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Background: Cost is a major limiting factor for dialysis in low-income countries. The objective of our study was to determine the economic cost of creating an arteriovenous fistula (AVF) for hemodialysis at the Douala General Hospital (DGH). Material and methods: We conducted a descriptive cross-sectional study including patients undergoing AVF creation at the DGH from January to April 2020. Costs were calculated using a bottom-up approach. The direct cost was composed of the sum of the cost of medical consultation, additional paraclinical tests, drugs, disposables, hotel services, food, transport and medical and nursing care. The indirect cost was calculated as the sum of the costs related to the temporary incapacity to work and the additional expenses of the families. The cost of temporary work incapacity was calculated according to human capital theory. The economic cost was the sum of the direct cost and the indirect cost. The costs were expressed as a mean with standard deviation. The calculated costs were expressed in US Dollars. Statistical significance was considered as p < 0.05. Results: A total of 44 patients were included of which 29/44 (65.9%) were male. The mean age of the study population was 49.1 ± 14.7 years. The median monthly income was $172 and only 6.8% of patients had health insurance. The average direct cost per patient was $327.3 ± $212.7, with hospitalization costs accounting for 59.6% of that cost. The average indirect cost per patient was $64.5 ± $50.3. The largest proportion of these costs was due to lost productivity related to temporary work disability (45.7%). The average economic cost per patient was $391.9 ± $219.5. Direct costs accounted for 83.54% of the economic cost. Re-operation (p = 0.039), age (p < 0.01) and number of hospitalization days (p < 0.01) significantly affected the cost Conclusion: The cost of creating an AVF for hemodialysis was high and represented more than 2 times the median monthly income of patients and was mainly due to hospitalization costs. Therefore, there is a need to implement strategies to reduce the financial burden of arteriovenous fistula creation in our setting.

Introduction: Avec la modernisation des transports mécanisés, les accidents de la voie publique constituent un problème de santé publique majeur et négligé avec plus 1,2 millions de décès chaque année. Notre objectif était d’évaluer le pronostic des traumatisés thoraco- abdomino-pelviens suite à des accidents par moto- taxi dans la ville de Douala.Matériel et méthodes: Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective réalisée de Février à Juin 2019, soit une durée de 05 mois à l’Hôpital Général de l’Hôpital Laquintinie de Douala et l’Hôpital Militaire de la Région N°2. Les services concernés étaient ceux des Urgences chirurgicales et de Chirurgie. Les patients inclus étaient âgés de 15 ans et plus et avaient consenti à participer à l’étude après un AVP dans un délai d’une semaine. Les données cliniques et pronostiques ont été collectées. L’analyse des données s’est faite à l’aide du logiciel Epi-info version 7.2. Le seuil de p< 0.05 a été retenu comme significatif.Résultats: Au total, nous avons recruté 78 patients dont 56,4% était de sexe masculin pour un sexe ratio de 1,3. La tranche d’âge la plus représentée était celle des 26 à 36 ans avec une moyenne d’âge de 33,92 ± 12,72 ans. La conduite à vive allure et la prise d’alcool chez le conducteur de moto étaient associées de façon significative avec un risque respectif de 4,9 et 5,3 fois de survenue d’un l’accident. Le passager arrière était blessé dans 42,3% de cas, mais présentait les lésions moins graves en comparaison au conducteur de motocycle. Les contusions pulmonaires, abdominales et l’hémorragie rétro-péritonéale étaient les lésions les plus courantes. Le score ISS moyen de 36,8. A la sortie des urgences, les patients étaient dans 30,8% des cas envoyés en réanimation. Les complications survenaient chez 16,6% des sujets avec un coût de la prise en charge estimé entre 5 à 10 fois le salaire minimum garanti. Le nombre d’années de vie corrigées (AVCI) était évalué à 3 037. La mortalité globale était de 16,7% avec une probabilité de survie inférieure à 50% après 2 heures de délai de prise en charge.Conclusion: Les lésions thoraco-abdomino-pelviennes, quoique peu nombreuses, étaient le plus souvent sévères. Enfin, la mesure de l’impact de cette topographie lésionnelle sur la société avec des AVCI importantes avec une mortalité élevée, ainsi qu’un poids financier de la prise en charge important.

Introduction : L’objectif de la présente étude était d’évaluer la pertinence des demandes d’angioscanner pour suspicion d’embolie pulmonaire (EP) à Yaoundé. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec collecte rétrospective et prospective des données. Elle s’est déroulée sur une durée de 7 mois, dans les services de Cardiologie et d’Imagerie médicale de 4 hôpitaux de la ville de Yaoundé. Étaient inclus tous les patients ayant réalisés ou réalisant un angioscanner thoracique pour suspicion d’embolie pulmonaire (EP) durant la période de novembre 2018 à mai 2019. Les variables étudiées étaient les données sociodémographiques, la probabilité clinique de l’EP par le score de Wells, les facteurs prédisposants, ainsi que le recours aux examens paracliniques (D-dimères, échocardiographie, échodoppler des membres). La pertinence de la demande d’angioscanner thoracique a été évaluée selon les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie. Le test de Khi carré et le test exact de Fisher ont été utilisés pour rechercher les facteurs associés au diagnostic d’embolie pulmonaire. Une valeur p