Infections are a major contributor to morbidity and mortality in end-stage renal disease (ESRD) patients. A better understanding of the interplay between infectious processes and ESRD may eventually lead to the development of targeted treatment strategies aimed at lowering overall disease morbidity and mortality. Monogenic causes are a major contributor to the development of adult chronic kidney disease (CKD). Recent studies identified a genetic cause in 10% to 20% of adults with CKD. With the introduction of whole-exome sequencing (WES) into clinical mainstay, this proportion is expected to increase in the future. Once patients develop CKD/ESRD due to a genetic cause, secondary changes, such as a compromised immune status, affect overall disease progression and clinical outcomes. Stratification according to genotype may enable us to study its effects on secondary disease outcomes, such as infectious risk. Moreover, this knowledge will enable us to better understand the molecular interplay between primary disease and secondary disease outcomes.We conducted a literature review using search engines such as PubMed, PubMed central, and Medline, as well as cumulative knowledge from our respective areas of expertise.This is a transdisciplinary perspective on infectious complications in ESRD due to monogenic causes, such as autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD), combining expertise in genomics and immunology.In ADPKD, infection is a frequent complication manifesting primarily as lower urinary tract infection and less frequently as renal infection. Infectious episodes may be a direct consequence of a specific underlying structural abnormality, for example the characteristic cysts, among others. However, evidence suggests that infectious disease risk is also increased in ESRD due to secondary not-well-understood disease mechanisms. These disease mechanisms may vary depending on the underlying nature of the primary disease. While the infectious disease risk is well documented in ADPKD, there are currently insufficient data on the risk in other monogenic causes of ESRD. WES in combination with novel technologies, such as RNA sequencing and single-cell RNA sequencing, can provide insight into the molecular mechanisms of disease progression in different monogenic causes of CKD/ESRD and may lead to the development of novel risk-stratification profiles in the future.This is not a systematic review of the literature and the proposed perspective is tainted by the authors' point of view on the topic.WES in combination with novel technologies such as RNA sequencing may enable us to fully unravel underlying disease mechanisms and secondary disease outcomes in monogenic causes of CKD and better characterize individual risk profiles. This understanding will hopefully facilitate the development of novel targeted therapies.Les infections contribuent largement à la morbidité et à la mortalité observées chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT). Une meilleure compréhension des interactions entre le processus infectieux et l’IRT pourrait éventuellement mener au développement de traitements ciblés visant la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la maladie. Les causes monogéniques sont en bonne partie responsables du développement de l’insuffisance rénale chronique (IRC) chez l’adulte. Des études récentes pointent vers une cause génétique dans 10 à 20 % des cas d’IRC, une proportion qui devrait s’accroître avec l’introduction du séquençage de l’exome entier (WES) comme soutien clinique principal. Lorsque les patients évoluent vers l’IRC/IRT de cause génétique, des changements secondaires, notamment un état immunologique fragilisé, affectent la progression globale de la maladie et les résultats cliniques. La stratification selon le génotype pourrait permettre d’étudier ses effets sur l’issue de pathologies secondaires comme le risque infectieux. En outre, cette information nous permettrait de mieux comprendre l’interaction moléculaire entre les résultats des pathologies primaires et secondaires.Nous avons procédé à une revue de la littérature à l’aide des moteurs de recherche PubMed, PubMed central et Medline, de même qu’avec nos connaissances cumulatives dans nos domaines d’expertise respectifs.Il s’agit d’une perspective interdisciplinaire sur les complications infectieuses en contexte d’IRT dues à des causes monogéniques, notamment une la polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD), qui combine l’expertise en génomique et en immunologie.Les infections constituent une complication fréquente en contexte d’ADPKD et se manifestent principalement sous la forme d’une infection urinaire basse et moins souvent comme une infection rénale. Les épisodes infectieux pourraient être une conséquence directe d’une anomalie structurelle sous-jacente, notamment des kystes caractéristiques, entre autres. Toutefois, des données indiquent que le risque de maladie infectieuse en contexte d’IRT augmente aussi en raison de mécanismes secondaires mal connus; ceux-ci peuvent varier selon la nature sous-jacente de la pathologie primaire. Bien que le risque de maladie infectieuse soit bien documenté en contexte d’ADPKD, on dispose actuellement de données insuffisantes sur ce risque pour les autres causes monogéniques de l’IRT. Le WES, combiné aux nouvelles technologies telles que le séquençage d’ARN et le séquençage d’ARN unicellulaire, peut éclairer sur les mécanismes moléculaires régissant la progression de la maladie pour les différentes causes monogéniques de l’IRC/IRT et pourrait jouer un rôle dans l’élaboration de nouveaux profils de stratification des risques dans le futur.L’étude ne constitue pas une revue systématique de la littérature. De plus, la perspective proposée est teintée du point de vue des auteurs sur le sujet.Le WES, combiné aux nouvelles technologies telles que le séquençage d’ARN, pourrait nous permettre d’abord de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la maladie et l’issue des pathologies secondaires des causes monogéniques de l’IRT, puis de mieux caractériser les profils de risque individuels. Ces informations, nous l’espérons, contribueront à faciliter le développement de nouveaux traitements ciblés.