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This article theorizes the “narrative turn” in urban planning studies, using Gérard Genette’s work to differentiate first- and second-degree narratives. Genette defines the latter as paratexts that determine the public’s reception of the former. The article assesses how second-degree narratives work with different perceptual regimes to construct the reception of the political vision of territory. To that end, it resorts to the recent work of postclassical narratology. Indeed, the latter is particularly interested in the way in which the narrative, in various forms, affects its addressee. Postclassical narratology allows us to renew the theory of narrative in urban planning by focusing on what hypothetically happens in the consciousness of the receiver of the narrative when he or she becomes aware of it. Consequently, the paper sheds light on an emerging aspect of the design process: disambiguating signals embedded in urban planning documents intended for a wider public.

Les villes frontalières sont des espaces particulièrement exposés à l’immigration clandestine. En effet, leur proximité à la frontière, engendre une certaine ambivalence entre une atmosphère exclusive et un désir d’hospitalité. Néanmoins, les villes comme lieux de concentration et d’expression des acteurs, peuvent aussi se révéler être des terrains d’expérimentation pour les initiatives en faveur de l’accueil. Aussi, ce mémoire interroge la capacité des villes frontalières à se revendiquer comme lieu d’accueil. La ville de Bayonne, ainsi que des villes frontalières supplémentaires sont étudiées afin de révéler comment les acteurs parviennent à mettre en place l’accueil.

Le municipalisme émerge au moment où, en Occident, les interrogations climatiques et environnementales se lient à une crise de la représentation démocratique. Ce mouvement d'écologie politique, défend le caractère civique et les spécificités des communes ainsi qu'une plus grande maîtrise de leur expansion urbaine. Il assoit de ce fait, le pouvoir citoyen au cœur du processus de transition écologique et sociale. Pour autant, ses contours théoriques sont peu précisés sur le territoire et varient entre esprit révolutionnaire et principes de réformes institutionnelles. La définition de ses enjeux pourrait contribuer à faire émerger en France des politiques locales, dont l'engagement dans la résilience et la démocratie participative influencent la transition à plus large échelle. La question est abordée par l'étude de la politique municipale de Loos-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais et par l'analyse du bilan du dernier mandat de la municipalité de Saillans dans la Drôme.