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Ideology and Interpellation examines the relation between ideology, the humanist subject, interpellation, and the role of theory. Placing the work of Althusser, Rancière, Baudrillard, and Laruelle into dialogue, this book offers a useful starting point for understanding the demands and possibilities for ideological critique after the deconstruction of the subject.With chapters devoted to each French theorist's critique, the book first examines the historical and political roots of Althusser's theory of ideology, then placing focus on Rancière's historiographic work in the following chapter. Coming hot on the heels of his blistering critique of his teacher, Althusser, in Althusser's Lesson, Rancière argues that reformers'failure to “interpellate” or recruit workers was due to their work-centric attitude and failure to understand the workers'dreams of lives devoted to unwaged aesthetic and philosophical labour. The fifth chapter shows how Baudrillard disrupts Althusser's fundamental belief that ideology can be unmasked to reveal true structures, by exposing how a society of simulation realizes the untrue by integrating it into the fabric of experience. Finally, Fardy explores how Laruelle calls into question Althusser's presumption that “standard philosophy” is sufficiently guarded against the lures of ideology. On the contrary, Laruelle suggests that this view is in fact that of the ideology of standard philosophy. Shedding light on the continuing relevance of post-Althusserian Marxist thought, Ideology and Interpellation further demonstrates the need today for a rigorous theory of ideology, traces of which can be found in Althusser's legacy.

Le progrès choisit ses projets d'avenir parmi les théories générales du futur. L'idéologie politique en est une mais pour réaliser son objectif de pouvoir, elle revendique d'être une pensée générale et totale. Elle crée une identité idéologique à laquelle le citoyen peut adhérer. Pourtant, l'idée du vivre-ensemble signifie aussi que les hommes sont différents mais semblables ; leurs identités idéologiques peuvent s'opposer. Dans ces conditions, l'idéologie voudrait bien subvertir l'idéal d'une éthique universelle pour épurer la pensée, dire la norme du bien, du mal et du pur, et séparer l'ami et l'ennemi. Ce mécanisme relève de la psychologie politique. Les identités individuelle et collective sont liées par le même mécanisme du narcissisme. Le narcissisme primaire et secondaire est à l'origine de l'individualité et de l'altérité sociale. Le narcissisme tertiaire arrivé à maturité sera la source de la solidarité, de l'altruisme puis de la formation de l'éthique. C'est à cette dernière phase que l'identité collective est en balance entre accomplir son idéal idéologique activiste et unanimiste ou bien travailler des idéaux universels complexes pour une même humanité riche de ses cultures et de ses civilisations variées.