1. Analyse comptable de l’activité d’un service de chirurgie digestive : l’activité d’urgence est fortement déficitaire. Quelles conséquences pour les patients ?
- Author
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J.-C. Roullet Audy, B. Dalban-Sillas, G. Burdy, C. Leclerc, F. Bonnaventure, and P. Frileux
- Subjects
business.industry ,Medicine ,Surgery ,business ,Humanities - Abstract
Resume But de l’etude Realiser une analyse comptable de l’activite d’un service de chirurgie digestive universitaire et savoir quels sejours sont beneficiaires et lesquels sont deficitaires. Patients et methodes Tous les sejours hospitaliers de l’annee 2006 ont ete analyses retrospectivement. Le mode d’entree (programme/urgence), le diagnostic principal du sejour, le libelle du groupe homogene de malade (GHM), l’acte realise et la duree de sejour ont ete etudies. Une estimation des couts et des recettes de chaque hospitalisation a ete effectuee. Resultats Il y a eu 1985 sejours representant 11 000 journees d’hospitalisation, generant 8 M euros de recettes des groupes homogenes de sejour (GHS). Le service etait en deficit de 1,3 M euros. Il y a eu 775 sejours dans le cadre de l’activite programmee, generant 50 % des recettes GHS et seulement 13 % du deficit (178 562 euros). Il y a eu 749 sejours dans le cadre des urgences, qui ont genere 45 % des recettes et ont ete responsables de 82 % du deficit, soit 1,1 M euros. Il y a eu 461 sejours pour l’activite d’endoscopie, generant 5 % des recettes et 5 % du deficit (67 249 euros). Les hospitalisations de moins de deux jours ont fait perdre 122 624 euros, et le non-respect des bornes basses, 42 850 euros. Conclusion L’activite programmee en chirurgie digestive peut etre a l’equilibre, et le respect de la duree de sejour minimale pour gagner le tarif plein du GHM est important. En revanche, la T2A entraine des deficits considerables en ce qui concerne l’activite d’urgence.
- Published
- 2009
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