In this paper, the word symbiosis (from the Greek Sumbiōsis) is used in its original sense and refers to all organisms which interact with each other, whether this association is beneficial, neutral or harmful to the host (mutualism, commensalism and parasitism). Symbiosis is found in every aspect of the living world. It is seen between infectious agents, in tropical disease vectors, in the human body and in illnesses. Immune-dependent symbiosis between infectious agents and the host is an opposite and complementary mechanism to defense and rejection immunity. This duality is found in many biological functions. Our comprehensive, compelling theory provides an overview of the different sites and mechanisms where symbiosis may occur. These symbioses are ongoing, four-dimensional evolutionary processes. They are gradually shifting away from phenotypic symbioses, including exosymbioses (metazoans, protozoa, yeasts, bacteria, viruses), tissular endosymbioses (metazoans, yeast), toward cytoplasmic and nuclear endosymbioses (protozoa, yeasts, bacteria, RNA viruses), before finally arriving at genomic endosymbioses (mitochondrial DNA, DNA viruses, retroviruses, transposable elements), which is the ultimate goal of symbiotic evolution, giving rise to new human genes. The phenotype/genotype boundary is thus traversable. A immunological process that initially takes an immunopathologic inflammatory form, but develops into a non-inflammatory immuno-physiological state. A process that leads from parasitism to mutualism and commensalism, and ultimately to the emergence of new species. This article hinges on the primary author’s extensive experience in tropical medicine allied with meticulous bibliographic research. Our intention is to offer a fresh perspective on the different forms of physiological and pathological symbioses in humans and illustrate them with examples. The general control mechanisms of symbiosis are discussed including immune tolerance and rejection. Innate immunity requires an assumption about the evolutionary mechanisms involved in recognition of immune innate material. In adaptive immunity we develop the hypothetical role of antibody dependent cell tolerance (ADCT) in which cytophilic antibodies support immune-dependent symbiosis. This includes then the crucial role of growth and differentiation factors in symbiotic mechanisms. We will list ten areas of research and application in fundamental science (self-genomics, immune innate material), epidemiology, prevention (nuclear endomembrane, symbiogenic vaccination) and treatment (including differentiation therapy), which bring together internists, infectious disease specialists, oncologists, biologists, immunologists, geneticists, epidemiologists, nutritionists, botanists and evolutionary scientists.; Notre article apporte une nouveau regard sur la symbiose et l'immunologie chez l'homme.Pour les auteurs le mot symbiose, du grec sumbiōsis retrouve son sens originel et regroupe toutes les formes du « vivre ensemble » qu’elles soient bénéfiques, neutres ou néfastes pour l’hôte (mutualisme, commensalisme, parasitisme). La symbiose est omniprésente dans le monde vivant. Elle est observée entre les agents infectieux, chez les vecteurs des maladies tropicales, chez l’homme dans notre physiologie et nos pathologies. La symbiose immunodépendante des agents infectieux et de l’hôte est le versant contraire et complémentaire de l’immunité de défense et de rejet. Cette dualité est commune dans les fonctions biologiques.Notre théorie globale,cohérente et fertile apporte une vue d’ensemble des différentes localisations et des mécanismes de la symbiose impliquant les agents infectieux et l’hôte humain. Elle s’inscrit dans un continuum évolutionniste à quatre dimensions complémentaires. Un mouvement déterministe qui conduit progressivement de la symbiose phénotypique comprenant l’exosymbiose (métazoaires, protozoaires, levures, bactéries, virus) suivie de l’endosymbiose tissulaire (métazoaires, levures), cytoplasmique et nucléaire (protozoaires, levures, bactéries, virus à ARN), à l’endosymbiose génomique (ADN mitochondrial, virus à ADN, rétrovirus, éléments transposables) qui est le but final de l’évolution symbiotique, conduisant aux gènes humains. En conséquence la barriere entre phenotype et génotype serait perméable. Un processus immunologique qui va de l’immunopathologie inflammatoire à l’état immunophysiologique non inflammatoire. Un processus qui conduit du parasitisme initial au commensalisme et mutualisme jusqu’a l’apparition de nouvelles espèces.Etayé par l’expérience et les observations du premier auteur en médecine tropicale associée à une recherche bibliographique poussée, sont définies chez l’homme avec un nouveau regard et de nombreux exemples, les différentes formes de symbioses physiologiques et pathologiques. Les mécanismes généraux de contrôle de la symbiose sont étudiés. Ils comprennent l’immunologie de rejet et de tolérance. L’immunité innée comporte une hypothèse concernant les mécanismes évolutionnistes de reconnaissance du «matériel inné » et l’immunité adaptative de tolérance une hypothèse sur le rôle de l’antibody dependent cell tolerance (ADCT) faisant intervenir les anticorps facilitants cytophiles dans le processus de la symbiose immunodépendante. Ils comprennent ensuite l’action primordiale des facteurs de croissance et de différenciation dans les mécanismes de symbiose. Dans ce contexte , nous énumérons dix voies de recherches et d’applications en science fondamentale (« soi génomique », « matériel inné »), en épidémiologie, en prévention (endomembrane nucléaire, vaccination symbiogène) et en thérapeutique (dont les thérapies par différenciation) sous l’angle de notre théorie, pouvant mobiliser les internistes, infectiologues, oncologistes, biologistes, immunologistes, généticiens, epidémiologistes, nutritionnistes, botanistes, évolutionnistes.