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Resume Le sarcome epithelioide est un sarcome des tissus mous peu frequent, atteignant l'adulte jeune preferentiellement au niveau des membres. Nous rapportons le cas d'un homme de 23 ans presentant un sarcome epithelioide du coccyx, localisation exceptionnelle de ce type de tumeur. Une exerese tumorale avec resection de la pointe du coccyx a ete realisee. En postoperatoire, le patient a recu une polychimiotherapie a base d'adriamycine et d'ifosfamide, associee a une radiotherapie (60 Gy). La tolerance a ete satisfaisante. Le patient est en remission 9 mois apres l'intervention. Une revue de la litterature permet de preciser les caracteristiques histopathologiques, cliniques et therapeutiques des sarcomes epithelioides.

Objectifs Connaitre les parametres des sequences utiles pour l’exploration rachidienne. Connaitre les artefacts qui peuvent modifier l’anatomie et la qualite des images et savoir les gerer. Etablir des protocoles precis d’exploration en fonction de l’indication clinique. Messages a retenir L’exploration du rachis et de la moelle necessite deux plans de coupe, sagittal et axial en regle. La sequence sagittale STIR est la sequence la plus sensible pour la detection de plaques de SEP. L’utilisation de saturation de la graisse en ponderation T2 en lombaire augmente la sensibilite pour la detection des phenomenes inflammatoires et des epanchements articulaires. Les sequences type Fiesta, Ciss ou Drive ne s’accompagnent pas d’artefacts de mouvements du liquide cerebrospinal et permettent une exploration optimale de l’espace intradural spinal. Resume Le choix des sequences pour l’exploration du rachis et de la moelle doit etre parfaitement adapte a l’indication. La sequence sagittale T2, sequence de base de la plupart des IRM rachidiennes, n’est pas la meme suivant que la demande s’adresse au rachis « osteo articulaire » ou « neurologique ». Les parametres geometriques doivent etre egalement adaptes. L’interpretation des examens impose la connaissance des artefacts : la plupart des artefacts (mouvements, battements…) se projette dans le sens du codage en phase. Certaines sequences permettent de supprimer les artefacts de mouvements du LCS. L’artefact de deplacement chimique se fait dans le sens du codage en frequence. Il cree de fausses « lignes » qui ne doivent pas en imposer pour des structures anatomiques. Il convient donc de disposer pour chacune des tres nombreuses indications d’exploration de la moelle et du rachis de protocoles d’exploration parfaitement definis tant dans le choix des sequences qui le composent que pour le choix des parametres de chaque sequence.

Objectifs Connaitre la technique d’exploration en scanner et en IRM. Savoir les inconvenients et avantages de chacune des techniques. Connaitre les indications exclusives du scanner et de l’IRM. Messages a retenir Un scanner cervical est necessaire avant une intervention chirurgicale sur le rachis cervical. L’appreciation des dimensions du canal ne doit pas etre faite en IRM sur une sequence en echo de gradient. Le diagnostic d’une myelopathie cervicarthrosique peut se porter par IRM mais reste difficile pour de nombreux patients. L’exploration de la charniere cervicothoracique est difficile tant en scanner qu’en IRM, necessitant l’adaptation des parametres d’acquisition dans les deux techniques. Resume L’exploration du rachis cervical est une demande frequente devant des tableaux divers au premier rang des quels les cervicalgies et les nevralgies cervico-brachiales. Le scanner et l’IRM peuvent tous les deux etre realises. Le scanner presente les avantages connus de son accessibilite, de sa rapidite d’acquisition et les inconvenients de sa resolution en contraste en intracanalaire et de l’irradiation. L’IRM pose le probleme de ses contre-indications, de sa qualite inconstante et de la difficulte de son interpretation en cas de retrecissement canalaire et/ou foraminal mais l’avantage de sa tres grande resolution en contraste en intracanalaire et de la richesse de ses contrastes. La base de l’utilisation de ces deux techniques est l’optimisation des parametres d’acquisition et la possibilite de leur adaptation au cas par cas. Les deux techniques sont dans un certain nombre de cas complementaires. L’exploration du rachis degeneratif en est un bon exemple : le scanner montre parfaitement les retrecissements canalaire et foraminaux et l’IRM, l’eventuelle atteinte medullaire. Devant une recherche de hernie discale chez des patients jeunes, les deux techniques ont une bonne sensibilite. En revanche, toute clinique « atypique » doit beneficier en regle d’une IRM. Le choix de la technique d’exploration du rachis cervical repond donc dans un certain de cas a des criteres cliniques objectifs. Mais pour bon nombre d’autres, scanner et IRM.

The aim of this study was to develop a technique for injection of the vertebral venous plexuses allowing anatomic, computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI) studies of the same anatomic specimen. It proved in practice that only a correctly adjusted mixture of different agents allowed attainment of this objective. This mixture, composed of gelatin, gadolinium and minium, enabled us to attain this end. The description of the technique of injecting the vertebral venous plexuses, the difficulties encountered and the results of the different imaging techniques are analysed in this study without entering into details of the anatomic description. The core of the study consists of 11 unembalmed subjects. Three were injected with gelatin mixed with gadolinium, one with latex mixed with minium, one with latex mixed with gadolinium, and 6 with gelatin mixed with both gadolinium and minium. Only the mixture of gelatin - gadolinium - minium allowed study of the same anatomic specimen in terms of anatomy, CT and MRI. Two different MRI sequences are described, evidence of the different properties of the injection mixture (gelatin, gadolinium). The latex-minium mixture gave good CT density but was unsuitable for MRI studies. Numerous artifacts caused interference with the radiologic images, calling for perfect injection technique. The use of several radiologic techniques for a single cadaveric injection allows better correlation of the images, and comparison and verification of results between the techniques.

Objectifs Savoir acquerir et optimiser les sequences en ponderation Tl. Savoir utiliser les differentes sequences ponderees T2. Connaitre les artefacts et leur gestion. Messages a retenir Les artefacts (mouvements, deplacement chimique) sont plus marques a 3T qu’a 1,5T. L’adequation entre le champ d’exploration et les antennes selectionnees est essentielle. Il existe plusieurs niveaux de saturation de la graisse en ponderation T2 pour limiter la SAR. En regle, le gain lie au haut champ profite a la qualite d’image plus qu’au raccourcissement du temps. Resume La qualite des explorations rachidiennes et medullaires a 3T est plus inconstante qu’a 1,5T. Il est necessaire de parfaitement connaitre les artefacts pour pouvoir les gerer en cas d’examen de qualite moyenne. L’inadequation entre le champ d’exploration et les antennes est une des causes principales de degradation de qualite d’images. L’obtention de la ponderation Tl se fait differemment suivant les constructeurs : diminution de l’angle de refocalisation, application d’un puise permettant une annulation du signal de l’eau. La sensibilite de ces sequences a l’injection est en cours d’evaluation. Les protocoles d’exploration en terme de sequences et de parametres d’acquisition de ces sequences doivent etre minutieusement etablis, parfaitement respectes et controles regulierement. La « derive » de ces parametres est souvent a l’origine de la qualite moyenne des examens. Ces protocoles doivent etre adpates a l’indication clinique.

Objectifs pedagogiques Illustrer par un cas clinique demonstratif chacun des cadres pathologiques presentes lors des cours precedents. Presenter les images correspondant aux cas proposes avant la seance. Exposer chaque cas conjointement par un radiologue et un otologiste et discuter chaque cas de maniere interactive avec les participants.

Objectifs pedagogiques Decrire la technique d’exploration et les contraintes de l’etude des processus expansifs de la fosse posterieure. Etablir les criteres semeiologiques d’analyse d’une tumeur de la fosse posterieure (siege intra ou extra-axial ou intra-ventriculaire, composants, …). Faire une etude analytique de chacun des processus dont le siege est, de facon exclusive ou principale, la fosse posterieure.

Objectifs pedagogiques Definir la technique d’exploration de l’angle ponto-cerebelleux et discuter les differents protocoles possibles en fonction de la symptomatologie clinique. Presenter les principales pathologies de cette region en precisant le mode et les differents parametres de l’analyse de l’imagerie necessaires au diagnostic et au bilan d’extension de ces pathologies. Montrer les pathologies rares de cette region en les classant a partir de leur siege et de leur comportement en IRM.