs dans l’action publique ?L’objectif de cette note de synthèse est de partager des éléments de réponse à ces questions que nous nous sommes posées.Nous proposons d’abord de présenter les définitions de l’expertise dans les écrits en sciences politiques et en santé publique et leur évolution. Nous tenterons ensuite de mieux comprendre les postures et rôles potentiels des chercheurs et experts, ainsi que leurs statuts respectifs dans l’action publique.

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En France, de récentes propositions ont été faites en santé publique en faveur du partage et de l’application des connaissances (PAC) entre les chercheurs et les acteurs liés à la décision publique : d’une part, pour renforcer les liens entre ces acteurs et, d’autre part, pour favoriser une prise de décision éclairée par l’ensemble des connaissances disponibles en santé publique [1]. Ces connaissances peuvent être issues de la recherche, de bases de données, ou de l’expérience [2]. Cependant, peu d’informations sont disponibles sur les besoins et les contraintes des décideurs locaux en matière de PAC.Cette note de synthèse présente les résultats d’une étude préliminaire dont les objectifs étaient de savoir de quelles façons les élus et techniciens de communes et intercommunalités : (1) s’informent sur la santé ; (2) entrent en relation avec des chercheurs ; et (3) envisagent les stratégies pour développer ou renforcer les connaissances et compétences en santé de leur collectivité.Cette étude a été faite en collaboration avec le réseau français des Villes-Santé de l’OMS (RFVS-OMS) et l’association Elus, santé publique et territoires (ESPT).

Pour agir sur les inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS), il est nécessaire de renforcer les liens entre la recherche et l’action publique ainsi que les démarches collaboratives entre chercheurs et acteurs des politiques. Le développement de ces collaborations est souhaité et réaffirmé comme essentiel dans la stratégie nationale de santé. En plus d’inscrire dans ses priorités la nécessité d’investir le champ de la prévention et de la promotion de santé, cette stratégie préconise de faire de la recherche un instrument d’aide aux décisions politiques en matière de santé. Ces priorités ont été entérinées dans la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 qui affirme l’importance de la lutte contre les inégalités sociales de santé. Cependant, la loi reste imprécise sur le cadre et la mise en œuvre de ces objectifs. Pour ce faire, le partage et l’application des connaissances (PAC) seraient un cadre pertinent à prendre en considération. Le PAC désigne l’ensemble des fonctions et des processus qui visent à améliorer la manière par laquelle les connaissances sont partagées et appliquées pour apporter des changements efficaces et durables.Cette note de synthèse présente un état des lieux d’initiatives identifiées en France au niveau local, régional ou national, permettant le partage et l’application des connaissances en santé publique.

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Section : Renforcement de l’empowerment, la participation et l’appropriation communautaire; International audience; Renforcer les systèmes de santé en Afrique, cette préoccupation ne date pas d’aujourd’hui. En 1978, lors de la Conférence internationale d’Alma-Ata de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il était déjà question de structurer et consolider les soins de santé primaires, soins de santé « essentiels (…) rendus universellement accessibles aux individus et aux familles dans la communauté, par leur pleine participation, et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer (…) dans un esprit d'autoresponsabilité et d'auto-détermination » (WHO, 1978). D’emblée, dans un contexte de pénurie de ressources financières, la participation communautaire ainsi que l’empowerment (développement du pouvoir d’agir) étaient présentées comme des éléments clés pour renforcer les systèmes de santé en Afrique, qui se dégradaient rapidement. Par la suite, pour proposer des applications concrètes des principes décrits dans la Déclaration d’Alma-Ata, les ministres de la santé africains, sous l’égide de l’OMS et de l’Unicef, ont adopté en 1987 l’Initiative de Bamako. L’objectif de cette Initiative était de favoriser l’accessibilité universelle aux systèmes de santé en promouvant la participation communautaire dans la gestion locale des soins de santé primaires (Tizio et Flori, 1997), et ce dans un souci d’efficacité et d’équité (Ridde, 2004). Au fil des années, l’opérationnalisation de cet objectif a alimenté bon nombre de controverses, jusqu’à remettre en question sa pertinence (Ridde, 2011). Plusieurs questions se posent dès lors. De quelle participation communautaire est-il question ? Comment ce principe est-il mis en œuvre en Afrique, pour quelle(s) finalité(s) ? Peut-il être assimilé à l’empowerment ? Quelle distinction devrions-nous faire entre ces deux concepts ? Comment ces principes contribuent-ils au renforcement des systèmes de santé publique en Afrique et vice-versa ? Le présent chapitre, ancré tant sur les concepts que sur les pratiques, tente de répondre à ces questions.

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La bibliographie annotée tend à rassembler des écrits scientifiques et de documents institutionnels en santé publique, francophones et anglophones, qui portent sur le partage des connaissances entre chercheurs et acteurs de politiques et leur application dans le processus politique. L’exploration des écrits s’est faite de février à juin 2014.Une bibliographie annotée permet au lecteur d’avoir accès à un ensemble de références sur une thématique précise. Elle lui permet ainsi d’identifier des documents susceptibles de l’intéresser pour pouvoir les consulter ultérieurement de manière plus approfondie. Elle se veut donc aussi être un document visant la réflexion, individuelle ou collective, et qui stimule l’échange sur des questions relatives au partage et à l’application des connaissances en santé publique qui sont actuellement posées.La bibliographie annotée, réalisée dans le cadre du projet de recherche RICAP, est construite autour de cinq sections thématiques, reprenant chacune une question pour mieux comprendre les défis et les enjeux du partage et de l’application des connaissances en santé publique entre les chercheurs et les acteurs de politiques.- Qu’entend-t-on par processus politique ? ;- Comment les connaissances sont-elles perçues et utilisées ? ; - Comment opérationnaliser le partage et l’application des connaissances (PAC) entre chercheurs et acteurs de politiques ? ;- Quelles modalités du PAC peut-on renforcer ? ;- Comment développer les capacités d’action liées au PAC ?Chaque section comporte :- une brève introduction sur les principaux points soulignés dans les références sélectionnées ;- la liste des références accompagnées d’un résumé et,- des encadrés mettant en valeur des concepts et des ressources complémentaires.

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National audience; Introduction :En France, pour renforcer les liens entre les chercheurs et les décideurs au sein des territoires, de récentes propositions ont été faites en santé publique en faveur du transfert de connaissances (TC). Malgré des collaborations déjà existantes entre ces acteurs, le TC est encore peu étudié. Afin de caractériser les conditions facilitantes ou limitantes du TC dans de tels dispositifs, une investigation, de type exploratoire, a été menée dans deux régions françaises. L’objectif de cette communication est de présenter ses résultats.Méthode :Des entretiens non-directifs, individuels ou collectifs, ont été réalisés d’avril à juin 2014 avec des chercheurs et des décideurs institutionnels et politiques. Les personnes rencontrées exploraient elles-mêmes les interrogations possibles concernant les conditions du transfert de connaissances entre chercheurs et décideurs au niveau local ou régional.Résultats :15 chercheurs et 14 décideurs ont été rencontrés. Les chercheurs perçoivent le TC comme (1) une opportunité de construire une relation avec les décideurs, (2) un processus permettant la mise en commun de connaissances pour développer une culture partagée favorable à l’innovation locale, et (3) un dispositif à part entière, un espace d’échanges facilitant la création d’une dynamique de réseau durable. Concernant les décideurs, quatre conditions ont été soulevées pour faciliter le TC : (1) le caractère pragmatique de la recherche, qui doit être utile et ancrée dans leur contexte, (2) la présence de facilitateurs et de leaders, (3) des relations de qualité et pérennes, basées sur le respect et la confiance, et (4) les ressources disponibles sur le territoire et le contexte institutionnel.Conclusion :Cette phase exploratoire nous a permis de mieux appréhender le transfert de connaissances sur les plans conceptuel et opérationnel. Les constats mettent en lumière les conditions relatives aux fonctions informationnelles, relationnelles et systémiques du TC présentées dans les écrits scientifiques.

International audience; Background: Public health interventions are complex by nature, and their evaluation requires unpacking their intervention logic and their interactions with open social systems. By focusing on the interrelationships between context, mechanism, and outcome, Pawson and Tilley's realist approach appears a promising innovation for public health-related evaluation works. However, and as expected of any methodological innovation, this approach is being constructed gradually by answering the multiple challenges to its operationalization that fall in its path. One of these challenges, users of this approach agree on, is the necessity of clarifying its key concept of mechanism.Method: We first collected the definitions of mechanism from published works of Pawson and colleagues. Secondly, a scoping review was conducted to identify the ones quoted by users of the realist approach for evaluating public health interventions (1997–2012). We then appraised the clarity and precision of this concept against the three dimensions defined by Daigneault and Jacobs " term, sense and referent. "Results: Of the 2344 documents identified in the scoping review, 49 documents were included. Term: Users of the realist approach use adjectives qualifying the term mechanism that were not specifically endorsed by Pawson and colleagues. Sense: None of the attributes stated by Pawson and colleagues has been listed in all of the documents analyzed, and some contributions clarified its attributes. Referent: The concept of mechanism within a realist approach can be ascribed to theory-based evaluation, complex social interventions, and critical realism.Conclusion: This review led us to reconsider the concept of mechanism within the realist approach by confronting the theoretical stance of its proponents to the practical one of its users. This resulted in a clearer, more precise definition of the concept of mechanism which may in turn trigger further improvements in the way the realist approach is applied in evaluative practice in public health and potentially beyond. A mechanism is hidden but real, is an element of reasoning and reactions of agents in regard to the resources available in a given context to bring about changes through the implementation of an intervention, and evolves within an open space-time and social system of relationships.

Dans cette note de synthèse, nous présentons les points essentiels à retenir sur les stratégies de partage et d’application des connaissances (PAC) en santé publique. Cette synthèse résulte d’une investigation des écrits scientifiques et des documents institutionnels qui a donné lieu à une bibliographie annotée.Dans un premier temps, nous revenons sur les conditions préalables au partage et à l’application des connaissances pour favoriser les liens entre le milieu de la recherche et celui de la politique. Dans un second temps, nous présentons les trois fonctions complémentaires du PAC : (1) informationnelle (i.e. informer), (2) relationnelle (i.e. collaborer), et (3) systémique (i.e. développer les capacités).

Documents (n=49) included in the scoping study (from 1997 to June, 2012). (PDF 307 kb)

References of Pawson et al. included (1997-2012). (PDF 214 kb)

Documents (n=49) included in the scoping study (from 1997 to June, 2012). (PDF 307 kb)

References of Pawson et al. included (1997-2012). (PDF 214 kb)