Felipe H. Valle, MD, PhD, Shaun G. Goodman, MD, MSc, Mary Tan, MSc, Andrew Ha, MD, Samer Mansour, MD, Robert C. Welsh, MD, Andrew T. Yan, MD, Kevin R. Bainey, MD, MSc, Stephane Rinfret, MD, Brian J. Potter, MDCM SM, Razi Khan, MD, Gerald Simkus, MD, Madhu K. Natarajan, MD, J.D. Schwalm, MD, Benoit Daneault, MD, Mark J. Eisenberg, MD, MPH, Joseph Abunassar, MD, Bryan Har, MD, MPH, Jean Gregoire, MD, Jean-Francois Tanguay, MD, Christopher B. Overgaard, MD, Jean-Pierre Dery, MD, Robert De Larochelliere, MD, Jean-Michel Paradis, MD, Mina Madan, MD, MHS, Basem Elbarouni, MBBCh, Derek Y.F. So, MD, Ata-Ur-Rehman Quraishi, MBBS, and Akshay Bagai, MD, MHS
Background: In patients with atrial fibrillation (AF) undergoing percutaneous coronary intervention (PCI), selecting an antithrombotic regimen requires balancing risks of ischemic cardiac events, stroke, and bleeding. Methods: We studied 467 patients with AF undergoing PCI in the time period from December 2015 to July 2018 identified via a chart audit by 47 Canadian cardiologists in the CONNECT AF+PCI (the Coordinated National Network to Engage Interventional Cardiologists in the Antithrombotic Treatment of Patients With Atrial Fibrillation Undergoing Percutaneous Coronary Intervention) study, to determine patterns of initial antithrombotic therapy selection. Results: The median (25th, 75th percentile) CHADS2 score was 2 (1, 3), and PCI was performed in the setting of acute coronary syndrome in 62.1%. Triple antithrombotic therapy (TAT) was the initial treatment in 62.7%, dual-pathway therapy in 25.7%, and dual antiplatelet therapy in 11.6%, with a temporal increase in use of dual-pathway therapy during the course of the study; median intended TAT duration was 1 (1, 3) month. Compared with patients selected for TAT, patients selected for dual-pathway therapy were less likely to have prior myocardial infarction (35.8% vs 25.8%, P = 0.045) and prior PCI (33.8% vs 23.3%, P = 0.03), and they received shorter total length of stents (38 [23, 56] vs 30 [20, 46] mm, P = 0.03). Patients selected for dual-pathway therapy had a higher prevalence of prior stroke/transient ischemic attack (13.0% vs 23.3%, P = 0.01). There was no difference in prevalence of anemia (21.5% vs 25.8%, P = 0.30). Use of dual-pathway therapy was similar among patients with acute coronary syndrome and those with stable disease (24.1% vs 28.2%, P = 0.32). Conclusions: Approximately one-quarter of AF patients undergoing PCI are treated with dual-pathway therapy in Canadian practice, with its use increasing during the studied period. Patients selected for dual-pathway therapy have less-complex coronary disease history and intervention. Résumé: Introduction: Les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA) qui subissent une intervention coronarienne percutanée (ICP) et choisissent un schéma posologique antithrombotique ont besoin de peser les risques d’événements cardiaques d’origine ischémique, d’accidents vasculaires cérébraux et d’hémorragies. Méthodes: Les 467 patients atteints de FA ayant subi une ICP de décembre 2015 à juillet 2018 qui ont fait l’objet de notre étude ont été trouvés lors de la vérification des dossiers par 47 cardiologues canadiens de l’étude CONNECT AF+PCI (Coordinated National Network to Engage Interventional Cardiologists in the Antithrombotic Treatment of Patients With Atrial Fibrillation Undergoing Percutaneous Coronary Intervention) pour déterminer les schémas de sélection du traitement antithrombotique initial. Résultats: Le score CHADS2 médian (25e, 75e percentile) était de 2 (1, 3), et l’ICP avait été réalisée dans le cadre du syndrome coronarien aigu chez 62,1 % des patients. La trithérapie antithrombotique (TTA) était le traitement initial chez 62,7 % des patients, la bithérapie, chez 25,7 % des patients, et la bithérapie antiplaquettaire, chez 11,6 % des patients, mais il y avait une augmentation temporelle dans l’utilisation de la bithérapie durant l’étude; la durée médiane prévue de la TTA était de 1 (1, 3) mois. Comparativement aux patients sélectionnés pour la TTA, les patients sélectionnés pour la bithérapie étaient moins susceptibles d’avoir eu un infarctus du myocarde précédent (35,8 % vs 25,8 %, P = 0,045) et une ICP précédente (33,8 % vs 23,3 %, P = 0,03), et recevaient des endoprothèses de longueur totale plus courte (38 [23, 56] vs 30 [20, 46] mm, P = 0,03). Les patients sélectionnés pour la bithérapie montraient une prévalence plus élevée d’accidents vasculaires cérébraux/accidents ischémiques transitoires (13,0 % vs 23,3 %, P = 0,01). Il n’existait aucune différence dans la prévalence de l’anémie (21,5 % vs 25,8 %, P = 0,30). L’utilisation de la bithérapie était similaire chez les patients atteints d’un syndrome coronarien aigu et chez les patients dont la maladie était stable (24,1 % vs 28,2 %, P = 0,32). Conclusions: Dans la pratique canadienne, environ le quart des patients atteints de FA qui subissent une ICP sont traités par bithérapie, mais durant la période étudiée, son utilisation avait augmenté. Les patients sélectionnés pour la bithérapie ont des antécédents et des interventions liées aux maladies coronariennes moins complexes.