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Introduction Les anevrysmes de la bifurcation de l’artere carotide interne representent 5 % de tous les anevrismes intracrâniens. Ces anevrismes ont tendance a se produire chez des patients relativement jeunes. La chirurgie est consideree difficile en raison de la relation etroite avec les arteres perforantes. Materiel et methodes Nous avons opere treize patients avec des anevrismes de la bifurcation carotidienne, les deux tiers ont ete rompus, tous nos patients ont ete operes par voie pterionale. Resultats La moyenne d’âge est de 26 ans. Dans quatre cas, les anevrismes sont multiples, deux sont associes a une artere communicante anterieure, dans un cas a une artere choroidienne anterieure et dans un cas a une artere communicante posterieure du meme cote. Conclusion Il n’existe aucun traitement preventif permettant d’eviter la formation d’un anevrisme, lesion dont la survenue est fortement conditionnee par des facteurs congenitaux et parfois hereditaires. Ainsi il fallait mieux explorer les techniques micro chirurgicales pour les mieux prendre en charge.

Introduction La tumeur brune est une lesion osseuse benigne qui est la consequence d’un etat d’hyperparathyroidie. Elle est moins frequente en cas d’hyperparathyroidie secondaire mais habituelle chez les patients porteurs d’insuffisance renale chronique au stade d’hemodialyse. La localisation rachidienne reste, neanmoins, exceptionnelle et necessite une prise en charge particuliere surtout en cas de compression nerveuse. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente âgee de 40 ans aux antecedents d’hepatite C. Cette patiente presente depuis 6 semaines, de facon progressive, une claudication medullaire intermittente sans troubles sphincteriens. La radiographie du rachis avait montre des signes indirects d’osteodystrophie renale. La TDM rachidienne et l’IRM spinale ont objective un processus expansif lytique de l’arc posterieur de T11 comprimant la moelle en regard. La patiente a ete operee d’urgence. Les suites operatoires etaient simples avec une regression progressive du deficit moteur et disparition totale de ses dorsalgies. Conclusion La localisation rachidienne des tumeurs brunes est rare mais c’est un diagnostic auquel il faut penser devant une imagerie evocatrice chez un insuffisant renal chronique. Le traitement repose sur la supplementassion calcique et la chirurgie n’est indiquee qu’en cas d’urgence neurologique.

Objectif de l’etude Evaluer les resultats et la tolerance de la radiotherapie adjuvante ou exclusive dans le traitement des meningiomes du sinus caverneux. Materiel et methode Nous rapportons une serie retrospective de 18 patients suivis pour un meningiome du sinus caverneux entre 2011 et 2017. Nous presentons les resultats en termes de controle local et de tolerance au traitement. Resultats L’âge median etait de 59 ans [31–74 ans]. La taille tumorale moyenne etait de 35 mm [20–56 mm]. Le traitement etait a type de chirurgie suivie de radiotherapie adjuvante chez six patients et de radiotherapie exclusive chez 12 patients. Tous les patients ont recu une radiotherapie conformationnelle tridimensionnelle par un accelerateur lineaire. La dose de radiotherapie variait de 50,4 Gy en 28 fractions a 54 Gy en 30 fractions. Au cours du traitement, une bonne tolerance neurologique et generale a ete notee, avec une amelioration de la symptomatologie neurologique chez 13 patients et une stabilite chez cinq. Apres un suivi median de 43 mois [6–84 mois], un seul patient a ete atteint d’une progression tumorale, les autres avaient une stabilite clinique (trois patients), une amelioration de la symptomatologie (12 patients) et deux patients etrangers ont ete perdus de vue. Conclusion Les meningiomes volumineux (35 mm ou plus) ou tres proches des voies optiques (pas plus de 3–5 mm) ne se pretent pas a une chirurgie ou une radiotherapie stereotaxique. La radiotherapie conformationnelle tridimensionnelle permet un bon taux de controle local et est bien toleree.

Objectif Les kystes anevrysmaux sont des tumeurs osseuses, rares, histologiquement benignes, mais destructrices. Ils se voient essentiellement chez le sujet jeune et touchent le rachis dans 15 % des cas. On se propose d’etudier les manifestations cliniques, les aspects radiologiques et les moyens therapeutiques de cette tumeur. Patients et methodes Quatre patients ont ete operes de kystes anevrysmaux du rachis (2 hommes et 2 femmes), sur une periode de 15 ans. L’âge des patients etait de 16, 18, 26 et 52 ans. Toutes les donnees ont ete incluses et analysees. Resultats Les manifestations cliniques etaient des troubles de la marche chez 2 patients, dont l’un etait paraplegique et des lombosciatalgies chez les deux autres. La tumeur siegeait au niveau dorsal dans 2 cas et lombaire dans les deux autres cas. Elle touchait l’arc posterieur des vertebres chez 2 patients et presentait un envahissement intracanalaire et corporeal dans la moitie des cas. L’exerese tumorale etait complete chez 3 patients et la laminectomie etait limitee au siege de la compression. En postoperatoire, les signes cliniques se sont ameliores chez tous les patients. Un seul cas a presente une recidive tumorale etendue necessitant une deuxieme intervention avec une osteosynthese. Conclusion Le traitement des kystes anevrysmaux du rachis est essentiellement chirurgical. L’osteosynthese est parfois necessaire devant un risque accru d’instabilite postoperatoire. Le pronostic est bon dans la majorite des cas.

Introduction La hernie discale intra durale est une complication rare de la pathologie discale lombaire. La premiere observation a ete publiee en 1942 par Dandy. Depuis cette date et jusqu’en 1997 moins de 100 autres cas ont etes rapportes. Dans la majorite des cas, il s’agit cliniquement d’un syndrome de la queue de cheval ou d’une atteinte mono ou bi-radiculaire le plus souvent deficitaire. Le diagnostic a long temps ete evoque devant un arret total a la radiculographie. Aujourd’hui, il peut etre affirme sur la seule imagerie IRM. Le pronostic chirurgical est incertain puisque plus d’un tiers des malades ont une recuperation clinique incomplete. Observations Deux nouveaux cas operes dans le service de Neurochirurgie de l’institut national de neurologie seront presentes. Nous allons aussi faire une revue de la litterature en vue de preciser les differents aspects cliniques, d’apprecier l’apport de l’imagerie et d’en rapporter la pathogenie. Observation N°1 : Un homme de 42 ans, consulte pour des lombosciatalgies S1 droites. L’IRM lombaire est en faveur d’une hernie exclue a l’etage L5-S1 comprimant les racines de la queue de cheval. Une laminectomie partielle de L5 et S1 a permis de mettre en evidence du materiel discal arrivant a la face posterieure de la dure mere qui est ouverte. Observation N°C2 : Homme de 36 ans, qui souffre depuis 7 ans de lombosciatalgie L5 bilaterales avec une imperiosite mictionnelle. L’IRM lombaire a mis en evidence une hernie discale L3-L4 mediane migree vers le haut. Le patient a ete opere par une laminectomie de L3 et L4,un fragment discal exclu a ete retire de la face anterieure de la dure mere avec issu de LCR. Les suites operatoires etaient simples. Conclusion Le diagnostic peut etre affirme sur la seule imagerie IRM. Le pronostic chirurgical est incertain puisque plus d’un tiers des malades ont une recuperation clinique incomplete.

Introduction Les abces cerebraux mycosiques sont des infections rares. Comme la plupart des infections mycosiques du systeme nerveux central, ils concernent principalement les immunodeprimes. Mais, des cas ont ete decrits chez des immunocompetents. Candida Albicans, Aspergillus Fumigatus et Cryptococcus Neoformans sont les germes les plus incrimines. Les abces cerebraux mycosiques sont fatals en l’absence de traitement adequat. Le diagnostic est difficilement evoque vu leur rarete et souvent pose sur une autopsie. Observation Nous rapportons l’observation du patient F.N. âge de 19 ans, diabetique, qui consulte pour syndrome d’hypertension intra crânienne dans un contexte d’apyrexie evoluant depuis une semaine. L’interrogatoire trouve la notion de sonophobie et de photophobie d’installation recente. L’imagerie objective un abces cerebral profond et l’analyse du pus apres ponction en condition stereotaxique met en evidence la presence de Candida Albicans. Conclusion Les abces cerebraux mycosiques ne sont pas l’apanage des immunodeprimes. Une ponction avec examen et culture du pus de l’abces est indispensable au diagnostic. En dehors du traitement chirurgical, le traitement antifongique parenteral doit etre mis en route pendant une duree suffisante afin d’esperer une guerison.

Introduction Les tumeurs primitives representent 10 a 20 % des tumeurs vertebrales. Elles peuvent etre primitives ou secondaires. Les tumeurs primitives malignes sont dominees par le chondrosarcome, l’osteosarcome, le sarcome d’Ewing, le sarcome a cellules geantes, le plasmocytome solitaire. Les tumeurs germinales malignes sont des tumeurs issues de la transformation de cellules primitives germinales, destinees a donner des ovules et des spermatozoides. Ces tumeurs sont majoritairement localisees aux organes genitaux. La localisation d’une tumeur germinale primitive maligne (TGPM) au niveau du rachis dorsal est exceptionnelle. A notre connaissance, une dizaine de cas ont ete rapportes dans la litterature. Observation Nous rapportons une nouvelle observation d’une patiente âgee de 46 ans, sans antecedents, qui a consulte pour des rachialgies dorsales d’allure mecanique evoluant depuis 4 mois associees a des nevralgies intercostales droites et des troubles du transit a type d’alternance constipation-diarrhee. Conclusion Les tumeurs germinales malignes a localisation vertebrale dorsale sont rares. Leur decouverte chez un sujet adulte est exceptionnelle. Tout retard du diagnostic alourdit le pronostic du fait des complications neurologiques possibles. Le traitement fait appel essentiellement a la chirurgie et a la chimiotherapie.

Introduction Les kystes osseux anevrysmaux (KOA) sont des dystrophies osseuses pseudo-tumorales caracterisees par une dilatation de l’architecture osseuse par des canaux vasculaires. Les KOA representent 1,5 % des tumeurs osseuses rachidiennes. Ils touchent essentiellement le sujet jeune. On se propose d’etudier les manifestations cliniques, les aspects radiologiques et les moyens therapeutiques de cette lesion. Materiel et methodes Quatre patients ont ete operes dans notre service de kystes anevrysmaux du rachis (2 hommes et 2 femmes), sur une periode de 15 ans. L’âge des patients etait de 16, 18, 26 et 52 ans. Toutes les donnees ont ete incluses et analysees. Resultats Les manifestations cliniques etaient des troubles de la marche chez 2 patients dont l’un etait paraplegique et des lombosciatalgies chez les deux autres. La tumeur siegeait au niveau dorsal dans 2 cas et lombaire dans les deux autres cas. Elle touchait l’arc posterieur des vertebres chez 2 patients et presentait un envahissement intra-canalaire et corporeal dans la moitie des cas. L’exerese tumorale etait complete chez 2 patients et la laminectomie etait limitee au siege de la compression. En postoperatoire, les signes cliniques se sont ameliores chez tous les patients. Un seul cas a presente une recidive tumorale etendue necessitant une deuxieme intervention avec une osteosynthese. Conclusion Les KOA sont des lesions benignes. L’exerese chirurgicale complete est synonyme de guerison. L’osteosynthese est parfois necessaire devant un risque accru d’instabilite post-operatoire. L’evolution est favorable dans la majorite des cas.

Introduction L’hemangiome caverneux de l’orbite est une lesion benigne a croissance lente de l’espace intra-conique. Sa presentation la plus commune est la masse unilaterale dans la partie laterale du tiers moyen de l’orbite. Materiel et methodes Seuls 11 cas d’hemangiomes caverneux bilateraux orbitaux ont ete rapportes dans la litterature. Nous rapportons un nouveau cas d’hemangiome caverneux orbitaire bilateral qui entraine une perte de vision unilaterale. Un homme de 54 ans s’est presente a l’hopital avec des antecedents d’acuite visuelle alteree depuis un an. La meilleure acuite visuelle corrigee etait de 8/10 dans l’œil gauche et de 10/10 dans l’œil droit. L’IRM orbitaire presentait une masse homogene ronde et bien definie, de 28 mm de diametre dans l’espace intra-conique de l’orbite gauche et une lesion similaire de 11 mm de diametre dans l’espace conique extra-medial extra-large de l’œil droit. Ces lesions etaient hypo-intenses en ponderation T1 et iso intense sur des images ponderees en T2 avec une amelioration uniforme marquee apres injection de gadolinium. Une orbitotomie de la paroi superieure a ete realisee. Nous avons trouve une grande masse molle encapsulee de couleur framboise. La tumeur a ete totalement eliminee. La lesion droite a ete respectee puisque le patient etait totalement asymptomatique de l’œil droit. Resultats L’examen histopathologique a confirme le diagnostic d’hemangiome caverneux. Les lesions sont generalement traitees de facon conservatrice, et l’excision chirurgicale est reservee a ceux qui presentent une compression du nerf optique. Les neurochirurgiens preferent la craniotomie tandis que les ophtalmologistes favorisent diverses modalites des orbitotomies. Conclusion Les hemangiomes caverneux bilateraux sont extremement rares mais ils semblent etre plus frequents que prevu par la litterature.

Non-tumoral stenosis of interventricular foramen is a rare clinical condition. It can be either unilateral, causing monoventricular hydrocephalus, or bilateral leading to biventricular hydrocephalus. The pathophysiology of this misdiagnosed entity remains controversial. The non-tumoral stenosis of interventricular foramen can be either acquired or congenital. The latter usually manifesting with a neonatal hydrocephalus. We report a case of congenital bilateral stenosis of interventricular foramen, in an 8-year-old girl, revealed by recurrent intracranial hypertension. Diagnosis was relied on 3D-CISS sequences MRI. The child showed full recovery after neuroendoscopic septal fenestration and ventriculo-peritoneal shunt.

Introduction Les derivations du liquide cephalorachidien sont largement utilisees pour le traitement des hydrocephalies chez l’enfant. Jusqu’a ces dernieres annees, l’infection de la derivation restait la principale cause de morbidite et de mortalite avec un taux qui depasse 10 %. Nous rapportons a travers notre observation une complication rare de la DVP. Observation Un nourrisson de 9 mois qui a presente une hydrocephalie active symptomatique d’un refus de tetee et d’une apathie. La tomodensitometrie a montre une hydrocephalie active. Une derivation sous duro-peritoneale a ete faite. Deux mois plus tard, la mere consulte pour une exteriorisation anale du bout peritoneal du catheter. Le nourrisson a ete opere en urgence et la valve a ete otee. Apres verification de la sterilite du liquide cephalorachidien, une nouvelle derivation a ete posee. Conclusion Les infections du DVP sont des infections graves, dont le traitement repose essentiellement sur la prevention.

Introduction Les kystes dermoides sont des formations tumorales benignes, de croissance lente, presque toujours d’origine congenitale, resultant de l’inclusion aberrante d’elements ectodermiques, lors de la fermeture du tube neural, entre la 3e et la 5e semaine du developpement embryonnaire. Nous illustrons notre observation d’un kyste dermoide frontal rompu. Observation Nous rapportons notre observation d’un jeune patient de 26 ans sans antecedents pathologiques notables qui aurait presente des crises convulsives tonicocloniques generalisees. L’examen neurologique initial est sans anomalies. L’imagerie par resonance magnetique a montre un processus expansif intracrânien frontal gauche de 60\*55\*50 mm, de signal mixte liquidien et graisseux avec des calcifications peripheriques et la presence des hypersignaux graisseux dans les sillons corticaux temporaux, frontaux et parietaux. Il a ete opere et a eu une exerese complete d’une lesion kystique. L’examen anatomopathologique a montre un kyste dermoide rompu frontal. Conclusion Nous discutons a travers notre cas les donnees epidemiologiques, cliniques, radiologiques et therapeutiques des kystes dermoides.

Introduction L’hematome extradural de la fosse cerebrale posterieure est une complication rare des traumatismes crâniens, en particulier en milieu pediatrique. Son pronostic, jadis grave, a ete nettement ameliore depuis l’avenement de la tomodensitometrie. Materiel et methodes Nous rapportons nos trois cas, le premier est un patient de 5 ans sans antecedents pathologiques, victime d’un accident de la voie publique, un pieton heurte par une voiture occasionnant un TC avec une PCI. L’examen initial a montre un enfant conscient, sans signe de localisation. L’imagerie a montre un hematome extradural de la fosse posterieure faisant 12 mm avec une disjonction de la suture parietotemporale gauche. Il fut opere en urgence avec evacuation d’l’hematome et suspension durale. Notre deuxieme patient est un homme de 34 ans sans antecedents, victime d’une agression par une pierre angulaire. L’examen initial etait sans anomalies. La tomodensitometrie a montre un hematome extradural de l’hemisphere cerebelleux gauche faisant 14 mm Il a ete evacue en urgence avec une suspension de la dure mere. Notre 3e patient est un enfant de 16 ans sans antecedents pathologiques, victime d’une chute d’une hauteur de 3 metres occasionnant un TC avec PCI. L’examen initial a trouve un GCS = 12/15 sans signe de localisation. La tomodensitometrie a objective un hematome extradural de l’hemisphere cerebelleux droit. Il a ete evacue avec des suites operatoires simples. Conclusion Nous discutons a travers nos cas la prise en charge des hematomes extraduraux de la fosse cerebrale posterieure.

Introduction Les infections associees aux soins (infections nosocomiales) constituent aujourd’hui un veritable probleme de sante publique du fait de leur frequence et de leur gravite. Materiel et methodes On a mene une etude transversale a caractere descriptif, effectuee durant une periode allant du 1er janvier au 30 avril 2015, au service de neurochirurgie de l’Institut national de neurologie « Mongi-Ben-Hamida ». Notre enquete est composee de deux parties : un questionnaire de 39 questions destine a 44 soignants et des prelevements microbiologiques faits a partir des mains et des tenues de 58 personnels soignants ainsi que des equipements en collaboration avec l’equipe du service d’hygiene de l’hopital. Resultats D’apres les resultats, 81 % ne connaissent pas la definition d’une infection nosocomiale. Soixante-dix pour cent n’accordent pas d’importance a l’hygiene des mains. Quarante pour cent ne connaissent pas la conduite a tenir lors d’un accident d’exposition a un patient porteur d’une infection. Les prelevements des mains et des tenus des personnels soignants etaient contamines par des bacteries pathogenes dans 46 % des cas. Conclusion Ce travail insiste sur l’existence des insuffisances enormes dans le domaine de la prevention du risque infectieux en milieu hospitalier.

Introduction Le plasmocytome cerebral realise une proliferation circonscrite de cellules plasmocytaires monoclonales, qui peut etre solitaire, multiple ou compliquer l’evolution d’un myelome multiple (MM). La localisation cerebrale est rare. Observation Nous rapportons notre cas a propos d’un patient de 53 ans diabetique non insulino–dependant qui se plaint de cephalees d’installation rapidement progressive. L’examen a revele une patiente parfaitement consciente, sans signe de localisation avec un œdeme papillaire stade III bilateral au fond d’œil. Le TDM cerebral et l’IRM ont montre un processus expansif temporal droit. Elle a ete operee avec exerese complete d’une tumeur friable hemorragique envahissant l’os. L’etude anatomopathologique a conclu a un plasmocytome frontal dans sa forme plasmablastique. Conclusion Nous discutons a travers notre cas les donnees epidemiologiques, cliniques, radiologiques et therapeutiques du plasmocytome dans sa forme plasmablastique.

Background and purpose Intramedullary spinal cord tumors (IMSCT) are relatively rare neoplasms, accounting for less than 5% of all central nervous system tumors. The optimum management of these tumors still remains controversial. Many decades ago, partial surgical resection followed by radiotherapy was the conventional management for IMSCT. Nowadays, maximal surgical resection of IMSCT without adjuvant therapy is the rule. We discuss the management of our cohort of 45 patients and review retrospectively the surgical outcome and survival. Methods and results We reviewed the charts of 45 patients who underwent surgery for IMSCT in our institution since 1990. The study included 23 female and 22 male with a mean age of 28.7 years (range: 18 months–64 years). In 40 patients, the final diagnosis was based on the results of MR imaging. The cervical location of the tumor was the most common (20 cases). Surgical procedures included a gross-total resection in 31 cases, subtotal resection in six cases, partial resection in five cases and a biopsy in three cases. The large majority of patients had histologically-proven low-grade tumors composed essentially of astrocytomas (44,4%) and ependymomas (28,8%). There was no mortality related to surgery. Concerning the functional outcome at six months, we noted that 22.2% of our patients deteriorated, 47.3% stayed the same and 30.5% improved. We found that patients with mild or no preoperative deficits were exceptionally damaged by the surgical procedure. Conclusions The gold-standard treatment of IMSCT remains maximal microsurgical resection without adjuvant therapy. For malignant or rapidly recurrent IMSCT, the optimum management is still controversial. Determinant predictors for a good outcome after surgery of IMSCT are histological type of lesion, total removal of the tumor and a satisfactory neurological status before surgery.

"Entrapped temporal horn" is an unusual form of obstructive hydrocephalus which is due to an obstacle at the trigone of the lateral ventricle that seals off the temporal horn that may act as a space occupying process. In this study, our aim was to assess the clinical presentation, imaging, pathophysiology and the management of this entity.The medical records of patients with entrapped temporal horn diagnosed between January 2003 and December 2012 were reviewed retrospectively.Five patients were identified. In four cases, the condition developed after cranial surgery; an infant having two revisions of a ventriculoperitoneal shunt; an adult operated for a glioblastoma, an infant operated on for cerebral hydatidosis and an infant operated for an occipital encephalocele. In the last patient, the entrapped temporal horn revealed sarcoidosis.Trapped temporal horn syndrome can act as a space occupying process and requires surgical management. Internal shunting provides good results. However, the long term outcome depends on the etiology.

Resume Une serie de 25 patients avec un diagnostic clinique d’apoplexie pituitaire (AP) est rapportee. Il s’agit de 14 hommes et 11 femmes, âges de 20 a 79 ans avec une moyenne d’âge de 54 ans. L’AP etait inaugurale dans 22 cas. Un facteur declenchant a ete retrouve dans 3 cas. La symptomatologie allait d’une paralysie oculomotrice isolee a un etat de coma avec signes de decerebration. Dix-sept patients avaient une baisse de l’acuite visuelle. L’imagerie a montre un aspect evocateur d’adenome de l’hypophyse dans tous les cas, avec des signes d’hemorragie dans 10 tomodensitometries sur 24 et dans les 8 IRM qui ont ete effectuees. Vingt patients ont ete operes, dont 18 par voie transsphenoidale. La chirurgie a permis une recuperation d’une acuite visuelle normale chez 75% des patients operes durant les 7 premiers jours et chez 56% de ceux operes apres le 7 e jour. Aucun patient ayant une cecite en pre-operatoire n’a recupere une acuite visuelle normale. L’AP est un concept clinique, et ce terme ne doit s’appliquer qu’aux formes symptomatiques. Elle est generalement en rapport avec un adenome de l’hypophyse dont l’existence est le plus souvent ignoree par le patient. La gravite est tres variable et le pronostic vital peut etre en jeu. L’interet principal de la chirurgie durant la phase aigue est l’amelioration du pronostic visuel. Dans notre serie, nous avons note que l’existence d’une cecite ou une decompression tardive (au dela de 7 jours) doivent faire reserver le pronostic.

Resume Les hemangiopericytomes primitifs du systeme nerveux central sont rares et representent moins de 1 % des tumeurs intracrâniennes. Le diagnostic est histologique; le traitement repose sur la chirurgie et la radiotherapie. Ce sont des tumeurs a haut potentiel de recidive et de metastase, imposant un suivi prolonge. La localisation sellaire est tres rare, pouvant simuler un macroadenome hypophysaire. Les auteurs rapportent l’observation d’un patient presentant un hemangiopericytome sellaire simulant un macroadenome, opere par voie transsphenoidale puis par un abord sous-frontal unilateral droit, suivi d’une radiotherapie. L’evolution est marquee par l’absence de recidive a un an de suivi.

Object. Thoracic myelopathy caused by ossification of the ligamentum flavum (OLF) is a rare entity, most evident in Japan. The authors studied the clinical manifestations, radiological aspects, surgical treatment, and pathogenesis of this disease. Methods. Eighteen patients with OLF-induced thoracic myelopathy underwent laminectomy. The severity of myelopathy varied. Complete paraplegia was seen in three cases. Compression of the upper and middle third of the thoracic spine was evident in six cases and of the lower third in 12 cases. Multilevel OLF was demonstrated in 13 cases. In most cases, the ossified ligamentum flavum appears as a V-shaped lesion on computerized tomography and magnetic resonance images. In all patients the diameter of the posterior spinal canal, already narrowed, was further exacerbated by the OLF. Laminectomy was limited to the levels of compression, and the ligamentum flavum was resected in all cases. The symptoms and signs improved in 13 cases and stabilized in four cases. In one case symptoms recurred as a result of ossified lesions forming at other sites. Histological examination showed that the mode of development of the ossified ligaments was endochondral ossification. Conclusions. Reports of OLF-induced myelopathy are rare and mainly described in Japan. The incidence also seems high in North Africa. An early laminectomy limited to the level of compression is recommended. Ossified ligamentum flavum is different from the calcification of the ligamentum flavum, which is due to crystal deposits.

BACKGROUND Extraskeletal mesenchymal chondrosarcoma (MCS) is relatively uncommon. Orbital location is extremely rare: only 16 cases have been reported until now. We report a case of extraskeletal mesenchymal chondrosarcoma in a 27-year-old man and review the literature on its manifestations and management. CASE REPORT This patient had a 2-year history of progressive proptosis of the right eye. Skull X-ray and CT scan showed intra-orbital calcification and a large lesion in the upper right orbit. He was operated three times because of recurrence of the tumor. The last recurrence was observed to have extension to the intracranial region, detected on MRI and CT scan. This secondary extension of the tumor to the intracranial region has not been previously reported. Immunohistochemical analysis for S-100 protein showed focal positivity. CONCLUSION Mesenchymal chondrosarcoma of the orbit is rare, and secondary extension to the intacranial region has not previously been reported.

Non-tumoral stenosis of interventricular foramen is a rare clinical condition. It can be either unilateral, causing monoventricular hydrocephalus, or bilateral leading to biventricular hydrocephalus. The pathophysiology of this misdiagnosed entity remains controversial. The non-tumoral stenosis of interventricular foramen can be either acquired or congenital. The latter usually manifesting with a neonatal hydrocephalus. We report a case of congenital bilateral stenosis of interventricular foramen, in an 8-year-old girl, revealed by recurrent intracranial hypertension. Diagnosis was relied on 3D-CISS sequences MRI. The child showed full recovery after neuroendoscopic septal fenestration and ventriculo-peritoneal shunt.

Hydatid cysts are quite uncommon and the management of these lesions is still controversial. Three cases with identical clinical features, but with different surgical management are presented. The diagnosis and the different surgical approaches are discussed.

Extraventricular neurocytomas are rare neuronal tumours that have been included in the 2007 WHO classification as a variant of central neurocytoma. They arise outside the ventricles, usually within the cerebral hemisphere,s but also in other regions throughout the neuraxis. The morphological overlap of these tumours with oligodendroglioma often poses diagnostic difficulty. Herein, a case of extraventricular neurocytoma in a 4-year-old girl is reported that mimicked histologically oligodendroglioma. The authors describe the clinicopathological features of this rare entity with special emphasis on differential diagnosis.

Langerhans cell histiocytosis is a systemic disease resulting from the oligoclonal proliferation of Langerhans cells, occurring most commonly in children and young adults. The focal form of the disease, also known as eosinophilic granuloma, most frequently involves the calvaria. We present two cases of calvarial eosinophilic granulomas that were surgically removed. These tumors are reputed to have an excellent prognosis, even if local recurrences and systemic dissemination can occur during the follow-up. The authors discuss the pathogenesis and the evolutive profile but also the therapeutic management of solitary eosinophilic granuloma of the calvaria.

Intramedullary spinal cord tumors (IMSCT) are relatively rare neoplasms, accounting for less than 5% of all central nervous system tumors. The optimum management of these tumors still remains controversial. Many decades ago, partial surgical resection followed by radiotherapy was the conventional management for IMSCT. Nowadays, maximal surgical resection of IMSCT without adjuvant therapy is the rule. We discuss the management of our cohort of 45 patients and review retrospectively the surgical outcome and survival.We reviewed the charts of 45 patients who underwent surgery for IMSCT in our institution since 1990. The study included 23 female and 22 male with a mean age of 28.7 years (range: 18 months-64 years). In 40 patients, the final diagnosis was based on the results of MR imaging. The cervical location of the tumor was the most common (20 cases). Surgical procedures included a gross-total resection in 31 cases, subtotal resection in six cases, partial resection in five cases and a biopsy in three cases. The large majority of patients had histologically-proven low-grade tumors composed essentially of astrocytomas (44,4%) and ependymomas (28,8%). There was no mortality related to surgery. Concerning the functional outcome at six months, we noted that 22.2% of our patients deteriorated, 47.3% stayed the same and 30.5% improved. We found that patients with mild or no preoperative deficits were exceptionally damaged by the surgical procedure.The gold-standard treatment of IMSCT remains maximal microsurgical resection without adjuvant therapy. For malignant or rapidly recurrent IMSCT, the optimum management is still controversial. Determinant predictors for a good outcome after surgery of IMSCT are histological type of lesion, total removal of the tumor and a satisfactory neurological status before surgery.

A series of 25 patients with a clinical diagnosis of pituitary apoplexy (PA) is reviewed. It included 14 men and 11 women aged between 20 to 79 years (mean age: 54 years). Twenty-two patients did not know that they had a pituitary tumor when the apoplexy occurred. A precipitating event was found in 3 cases. Symptoms and signs ranged from isolated ocular paresis to a deep coma. Seventeen patients experienced a decrease in their visual acuity. CTscan and MRI showed a pituitary adenoma in all cases, a hemorrhage was also present in 10 out of the 24 CTscans, and in all the 8 MRI performed. Twenty patients underwent surgery; 18 of them by a transsphenoidal approach. A complete recovery of visual acuity was observed in 75% of patients operated within the week following the onset of symptoms, and in 56% of patients operated later on. There was no case of complete visual recovery among the blind patients. Pituitary apoplexy is a clinical concept. It applies only to symptomatic cases. It is generally a complication of a pituitary adenoma which is in most cases unknown. There are different degrees of severity; PA can even be life-threatening. The principal aim of surgery in the acute phase is the improvement of visual prognosis. In our series, blind patients or those with a history of visual loss for more than a week or with a blindness had a poorer prognosis.

Primary central nervous system hemangiopericytoma is rare, accounting for less than 1% of primary central nervous system tumors. Diagnosis is histological. Treatment is surgical excision, followed by radiotherapy. Long-term follow-up is mandatory for these tumors with a high potential for recurrence and metastasis. The sellar location is very rare, and can be confused with pituitary adenoma. We report the case of a patient presenting a sellar hemangiopericytoma, who underwent surgery via a transsphenoidal approach, then right frontal craniotomy followed by radiotherapy. There was no recurrence at one year follow-up.

1095 Manuscript received May 31, 2004; accepted in final form August 30, 2005. Address reprint requests to: Karim Ben Hamouda, M.D., Service de Neurochirurgie, Institut National de Neurologie, La Rabta, 1007, Tunis, Tunisia. email: kbenhamouda@lycos.com. We report an exceptional case of a sphenoidal and nasopharyngeal Rathke cleft cyst (RCC). In a literature review, we found that this cyst had never been described in this region. This 41-year-old man presented in August 2002 with progressive headaches, ptosis, and diplopia. In November 2002, he experienced a spontaneous episode of rhinorrhea and a complete subsequent resolution of the symptoms. In February 2003, the frontal headaches relapsed, associated this time with a progressive decrease in left-sided visual acuity. On clinical examination in April 2003, the patient had an isolated loss of visual acuity (1/10) in the left eye. Endocrinological assessment demonstrated normal results. Computerized tomography scanning revealed that the sphenoid region had been destroyed by a large noncalcified low-density cystic lesion. Magnetic resonance (MR) imaging demonstrated a cystic sphenoidal extradural lesion that was isointense on T1-weighted sequences and peripheral enhancement after Gd enhancement (Fig. 1 left); hyperintensity was observed on T2-weighted images (Fig. 1 right). The maximal diameter of the lesion was 4 cm. There was also a smaller contiguous cyst on the posterior wall of the nasopharynx. A transrhinoseptal approach was used. The wall of the sphenoid sinus was paper thin; a motor oil–like fluid escaped. The cyst widely communicated with the nasal fossa, and its wall was partially extirpated. The dura covering the sellar floor was unperforated. Pathological examination showed a columnar ciliated epithelium (Fig. 2) consistent with an RCC. The postoperative course was uneventful; all symptoms resolved and no neurological symptoms developed. Imaging performed 1 week after surgery revealed partial evacuation of the cyst, with reappearance of the pituitary gland and a morphologically normal pituitary stalk. We also observed the persistence of a nasopharyngeal cyst under the sphenoidal lesion. One year later imaging revealed the disappearance of the sphenoidal cyst and the persistence of the lesion located on the posterior wall of the nasopharynx (Fig. 3). The sphenoidal, infrasellar origin of this RCC is supported by the absence of a suprasellar extension and by its entirely extradural location. Remnants of the craniopharyngeal canal can originate in a spectrum of cystic lesions, from simple RCCs to complex craniopharyngiomas.1 According to Erdheim’s theory,2 a craniopharyngioma can arise from every part of the craniopharyngeal canal. This may be also true for an RCC. In our case, it seems that the cyst derived from the canal enclosed in the cranial base bones, in contact with the walls of the pharynx. Computerized tomography and MR imaging features of RCC are not specific and are seen in more common lesions in this area such as craniopharyngiomas and mucoceles. The preoperative diagnosis of RCC is theoretically important because it may limit the operative management to biopsy sampling of the cyst wall and drainage of the contents via the transsphenoidal route.1 Voelker and colleagues3 concluded in a review of 155 cases that the transsphenoidal approach is optimal choice for sellar and suprasellar RCC and that partial excision and drainage of these cysts are the recommended treatments. In this case the sphenoid cyst disappeared after a partial excision of its walls.

OBJECTIVE: To report the epidemiological and clinical characteristics of a TN serie of GBM treated recently by CC RT-CT then adjuvant with TMZ, according to Stupp protocol(NEJM 2005;352:987-996). PATIENTS AND METHODS: Our retrospective bicentric study included 37 cases of histologically confirmed GBM treated between 2006 and 2012 in Abderrahmen Mami hospital (medical oncology ward) and Taoufik Clinic of Tunis. We collected the following data: age, sex, symptoms, histology, investigations, treatment and evolution. RESULTS: We treated 25 males and 12 females (sex-ratio = 2.08) with a median age of 54 years (13-72). GBM was revealed mainly by deficit symptoms (41%). Surgery consisted in a wide resection in 89% of cases, reported as macroscopically complete in 78% of cases. All our patients received a CC CT-RT and 51% Adj TMZ, 22% receiving the 6 planned cycles. With a median follow-up of 12 months, medican survival was 12 months, 4 remained alive with evolutive disease. 1 and 2 year-actuarial survival were respectively of 77.6% and 38.4%. CONCLUSION: GBM patients in Tunisia have lioblastoma is a rare neoplasm with poor prognosis. Their lower median and overall survivals could be explained by the predominance of high risk cases according to neurofunctional VI-VI RPA classification.

We report a case of solitary plasmacytoma of the cranial vault. A 58-year-old man presented with a frontal soft tissue mass. X-Ray of the skull showed a lytic lesion of the frontal bone. CT scan showed the lesion extending intra and extracranially and cerebral angiography allowed embolization of afferent arteries. Complete removal of the lesion was performed without additional radiotherapy. Two years after surgery the patient is alive, and asymptomatic. Until 1997, 35 cases of solitary plasmacytoma of the cranial vault are reported, of which only five had frontal localisation. Solitary plasmacytoma of the cranial vault has a good outcome but progression towards a multiple myeloma is possible and deserves clinical and biological follow-up.

To report the results of the use of the stereotactic techniques in the management of intra cranial lesions.Between july 1994 and march 1998, we carried out 117 stereotactic procedures of whom only 100 cases were analyzed. All the procedures were achieved after a CT scan. Patients were separated in two groups: (A) stereotactic biopsy (91 patients), (B) surgery with laser guidance (9 patients). The mean age in group A was 38 years (2-75 years) versus 27 years (11-66 years) in group B. The sex-ratio was 1.3.In the group A, the correct pathological diagnosis was obtained in 91.2% of cases. Glial tumors was the frequent histopathological variety of tumor (67.47%). Only one patient was operated after biopsy for a bilateral meningioma of the anterior 1/3 of the falx. There was only one death (1.09%) and 3.29% of transitory complications. In the group B, all patients were operated with laser guidance. Thirty seven per cent of patients underwent radiotherapy after the stereotactic biopsy or surgery.Stereotactic biopsy is a reliable method for the histopathological diagnosis of deep-seated brain lesions. Surgery with laser guidance is a useful alternative for the management of small deep-seated lesions or lesions located in functional areas.

Extraskeletal mesenchymal chondrosarcoma (MCS) is relatively uncommon. Orbital location is extremely rare: only 16 cases have been reported until now. We report a case of extraskeletal mesenchymal chondrosarcoma in a 27-year-old man and review the literature on its manifestations and management.This patient had a 2-year history of progressive proptosis of the right eye. Skull X-ray and CT scan showed intraorbital calcification and a large lesion in the upper right orbit. He was operated three times because of recurrence of the tumor. The last recurrence was observed to have extension to the intracranial region, detected on MRI and CT scan. This secondary extension of the tumor to the intracranial region has not been previously reported. Immunohistochemical analysis for S-100 protein showed focal positivity.Mesenchymal chondrosarcoma of the orbit is rare, and secondary extension to the intracranial region has not previously been reported.

Cerebral vasospasm (CV) is the leading cause of death and disability in patients with subarachnoid hemorrhage (SAH). We suppose that clinical vasospasm disturbances could be detected by the increase in cerebral oxygen extractions (AVDO2), so in this study we tried to predict clinical CV appearances using jugular bulb oximetry monitoring.

The authors report a case of aspergillus granuloma of the brain, in a 28 year old woman, simulating a meningioma. Preoperative diagnosis of aspergilloma is difficult. However, it may be suspected in a patient who has associated pulmonary and paranasal sinus fungal infection. Peroperatively it may be confused with a brain tumour. The lesions usually are in the frontal lobes. Diagnosis can be made only by surgical biopsy with identification of fungal elements. Granuloma induce a good host response, and a high capacity to elaborate antibodies.