Jean-Lou Justine, Chahinez Bouguerche, Fadila Tazerouti, Delphine Gey, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene [Alger] (USTHB), Acquisition et Analyse de Données pour l'Histoire naturelle (2AD), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (ISYEB ), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-École pratique des hautes études (EPHE), and Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université des Antilles (UA)
The presence/absence and number of vaginae is a major characteristic for the systematics of the Monogenea. Three gastrocotylid genera share similar morphology and anatomy but are distinguished by this character: Pseudaxine ParonaPerugia, 1890 has no vagina, Allogastrocotyle NasirFuentes Zambrano, 1983 has two vaginae, and Pseudaxinoides Lebedev, 1968 has multiple vaginae. In the course of a study of Pseudaxine trachuri ParonaPerugia 1890, we found specimens with structures resembling "multiple vaginae"; we compared them with specimens without vaginae in terms of both morphology and molecular characterisitics (COI barcode), and found that they belonged to the same species. We also investigated the male copulatory organ (MCO) of this species, the accuracy of the original description of which is known to be a matter of debate. We found that the genital atrium is armed with 12 hooks arranged as a single circle and a central hollow stylet which is probably involved in traumatic insemination. We redescribed Pseudaxine trachuri based on newly collected specimens from off the coast of Algeria and Museum specimens from off France. Specimens from the type-host, Trachurus trachurus, were found to be similar, for both molecular sequences and morphology, to those found on Boops boops. We can therefore confirm, for the first time with molecular evidence, that B. boops is a host of this parasite. We consider that Pseudaxinoides was erected on the basis of an erroneous interpretation of structures which are not vaginae and, consequently, propose the transfer of most of its species to Pseudaxine, as P. australis (Lebedev, 1968) n. comb., P. bychowskyi (Lebedev, 1977) n. comb., P. caballeroi (Lebedev, 1977) n. comb., P. cariacoensis (NasirFuentes-Zambrano, 1983) n. comb., and P. vietnamensis (Lebedev, ParukhinRoitman, 1970) n. comb. We also propose Allogastrocotyle dillonhargisorum nom. nov. for Pseudaxine bivaginalis DillonHargis, 1965 to avoid a secondary homonymy.Pas de vagin, un vagin ou plusieurs vagins ? Une étude intégrative de Pseudaxine trachuri (Monogenea, Gastrocotylidae) mène à une meilleure compréhension de la systématique de Pseudaxine et des genres apparentés.La présence/absence et le nombre de vagins est une caractéristique majeure de la systématique des Monogènes. Trois genres de Gastrocotylidae partagent une morphologie et une anatomie similaires mais se distinguent par ce caractère : Pseudaxine ParonaPerugia, 1890 n’a pas de vagin, Allogastrocotyle NasirFuentes Zambrano, 1983 a deux vagins et Pseudaxinoides Lebedev, 1968 a plusieurs vagins. Au cours d’une étude de Pseudaxine trachuri ParonaPerugia 1890, nous avons trouvé des spécimens avec des structures ressemblant à des « vagins multiples ». Nous les avons comparés, pour la morphologie et les molécules (code à barres COI), à des spécimens sans vagin et avons constaté qu’ils appartenaient à la même espèce. Nous avons également examiné l’organe copulateur mâle (OCM) de cette espèce, dont l’exactitude de la description originale est connue pour être un sujet de débat. Nous avons constaté que l’atrium génital est armé de 12 crochets disposés en un seul cercle et d’un stylet central creux qui est probablement impliqué dans l’insémination traumatique. Nous avons redécrit Pseudaxine trachuri à partir de spécimens nouvellement collectés des côtes algériennes et de spécimens de Musée des côtes de France. Les spécimens de l’hôte type, Trachurus trachurus, se sont avérés similaires, pour les molécules et la morphologie, à ceux trouvés sur Boops boops. Nous pouvons donc confirmer, pour la première fois avec des preuves moléculaires, que B. boops est un hôte de ce parasite. Nous considérons que Pseudaxinoides a été érigé sur la base d’une interprétation erronée de structures qui ne sont pas des vagins et, par conséquent, proposons le transfert de la plupart de ses espèces à Pseudaxine, comme P. australis (Lebedev, 1968) n. comb., P. bychowskyi (Lebedev, 1977) n. comb., P. caballeroi (Lebedev, 1977) n. comb., P. cariacoensis (Nasir et Fuentes-Zambrano, 1983) n. comb. et P. vietnamensis (Lebedev, ParukhinRoitman, 1970) n. comb. Nous proposons également Allogastrocotyle dillonhargisorum nom. nov. pour Pseudaxine bivaginalis DillonHargis, 1965, pour éviter une homonymie secondaire.