Julien Paccou, Bernrard Cortet, Pascal Guggenbuhl, Françoise Debiais, Laëtitia Michou, Sami Kolta, Physiopathologie des Maladies Osseuses et Inflammatoires (PMOI), Université du Littoral Côte d'Opale-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), CHU de Québec–Université Laval, Centre de Recherche Épidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité (CRESS (U1153 / UMR_A_1125 / UMR_S_1153)), Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Université Sorbonne Paris Cité (USPC), CHU Cochin [AP-HP], Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Service de rhumatologie [CHU Cochin], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-CHU Cochin [AP-HP], Centre hospitalier universitaire de Poitiers (CHU Poitiers), Service de rhumatologie[Lille], Hôpital Roger Salengro-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), CHU Pontchaillou [Rennes], Foie, métabolismes et cancer, Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Université Sorbonne Paris Cité (USPC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Marrow Adiposity & Bone Lab - Adiposité Médullaire et Os - ULR 4490 (MABLab (ex-pmoi)), Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Université Laval [Québec] (ULaval), Hôpital Cochin [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Hôpital Cochin [AP-HP], Hôpital Roger Salengro [Lille]-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Université de Rennes (UR)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)-Université du Littoral Côte d'Opale-Université de Lille, and CHU Cochin [AP-HP]-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)
International audience; Lors de la mesure de densité minérale osseuse (DMO) par dual-energy X-ray absorptiometry (DXA), il n’est pas rare de retrouver des valeurs augmentées témoignant d’une hyperdensité osseuse. La définition de l’hyperdensité osseuse n’est pas consensuelle (T-scores et/ou Z-scores ≥ +2,5 ou +4 selon les auteurs). Une grande variété de pathologies est associée avec une hyperdensité osseuse avec une classification habituellement selon le caractère localisé ou généralisé ou encore selon le caractère acquis ou constitutionnel de cette hyperdensité osseuse. Une interprétation attentive du compte rendu et des images de DMO permet dans plus de la moitié des cas de retrouver une étiologie artéfactuelle (arthrose rachidienne, calcifications vasculaires, syndesmophytose…) ou localisée (métastases condensantes, localisation pagétique…). Les causes d’hyperdensité osseuse diffuses et acquises sont nombreuses et variées (fluorose, ostéosclérose diffuse liée à l’ostéodystrophie rénale, hémopathies, hépatite C…) et nécessitent parfois des investigations cliniques et paracliniques supplémentaires pour parvenir à un diagnostic (imagerie, tryptase sérique, sérologie hépatite C…). Enfin, il existe de nombreuses maladies génétiques entraînant une hyperdensité osseuse. Les principales sont les ostéopétroses et les maladies liées à une mutation du gène SOST (sclérostéose et maladie de van Buchem) ou du corécepteur de Wnt, LDL-R-Related Protein 5 (LRP5).