Canadian provincial and territorial governments have enacted legislation in response to health risks of artificial ultraviolet radiation from indoor tanning. This legislation, which differs from jurisdiction to jurisdiction, regulates the operation of indoor tanning facilities. The content and comprehensiveness of such legislation-and its differences across jurisdictions-have not been analyzed. To address this research gap, we conducted a systematic, comprehensive scan and content analysis on provincial and territorial indoor tanning legislation, including regulations and supplementary information.Legislative information was collected from the Canadian Legal Information Institute database and an environmental scan was conducted to locate supplementary information. Through a process informed by the content of the legislation, previous research and health authority recommendations, we developed a 59-variable codebook. Descriptive statistics were calculated.All provinces and one of three territories have legislation regulating indoor tanning. Areas of strength across jurisdictions are youth access restrictions (n = 11), posting of warning signs (n = 11), penalties (n = 11) and restrictions on advertising and marketing targeted to youth (n = 7). Few jurisdictions, however, cover areas such as protective eyewear (n = 4), unsupervised tanning (n = 4), provisions for inspection frequency (n = 4), misleading health claims in advertisements directed toward the general public (n = 2) and screening of high-risk clients (n = 0).All provinces and one territory have made progress in regulating the indoor tanning industry, particularly by prohibiting youth and using warning labels to communicate risk. Legislative gaps should be addressed in order to better protect Canadians from this avoidable skin cancer risk.Les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada ont adopté des lois en réponse aux risques pour la santé liés au rayonnement ultraviolet émis par les appareils de bronzage. Ces lois, variables d’une administration à l’autre, réglementent le fonctionnement des établissements de bronzage. Leur contenu et leur exhaustivité – et les variations entre administrations – n’ayant pas encore été analysés, nous avons procédé, pour combler cette lacune, à une analyse de contenu systématique et exhaustive des lois et règlements provinciaux et territoriaux sur le bronzage artificiel et nous avons examiné divers renseignements supplémentaires sur le sujet.Nous avons recueilli l’information sur les mesures législatives dans la base de données de l’Institut canadien d’information juridique et nous avons effectué une analyse de contexte pour obtenir des renseignements supplémentaires. En nous fondant sur le contenu des lois, sur les travaux de recherche antérieurs et sur les recommandations des autorités sanitaires, nous avons élaboré un guide de codage à 59 variables. Nous avons également calculé des statistiques descriptives.Toutes les provinces et l’un des trois territoires ont adopté des lois réglementant le bronzage artificiel. Les points forts observés dans ces administrations sont des restrictions d’accès pour les jeunes (dans 11 cas), l’affichage d’avertissements (dans 11 cas), des sanctions (dans 11 cas) et des restrictions sur la publicité et le marketing ciblant les jeunes (dans 7 cas). Cependant, peu d’administrations mentionnent le port de lunettes de protection (4), le bronzage sans surveillance (4), les dispositions relatives à la fréquence des inspections (4), les allégations trompeuses en matière de santé dans les publicités destinées au grand public (2) et le dépistage des clients présentant un risque élevé (0).Toutes les provinces et un territoire ont fait des progrès en réglementant l’industrie du bronzage artificiel, notamment en interdisant aux jeunes d’accéder à ces services et en imposant l’utilisation d’affiches pour avertir des risques. Il reste à combler les lacunes législatives afin de mieux protéger la population canadienne contre ce risque évitable de cancer de la peau.All Canadian provinces and one of three territories have enacted indoor tanning legislation. There was a strong emphasis in the legislation on restricting youth access to indoor tanning and advertising and marketing of indoor tanning services to youth. Other well-covered areas were presence of warning signs and indication of penalties for infractions. Areas that likely require stronger legislative action include risk information provided to clients, client protection with respect to areas such as eyewear and exposure dose and restrictions on advertising and marketing to the general public. Very few jurisdictions identified inspection frequency, which may have implications for compliance by indoor tanning businesses.Toutes les provinces et l’un des trois territoires du Canada ont adopté des lois sur le bronzage artificiel. Les lois sur le bronzage artificiel sont très axées sur la restriction de l’accès des jeunes à ces services ainsi que sur la publicité et le marketing destinés aux jeunes. Les mesures législatives en vigueur visent également l’affichage d’avertissements et des sanctions en cas d’infraction. Les domaines qui nécessitent probablement des mesures législatives plus rigoureuses sont l’information sur les risques fournie aux clients, la protection des clients, notamment en ce qui concerne les lunettes de protection et la dose d’exposition, ainsi que les restrictions sur la publicité et le marketing visant le grand public. Très peu d’administrations ont déterminé une fréquence d’inspection, ce qui peut avoir des répercussions sur la conformité aux lois de l’industrie du bronzage artificiel.