The question of the place of the writer, the poet, the artist, the reader, the spectator is essential to us during our studies in art school. We develop a publishing approach where typography takes center place. Diversion of the book object, apprehension of the notion of writing, our various plastic research also brings us to poetry. Our own plastic practice, centered on typography and its issues, is then linked to our theoretical research. They enrich each other.The corpus of study focuses on pieces of art, and artists' books, leaving a large space for contemporary art. This allows us to understand how the viewer, the reader, receive the images, read the "voids". Finally, our personal artistic work is also approached, which helps us to nourish and enrich our reflection.A first part allows us to show the setting up of a typographic medium. The first to develop this research and work are Guillaume Apollinaire and Stéphane Mallarmé. And it’s all the movements of the avant-gardes of the twentieth century, developing in their wake, who will benefit : Cubists, Italian Futurists, Dadaists, Russian Futurists are all artists and movements of thinkers who will want creating a turning point in art. All this first part allows us to fix the foundations of plastic research, this including typography as a medium and not a tool in the service of information. And this allows us to see, in a second time, the place of typography in the contemporary art, and especially to apprehend the way in which the artists of today question its limits. They are going to get the sign out of the book object and put it on all kinds of supports, they will also leave to this sign a void, a space that participates in the reading that will make the viewer.In a second part we highlight how this typographic medium, which we explain the emergence during the first part, is used by contemporary artists. We do this throughout three subparts, the first on the typographic sign itself and the question of writing. The second on the medium chosen and used by the artist, and the third on the use and enhancement of space. All this second part lets us appreciate the work of contemporary artists. To see how they approach the notion of typographic sign, what are their choice of support and what are their positions with regard to the question of space. The whole of this second part, stemming from the first one, allows us to approach in a third and last part, our work and our personal researches of plastic artist.In this third and last part we present our personal plastic researches. For that, we resume the same way of proceeding as in the preceding part : three sub-parts are put in place, the first on how the typographic sign is apprehended in our researches. The second on how we treat the support, finally the third is dedicated to the concept of space.The first sub-part allows us to explain the way we approach, and we ask ourselves the It is very important for us to make a link between our plastic and written research. This third part allows us this link. This thesis is for us an extension of our work of artistic creation.With this thesis, we want to make a contribution to the semiotics of the sign. A new reading of the works of contemporary artists who use the typographic medium in their work and research.We analyze their relationship to the sign, to the questions of writing. We take into account their assumed choice of different support they work with and all that they imply contribution to the meaning of the work. Finally we appreciate all the work done around the void, the space by these artists. The multidisciplinary nature of today's artists means that they are aware that all these choices (sign, support, space) influence the spectator's view. If one of them changes, the viewer's reading changes.And we also try to bring our personal vision to the plastic art. It is by proposing our own creations that we contribute to it.; La question de la place de l’écrivain, du poète, de l’artiste, du lecteur, du spectateur s’impose à nous au cours de nos études en école d’art. Nous développons alors toute une démarche en édition où la typographie prend une place centrale. Détournement de l’objet livre, appréhension de la notion d’écriture, nos différentes recherches plastiques nous amène également à la poésie. Notre propre pratique plastique, centrée sur la typographie et ses enjeux, se lie alors à nos recherches théoriques. Elles s’enrichissent l’une l’autre. Dans cette démarche nous souhaitons faire un pont entre l’approche sémiotique et l’approche plastique. Le corpus d’étude est centré sur des pièces d’art, et des livres d’artistes, en laissant une large place à l’art contemporain. Cela nous permet d’appréhender la manière dont le spectateur, le lecteur, reçoivent les images, lisent les « vides ». Enfin, notre travail personnel de plasticienne est également abordé, ce qui nous aide à nourrir et enrichir notre réflexion. Une première partie nous permet de mettre en évidence la mise en place d’un médium typographique. Les premiers à développer ces recherches et travaux sont Guillaume Apollinaire et Stéphane Mallarmé. Et ce sont tous les mouvements des avant-gardes du XXème siècle, qui vont en bénéficier : les cubistes, les futuristes italiens, les dadaïstes, les futuristes russes sont autant de mouvements de penseurs qui vont s’engager à créer un tournant dans l’art. Toute cette première partie nous permet de poser les bases des recherches plastiques incluant la typographie tel un médium et non un outil au service de l’information. Cela nous permet d’aborder, dans un deuxième temps, la place de la typographie au sein de l’art contemporain, et d’appréhender la manière dont les artistes d’aujourd’hui requestionnent ses limites. Dans une seconde partie nous mettons en évidence la façon dont ce médium typographique, est utilisé par les artistes contemporains. Nous le faisons tout au long de trois sous-parties, la première sur le signe typographique en lui-même et la question de l’écriture. La deuxième sous-partie, sur le support choisi et utilisé par l’artiste. Et la troisième sur l’utilisation et la mise en valeur de l’espace, voir comment cela influe sur la lisibilité de la pièce. Toute cette seconde partie nous laisse apprécier le travail d’artistes contemporains, de voir comment ils abordent la notion de signe typographique, quels sont leurs choix de supports et quels sont leurs positionnements face à la question de l’espace. Cette seconde partie, nous permet d’aborder dans une dernière partie, nos recherches personnelles de plasticienne. Dans cette troisième grande partie nous reprenons la même manière de procéder que dans la partie précédente, la première sous-partie nous permet d’expliquer la façon dont nous nous posons la question du signe typographique dans notre travail plastique. Dans la seconde sous-partie nous abordons notre rapport au support. Nous décidons de développer cela autour de l’objet livre, de ce qu’il représente, et la façon dont nous pouvons nous en jouer. La troisième, et dernière, sous-partie expose la façon dont nous nous posons la question de l’espace, du vide. Cette thèse est pour nous un prolongement de nos travaux artistiques. Nous voulons apporter, grâce à elle, une contribution à la sémiotique du signe. Une lecture nouvelle des œuvres des artistes contemporains qui utilisent le médium typographique dans leur travail et leurs recherches. Nous analysons leur rapport au signe, aux questions d’écriture. Nous prenons en compte leurs choix assumés de supports avec tout ce qu’ils impliquent de contribution au sens de l’œuvre. Enfin nous apprécions tout le travail réalisé autour du vide, de l’espace par ces artistes. La pluridisciplinarité des artistes d’aujourd’hui fait qu’ils sont conscients que tous ces choix (signe, support, espace) influent sur le regard du spectateur. Si l’un d’eux change, la lecture du regardeur se modifie.