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Sous le règne de l’empereur byzantin Justinien Ier (527-565) une épidémie de peste s’est propagée et a sévi pendant plusieurs mois à Byzance durant l’année 542. L’auteur met en évidence l’impact qu’elle a eu sur les émissions monétaires byzantines. Bien que cette pandémie ait aussi touché l’Iran sassanide, aucune baisse de production du monnayage d’argent ne peut y être constatée. Toutefois un type monétaire d’or de Husraw Ier de l’an de règne 13 (= 453/4) pourrait avoir un lien avec la fin d...

Ce sceau de ‘Māhān’ conservé au musée de l’Ermitage à St. Pétersbourg a déjà fait l’objet de plusieurs lectures dont rend compte l’article de Ph. Gignoux « D’Abnūn à Māhān. Étude de deux inscriptions sassanides », Studia Iranica, 20, 1991, p. 9-22. Ce dernier article ne comportait malheureusement pas d’illustration ou de fac-similé de l’inscription ; l’article mentionné ici illustre la partie de l’inscription pour laquelle est proposée une nouvelle lecture et interprétation. Bien qu’on connai...

The cities of Ērānšahr est la traduction proposée par C. G. Cereti dans un autre article également paru en 2020 — « Are The Provincial Capitals of Erānšahr really provincial capitals? », Vicino Oriente XXIV, 2020, p. 135-149 —, pour le petit traité connu sous le nom de Šahrestānīhā-ye Ērānšahr, à cause de très nombreuses phrases qui commencent par le terme šahrestān « capitale provinciale ». Si tous les šahrestān sont évidemment des villes et des villes fortifiées, toutes les villes fortifiée...

Plusieurs documents dans l’Archive du Tabarestān ont trait à des affaires juridiques dans lesquelles est impliqué un habitant d’un village situé dans le canton Dēl-ī-Dēlān dans la province du Tabarestān. À titre d’hypothèse, il en a été conclu que la provenance de cette archive pourrait bien être ce village dont le nom a d’abord été compris comme *Askēnrad, puis comme *Haspīn-raz. À cause du nom Dēl-ī-Dēlān une localisation dans le Dailamān moderne avait été favorisée. L’A a réuni de nombreux...

Cet article est consacré au monnayage pseudo-sassanide au nom de Khusraw II, c’est-à-dire des copies. L’auteur examine différents aspects de ces monnaies qui pourraient laisser suspecter qu’il ne s’agit pas de monnaies émises par la Monnaie officielle de l’époque de Khusraw II. Comme Tyler-Smith le souligne : il y a davantage de questions que de réponses. Mais il est utile d’attirer l’attention sur ce phénomène. On se demande bien ce que vient faire le nom de A. A. Gordus dans la bibliographi...

Publication d’un drahm de Šābuhr Ier avec la légende « le mazdéen, le seigneur, Šābuhr, roi des rois des Iraniens et non-Iraniens, dont la brillance (vient) des dieux », alors que sur les monnaies connues de ce roi les termes « et non-Iraniens » n’apparaissent jamais. En revanche le titre « roi des rois des Iraniens et non-Iraniens » est utilisé dans les inscriptions rupestres et monumentales attribuées à Šābuhr Ier. Cette monnaie a été découverte dans l’est de la Turquie moderne.

Catalogue et analyse d’un trésor monétaire, ou plutôt d’une partie de 1950 drahm du trésor connu sous le nom du ‘trésor de l’an 12 de Husraw II’.

Par plusieurs aspects (incohérence chronologique entre avers et revers, caractéristiques épigraphiques, etc.) des monnaies sassanides au nom de Husraw II ne font certainement pas partie des émissions officielles mais sont des imitations. L’auteur prend ici en considération surtout des monnaies frappées dans le Caucase probablement à une époque postérieure à son règne.

Dans ce fascicule de 50 pages, l’auteur examine l’identification des deuxième et troisième personnages sassanides sur le relief équestre de Fīrūzābād I. Que le deuxième personnage sur le relief de Fīrūzābād I ne soit pas Šābuhr Ier reste à prouver. De toute manière, des arguments numismatiques prouvent qu’il s’agit bien d’un prince héritier. Quant au troisième personnage, souvent désigné dans la littérature sous le terme « page », l’A. propose de l’identifier soit à Abursām, le ‘vizir’ d’Arda...

International audience; The site of Tol-e Qaleh Seyfābād (TQS) is located in the centre of the Sasanian province of Bišābuhr, in southwestern Iran. The first season of archaeological excavations at this site in revealed new evidence of the Sasanian period related to advanced agricultural policy, large-scale date production, and commercial and provincial administrative systems, as well as other activities in the heartland of the empire. The finds from this limited excavation indicate that agriculture was an important source of income in what is now the province of Fars and the newly identified administrative toponyms impressed on bullae show that TQS acted as a centre for collection, storage and processing of the agriculture products of the date palm. In terms of its administrative system, a more detailed picture of the Bišābuhr province has emerged, resulting from the identification of more new administrations. Moreover, new evidence relating to architecture, pottery, glass and other industries from TQS demonstrate that this site was one of the major hubs in Bišābuhr province during the Sasanian period.

International audience

International audience

L’empire sassanide oriental est surtout connu à travers des sources spécifiques souvent de caractère archéologique et numismatique. L’absence de sources narratives a jusqu’à présent empêché les historiens d’écrire l’histoire de cette région. L’objectif de l’auteur est de tisser un lien entre ces différents types de données et de les intégrer dans un cadre général de l’histoire politique. L’objectif ultime est de montrer comment les états médiévaux de « l’Asie centrale » ont mis à contribution...

Réflexions sur l’implantation des ateliers monétaires sassanides avec de fréquents retours sur la manière dont les ateliers monétaires étaient distribués dans l’empire romain. Avant d’aborder la question ‘où et pourquoi’, il faut pouvoir identifier les ateliers monétaires puisque leur monnayage ne porte, en général, que les premières lettres du nom. Un survol d’une quarantaine d’abréviations met en évidence les lacunes dans nos connaissances. L’A. passe en revue l’évolution numérique de la pr...

Le catalogue sous forme de sylloge (p. 56-174) comporte 708 monnaies dont 32 sassanides (26 appartiennent au trésor monétaire trouvé en 1950 à Dushanbe), 8 arabo-sassanides et arabo-hephtalites, 262 monnaies de Bukharkhudat et 406 des Huns iraniens. Ces derniers proviennent essentiellement d’un trésor monétaire trouvé à Čorgul’tepa conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Une des discussions est consacrée aux monnaies arabo-hephtalites n°33 et n°34, un type extrêmement rare, pour ...

Excellente synthèse sur la question de l’influence sassanide à Oman en mettant en œuvre de très nombreuses sources textuelles et matérielles qui peuvent éclairer la situation. Comme la littérature post-sassanide d’une part et d’autre part la lecture par les archéologues des résultats de leurs fouilles et prospections se contredisent souvent en ce qui concerne Oman et son évolution agricole et commerciale à l’époque sassanide tardive, l’auteur consacre une étude minutieuse à quelques textes en...

Dans le cadre des fouilles italiennes à Séleucie (1964-1989) un bâtiment carré fut découvert. Il fut bâti à l’époque sassanide tardive (datation grâce à un trésor monétaire de Khusraw II) au-dessus du théâtre grec de la ville et était entouré d’un mur de forme elliptique d’environ 90m de diamètre. Une étude comparative avec d’autres bâtiments analogues conforte l’idée qu’il s’agit d’un tour de guet.

GW fait partie des sigles monétaires sassanides qui continuent à poser un problème quant à son identification avec un atelier monétaire. À l’époque de Yazdgerd Ier le sigle GW = GWDMY semble être celui d’un atelier situé dans le Pārs. D’autres monnaies avec le sigle GW sont de style ‘oriental’ et leur identification avec Gurgān semble plausible. Il y a également un sigle GWM que l’auteur l’identifie à Qum. Sous Pērōz les trois sigles coexistent.

Lecture et commentaire de cinq documents attachés ensemble qui portent la date de 48 Post-Yazdgerd (= 699/700 ère chrétienne) et qui sont tous scellés par une bulle. Ils appartiennent à l’“Archive Pehlevi” et sont conservés au Bancroft Library, Berkeley. Les documents concernent la propriété Windādburzmihrābād et représentent les principales possibilités juridiques d’échange économique. Ils sont de types différents : ayādgār « mémorandum, rappel », čak « chèque, facture, commande » (3 documen...

À la fin des années 1960 sont apparus plusieurs “trésors monétaires” dont la monnaie la plus récente est datée de l’an 12 de Husraw II (d’où sa dénomination ‘trésor de l’an 12’). Ils auraient été trouvées à Shiraz (‘trésor de Shiraz’). On a estimé le nombre à 37.000 drahm, dont une toute petite partie est parvenue dans les collections de l’Orientalisches Münzkabinett de Jena dont le catalogue, sous forme de sylloge, fait partie de cet ouvrage. Quelques chapitres sont spécifiquement consacrés ...

Deux monnaies de l’an du règne 5 de Husraw Ier, frappées par le même coin de revers, portent un sigle monétaire non attesté jusqu’à présent que l’A. lit KYŠ. Il passe en revue les toponymes qui sont constitués ou commencent par ces lettres sans pouvoir proposer une identification convaincante.

Après une introduction sur l’histoire du ‘Tabarestān’, l’auteur aborde la numismatique du Tabarestān et en particulier la question du poids (± 2 g) et du diamètre (22/25 mm) de la monnaie d’argent du Tabarestān. Normalement désigné comme ‘demi-drahm’ par rapport à la drahm sassanide (± 4g et ± 35 mm), l’auteur suggère qu’il faut plutôt placer le monnayage du Tabarestān dans le cadre des valeurs utilisées par les Arabes pour leur monnayage réformé et non dans une tradition sassanide. L’objecti...

L’A. discute une série monétaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre dans la littérature numismatique. Sur l’avers figurent un grand et un petit buste entourés d’une inscription dont la partie à droite n’avait pas pu être lue. Les personnages ont été traditionnellement identifiés comme le roi Ardašīr Ier et le prince héritier Šābuhr. Dès 2003, M. Alram avait suggéré que le petit buste devrait être celui du vice-roi Ardašīr ī Sakān-šāh « Ardašīr, roi de Sakas » (SNS I, 2003, où on trouvera...

Un chapitre du Handbuch der Iranistik Band 2 est consacré à la numismatique iranienne de l’époque pré-islamique. Pour chaque type de monnayage, une introduction générale est fournie (A), puis sont exposés les recherches et nouveaux projets (B) pour se terminer par une bibliographie et les publications les plus récentes (C). Le chapitre est divisé en deux parties selon la position géographique : l’Iran occidental et l’Iran oriental. Chaque grande série monétaire est traitée selon leurs émetteu...

Un trésor monétaire, probablement trouvé dans le Salt Range (« Étendu de sel ») au Pendjab pakistanais, comporte dix-sept drachmes en billon, tous d’un même type qui est à attribuer au roi Mihirakula (ca. 515-540). Mihirakula est un des derniers rois des (Huns) Alchans nommément connu qui avait vers la fin du IVe s. pris le pouvoir en Kābulistān au détriment des Sassanides et s’était déployée au Gandhara et à Taxila jusqu’en Pendjab. Son monnayage témoigne de son engagement envers le shivaïsme.

La numismatique sert de fil conducteur pour évoquer l’histoire de la dynastie sassanide dans les territoires iraniens orientaux (l’actuels Afghanistan et le nord-ouest du Pakistan). Les différentes tribus de Huns en Bactriane, Kaboul et Gandhara avaient bien compris que le monnayage sassanide était un puissant outil de propagande et ont imité et adapté le modèle de la drahm sassanide en créant leur propre monnayage dans lequel se mêlent aussi, au début, l’influence du monnayage kouchan. Après...

Le trésor monétaire de Orumiyeh fut trouvé en 2007 dans la région de Piran-Shahr dans le nord-ouest de l’Iran et comporte 1267 monnaies d’argent allant du règne de Khusraw Ier (530-5) au début de l’Islam. Toutes les monnaies ont été consignées dans un catalogue sous forme de sylloge (p. 76-295), suivi d’index des rois et des ateliers monétaires (p. 297-298), une liste d’abréviations et la bibliographie. La première partie de l’ouvrage comporte une discussion sur la composition du trésor et un...

Déchiffrement de 15 graffiti en moyen-perse sur des monnaies sassanides et arabo-sassanides dans les collections de l’American Numismatic Society à New York augmentant ainsi le corpus qu’on possède de ce type d’inscriptions essentiellement constitué de noms propres, de chiffres et de formules.

Publication de deux sceaux inédits de mog « mage » avec discussion circonstanciée sur l’iconographie et l’inscription, et accompagnée de bonnes photos en noir/blanc et en couleur (sans échelle).

Cet article est principalement consacré aux monnayages des gouverneurs abbassides du Tabarestān, mais l’auteur y traite aussi le monnayage antérieur dans deux chapitres « Tabarestān à la fin de l’époque sassanide » et « Les Ispahbads au Tabarestān (60 P.Y. – 115 P.Y.) ». Bien que ce dernier chapitre constitue une bonne synthèse du monnayage du Tabarestān de cette époque, on peut regretter d’y trouver tous les lieux communs qui ont fleuri dans la littérature ad hoc et qui proviennent de source...