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L’objectif de notre travail a été d’étudier la pratique des soins du cordon ombilical dans les services de maternité et de néonatologie des centres de santé du district de la Kozah (Togo). Méthode : Il s’agit d’une étude transversale descriptive portant sur les soins du cordon ombilical après la naissance menée du 1er au mars au 30 juin 2020, dans le district de Kozah, au sein de neuf centres de santé, dont trois centres de référence. Résultats : Nous avons interrogé 102 professionnels sur les soins du cordon ombilical dans les neuf centres visités. Parlant des connaissances des prestataires sur les soins du cordon, la majorité (99,02%) avaient une bonne connaissance de ces soins. Les produits utilisés pour les soins variaient d’un centre à l’autre et selon les prestataires. La chlorexidine gel 4% était le produit le plus utilisé (39,21%). Il n’existait pas de protocole écrit et affiché dans tous les centres visités. Le matériel utilisé pour le clampage, la section, la ligature et les soins du cordon variait d’un centre à un autre. La pince de Kocher et le clamp de Barr étaient utilisés respectivement dans 3,92% et 8,82% des cas pour le clampage et les ciseaux pour la section du cordon. Conclusion : Cette étude met en évidence que la pratique des soins du cordon dans le district de la Kozah est satisfaisante. En revanche, aucun centre ne dispose d’un protocole écrit et affiché sur les soins du cordon ombilical chez le nouveau-né.

Resume L’ascite chyleuse est rare chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’un garcon togolais de 11 mois qui vivait en zone rurale. Ses vaccins etaient a jour et son developpement staturo-ponderal et psychomoteur etait normal. Depuis 3 mois, il presentait des episodes de fievre traites par antipaludeens et antibiotiques sans succes. Des douleurs abdominales avec un ballonnement etaient apparues progressivement et une ascite lactescente etait reconnue a la ponction. L’intradermoreaction a la tuberculine etait positive avec une dimension de 16 mm. L’examen du liquide chyleux d’ascite revelait une pleiocytose a predominance lymphocytaire et la culture sur milieu special isolait le bacille de Koch. L’evolution clinique etait favorable sous traitement antituberculeux. Une tuberculose peritoneale doit etre evoquee dans les regions d’endemie devant une fievre au long cours avec ascite, quels que soient l’âge et la nature du liquide.

Resume Objectif Determiner la prevalence de l’obesite en milieu scolaire urbain au Togo. Methodologie Enquete transversale effectuee du 5 au 9 mai 2008 au college protestant de Lome (Togo). Resultats La prevalence de l’obesite chez les eleves etait de 1,72 % celle du surpoids de 2,86 %. La predominance feminine est statistiquement significative. Les eleves âges de 15 ans et 16 ans etaient les plus touches par l’exces ponderal (l’obesite incluse). Conclusion L’obesite est un probleme non seulement des societes riches mais aussi des pays en voie de developpement et constitue un probleme de sante non negligeable pour lequel des moyens de lutte doivent etre deployes.

Resume But Decrire la pathologie hospitaliere des adolescents a l’hopital de Tsevie (Togo). Methodologie Il s’agit d’une etude retrospective couvrant une periode de deux ans allant du 1er janvier 2007 au 31 decembre 2008. Les caracteristiques demographiques des adolescents, les pathologies et les problemes identifies au cours de d’hospitalisation ont ete analyses. Resultats Sur 8153 hospitalisations enregistrees au cours des annees 2007 et 2008, 791 (9,7 %) concernaient les adolescents. Les adolescents se repartissaient en 27,18 % de dix a 14 ans et 72,82 % de 15 a 19 ans avec un âge moyen de 15 ans et dix mois. Le sex-ratio etait de 0,52. Les services les plus frequentes etaient la maternite (34,90 %) et la medecine (28,70 %). Les adolescent(e)s etaient hospitalise(e)s pour paludisme dans 287 cas sur 791 (36,28 %) et venaient pour un accouchement dans 200 cas sur 791 (25,28 %). Les traumatismes par accident de la voie publique etaient plus frequents chez les garcons, 48 cas sur 119 (40,34 %). L’evolution a ete favorable dans la majorite des cas, avec un taux de 75,98 %. Le taux de letalite a ete de 3,92 %. Conclusion La frequence elevee du paludisme, de l’accouchement chez l’adolescente constitue un probleme de sante publique. La solution se trouve dans l’utilisation des moustiquaires, d’une part, et dans l’education sexuelle et l’utilisation des methodes contraceptives d’autre part.

Objectif. Evaluer l’efficacite du suivi des enfants infectes par le VIH/sida sous traitement antiretroviral (TAR) en milieu rural au Togo. Contexte, population et methodes. Etude retrospective descriptive et analytique menee au centre Luis-Scrosospi de Kouve, de novembre 2008 a novembre 2009, sur les dossiers des enfants sous TAR depuis six mois au moins. Resultats. Notre etude a porte sur les dossiers de 55 enfants (âge moyen de 6 ans et 3 mois, sex-ratio de 0,9). Trente-trois (60 %) avaient une malnutrition aigue severe. Les infections opportunistes et intercurrentes etaient dominees par les infections respiratoires et le paludisme. Au debut du TAR, le nombre moyen de lymphocytes TCD4 etait de 358 cellules/mm 3 et le poids moyen de 12,9 kg. Le taux d’hemoglobine etait inferieur a 8 g/dL dans 31 % des cas. Tous les enfants recevaient chaque mois un kit nutritionnel. Le TAR, donne a 52 enfants, etait l’association stavudine/lamivudine/nevirapine. Le taux de non-observance du traitement durant les douze premiers mois etait de 20 % (11 enfants/55). Le gain ponderal moyen etait de 860 g (inferieur a -3DS), 1 550 g (compris entre -3DS et -2DS) et 1 270 g (compris entre -2DS et -1DS) respectivement a 3, a 6 et a 12 mois de traitement. Le taux de malnutrition aigue severe est passe a 56 %, 47 % et 25 % respectivement a 3, a 6 et a 12 mois. Nous avons note une augmentation du nombre de lymphocytes TCD4 chez 60 % des enfants apres douze mois de traitement. Les principaux effets secondaires etaient les neuropathies peripheriques (29 %) et les cephalees (18 %). Nous avons note huit deces (14 %) au cours du suivi. Conclusion. Le suivi des enfants infectes par le VIH/sida sous TAR est possible en milieu rural au Togo et devrait etre encourage afin d’atteindre les Objectifs du millenaire pour le developpement.

Les urgences pediatriques sont peu documentees dans nos pays francophones d’Afrique sub-saharienne. Objectif : Evaluer le profil epidemiologique des urgences pediatriques afin d’ameliorer leur prise en charge. Methodologie : Etude transversale d’aout 1999 a juillet 2000 des enfants hospitalises de 0 a 15 ans au CHU-Campus (700 cas) presentant un tableau d’urgence a l’admission (630 cas). L’analyse a porte sur l’etat civil, le moment et le motif de consultation, le diagnostic et l’evolution. Resultats : Les urgences representaient 22,7% des consultations, 90% des hospitalisations et concernaient dans 69,3% les moins de 5 ans. Frequentes entre 17h30 - 00 h et 7h00 - 12h30, 97% de ces urgences provenaient de Lome. Elles ont ete dominees par les urgences digestives (34,6%), neurologiques (28,6%), hematologiques (19%) et respiratoires (19%). Le taux de mortalite est de 8% (50 deces). L’anemie (34%), le paludisme (16%), les infections respiratoires aigues basses (14%), les meningites (12%) et les infections neonatales (12%) ont ete les principales causes des deces. Conclusion : Representant la majorite des hospitalisations pediatriques, les urgences demeurent un probleme de sante publique necessitant une bonne organisation pour leur prise en charge. Introduction : Pediatric emergency cases are not well documented in our francophone countries in Africa South of Sahara. Objective : To assess epidemiological cases in order to improve their medical care. Patients and methods : it’s a cross-sectional study from August 1999 to July 2000 conducted in Campus Teaching Hospital on admitted children of 0 to 15 year-old (700 cases) who were emergency cases at admission (630 cases). The study considered the civil status, moment and reasons of consultation, diagnosis and evolution of the sickness. Results: Emergency cases represented 22.7% of the consultation, 90% of the admissions and concerned less than 5 years old (69.3%). These emergency cases were more frequent between 5:30 pm - 00 pm. and 7:00 am-12:30 am, and 97% of them come from Lome. Infectious emergency cases were the most frequent (79%) followed by digestives ones (34.6%), neurological (28.6%), hematological (19%) and respiratory ones (19%). The death rate was 8% (50 deaths cases), caused by anemia (34%), malaria (16%), acute lower respiratory tract infections (14%), meningitis (12%) and new-borne infections (12%). Conclusion : Emergency cases are represented the majority of child admissions in hospital and constitute a public health problem which needs a better organization for improve management.

But : Decrire les profils des enfants infectes par le VIH au debut du traitement antiretroviral. Materiels et methode : Les dossiers des enfants infectes par le VIH dans la region maritime ont ete analyses de mai 2008 a fevrier 2010 par le comite therapeutique. Resultats : Parmi les 96 dossiers analyses, 66,67% venaient du district de Yoto. La sex-ratio etait de 1,1. L’âge moyen en debut du traitement etait de 4,67 ± 1,11 an. Le VIH 1 etait present chez tous les enfants infectes. Le taux moyen des CD4 au debut du traitement etait de 426,4±131,40/mm3. Quatre vingt onze enfants (94,8%) ont ete mis sous Nevirapine/Lamivudine/Stavudine. Conclusion : Un effort doit etre fait pour un diagnostic precoce pour une mise rapide sous traitement. Aim : Describe HIV infected infant’s profiles at the beginning of antiretroviral treatment. Materials and method : Patients clinical records of maritime area of Togo were analysed from May 2008 to February 2010 by therapeutic committee. Results : Between the 96 clinical records analysed, 66.67% came from Yoto district. The sex-ratio was 1, 1. HIV 1 was present in all of the infants. The mean lymphocytes CD4 rate at the beginning of ARV ± was 426.34 ±131.40/mm3. Ninety one (94.8%) received Nevirapine/Lamivudine/Stavudine. Conclusion : An effort is necessary to begin early infants infected antiretroviral treatment.

Introduction. L’objectif de ce travail etait d’etudier l’epidemiologie et d’analyser les facteurs de risque de la bronchiolite du nourrisson CHU-Campus de Lome. Methodologie. Il s’est agi d’une etude prospective sur 12 mois portant sur les nourrissons ayant consulte pour bronchiolite au CHU-Campus. Ont ete inclus dans le travail les nourrissons âges de 1 a 30 mois. Les parametres etudies ont ete : les antecedents personnels, familiaux et le cadre de vie du nourrisson. Resultat : Les nourrissons inferieurs a 6 mois (41,67%) et de sexe masculin (65,28%) etaient les plus concernes. Les antecedents etaient domines par la rhinite (27,77%), Conclusion : La frequence de la bronchiolite reste elevee. Les jeunes nourrissons de sexe masculin sont les plus concernes. Mots cles : Bronchiolite, nourrisson, antecedents, Togo. Introduction: This article aims at studying the epidemiology of bronchitis and analyse its risk factors in babies at the Campus teaching hospital of Lome. Methodology: It is a 12 month prospective study, involving babies who were consulted for bronchitis at the Campus Teaching Hospital. The study included babies aged 1 to 30 months. The main parameters studied relate to personal and family antecedents as well as the living environment of the babies. Results: Babies under 6 months (41.67%) and male were more concerned. Personal and family antecedents were dominated by rhinitis (27.77%). Conclusion: The frequency of bronchitis is high particularly among younger mal babies. Key words: Bronchitis, babies, antecedent, Togo.

L’erythropoietine recombinante (EPOr) est utilisee en neonatalogie afin de prevenir l’anemie et de limiter le nombre de transfusions, qui sont essentiellement administrees dans les 3 ou 4 premieres semaines de vie chez les nouveau-nes prematures de moins de 1500 g ou de moins de 36 semaines d’amenorrhee (SA). Un nourrisson de 25 mois presentant un paludisme grave forme anemique decompense avec un taux d’hemoglobine de 1,9 g/dl dont les parents sont des Temoins de Jehovah a ete traite par de l’EPOr en lieu et place d’une transfusion sanguine. En effet, les parents etaient contre la transfusion sanguine en raison de leur foi. L’utilisation de l’EPOr n’est pas habituelle a cet âge mais il est necessaire qu’on s’en approprie pour les situations ou nous ne disposerons pas de sang, tout en tenant compte du cout. C’est le lieu aussi de sensibiliser les Temoins de Jehovah a etre plus realistes surtout devant des cas comme celui de ce nourrisson. Mots cles : Anemie, Erythropoietine, transfusion, Temoins de Jehovah. Recombinant erythropoietin (EPOr) is used in neonatology to prevent anaemia and to limit the number of transfusions which are essentially administered in the first 3 or 4 weeks of the life in preterm infants with birth weights below 1500 g. or below 36 SA. An infant of 25 months presented an acute malaria and anaemia, the haemoglobin rate was 1,9 g/dl, whose parents were Temoins de Jehovah, was treated by EPOr instead of blood transfusion. In fact, the parents were against blood transfusion because of their faith. The EPOr’s use is not usual at this age but it is necessary we appropriate for the situations for which we didn’t have blood. It’s the moment to sensitize Temoins de Jehovah to preserve children life in the situations like of this infant. Keys words: Anaemia, Erythropoietin, transfusion, Temoins de Jehovah.

The Institute for Tropical Medicine at University of Tubingen has established 30 years ago in Togo a Research Centre and Onchocerciasis Reference Laboratory (ORL). Onchocerca volvulus infection control and of other neglected tropical diseases has been the focus of activities, and those were performed together with the National Institute of Hygiene in Togo, the Medical Faculty at University of Lome, national disease control programs and district and regional hospitals. The ORL contributed significantly to the assessment of ivermectin as the prime choice for onchocerciasis treatment, and 24 years of repeated annual treatment with ivermectin has progressively reduced disease prevalence and notably the level of ocular and dermal manifestations of onchocerciasis in the endemic population. The ORL has shown that large parts of the rural population in Togo is concurrently infected with intestinal and intravascular protozoan and helminth parasites, notably school children. The application of repeated treatments with albendazole and praziquantel against Schistosoma spp. and instestinal helminthes for several years has reduced infection intensities by more than 80%. Longitudinal investigations of the cellular immune responses in adults and children have found that parasite co-infections will generate prominent pro-inflammatory responses, and a single or few interventions will not suffice to eliminate co-infections and not establish an appropriately balanced immunity.

Ayant constate, grâce a une etude anterieure, que les cas d’hypertension arterielle chez l’enfant sont souvent reveles chez la plupart de nos patients par des accidents paroxystiques hypertensifs qui compliquent une hypertension arterielle jusque-la meconnue, nous avons mene une etude prospective sur la prise systematique de la tension arterielle au cours de l’examen clinique de l’enfant. Cette etude a concerne 162 examinateurs d’enfants : medecins, assistants medicaux et infirmiers, dans diverses structures sanitaires. Seuls 24% d’entre eux : 35% des medecins, 20% des assistants medicaux et 18% des infirmiers, possedaient un sphygmomanometre pediatrique sur leur lieu de travail. D’entre eux, 83% prenaient la tension arterielle surtout devant des accidents paroxystiques hypertensifs ou des symptomes persistants, mais jamais systematiquement lors de tout examen clinique de l’enfant, comme ils le font chez l’adulte. Le retard au diagnostic, les problemes de prise en charge des malades a l’hopital et hors de l’hopital, et l’insuffisance de la prise systematique de la tension arterielle au cours de tout examen de l’enfant, expliquent en partie le diagnostic de l’hypertension arterielle par ses accidents paroxystiques et le pronostic severe de celle-ci. A former study showed that about all the cases of high blood pressure in children were revealed by hypertensive paroxysmal strokes (HPS). In most of patients, these HPS complicated a high blood pressure unknown until then. This situation made us carry out a cross-study about systematic checking of blood pressure during any child examination. That study concerned 162 child health practitioners of all grades in various health centres. Only 24% of practitioners: 35% of physicians, 20% of medical assistants and 18% of nurses, had a paediatric sphygmomanometer in their work places and 83% of them took children’s blood pressure during examinations especially in case of attacks or some persistent symptoms, but never systematically as they did during adult examinations. The belated diagnosis, the care problems for in patients or outpatients, the lack of systematic checking of blood pressure in children, might explain the revelation of high blood pressure in children through paroxysmal attacks as well as its severe prognosis at HPS stage.

Despite the rising prevalence of tuberculosis due in part to the HIV pandemic in Africa, there have been few reports describing neonatal or congenital tuberculosis and its association with maternal HIV infection has been rare. The purpose of this study was to evaluate the clinical and epidemiological features of tuberculosis in newborns from areas with high endemic rates of both tuberculosis and HIV infection. During the 2-year study period all neonates admitted to the Campus Teaching Hospital in Lomé, Togo for differential diagnosis of symptoms compatible with tuberculosis were investigated. The clinical profile of tuberculosis in the newborn was correlated with that of the mother with or without HIV infection. Perinatal tuberculosis was diagnosed in 13 of the 79 newborns investigated including 8 whose mothers were co-infected by HIV and tuberculosis. Seven cases were classified as congenital tuberculosis. The predominant clinical features were respiratory distress (10/13), fever (9/13), hepatomegaly (9/13), intra-uterine growth retardation (8/13), stagnation or loss of weight (6/13), cough (4/13) and splenomegaly (4/13). Diagnosis of maternal HIV and tuberculosis infection was never made prior to newborn admission to our department. Four newborns and two mothers died within 3 months after childbirth. This study on perinatal tuberculosis in children born to mothers with or without HIV infection demonstrates the need for early diagnostic methods, consensual therapeutic protocols, and further study in larger geographical area to specify epidemiologic features and reduce high mortality.

No Abstract Available j. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo) 2002, 6(1) : 193-198