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International audience; Background: Little is known about how HIV affects walking biomechanics, or about associations between HIV-related gait deviations, functional performance and self-reported outcomes. This paper reports on gait biomechanics and -variability in people with HIV (PWH), and associations with clinical tests, self-reported function and falls.Methods: A cross-sectional study tested consecutively-sampled PWH (n=50) and HIV-seronegative participants (SNP, n=50). Participants underwent three-dimensional gait analysis, performed clinical tests (short walk- and single leg stance tests with and without dual tasking, chair-rise tests and a physical performance battery), and completed questionnaires about function and falls. Between-group comparisons were done using analysis of covariance. Linear correlations between gait variability, clinical tests and patient-reported outcomes were established.Results: PWH and SNP had comparable median ages (PWH 36.6 [IQR 32.0–45.6], SNP 31.1 [23.2–45.1]). Compared with SNP, PWH walked slower (adjusted mean difference [MD]=-0.2 m/s, 95% CI=-0.3; -0.1) with greater variability (adjusted MD=14.7, 95% CI=9.9; 19.5). Moreover, PWH were slower in five-times sit-to-stand (5STS) performance (adjusted MD=1.9 seconds, 95% CI=1.00; 2.9). Significant deviations in hip kinematics (increased flexion; adjusted MDs=2.4°–2.8°, P=.012–.016), and knee kinematics (reduced flexion; adjusted MDs=2.3°–3.7°, P=.007–.027) were found in PWH during dual task walking. PWH’s 5STS moderately correlated with larger gait variability (usual pace r=-0.5; dual task r=-0.6), poorer self-reported mobility- (r=0.4) and self-care function (r=0.5), and fear of falling (P=.003).Conclusions: PWH presented with biomechanical deviations suggestive of a slowed and variable gait, especially under cognitive challenges. Five-times STS may be useful to screen for gait deviations in PWH.

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International audience; Les paramètres spatio-temporels (PST) de la marche sont devenus incontournables en analyse clinique. L'analyse fonctionnelle de la marche constitue un véritable examen et est listée dans la classification commune des actes médicaux (PEQP002). De même, les établissements de soins de suite et de réadaptation doivent à présent disposer d'un accès sur place ou par convention à un système d'analyse de la marche.Pourtant, l'utilisation des PST reste bien souvent superficielle alors qu'ils recèlent de multiples informations sur l'aspect fonctionnel et le contrôle de la marche. Cet article a pour but de (re)découvrir, dans le détail, les PST et d'orienter le lecteur dans leur analyse clinique.

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Many pathologies affect balance control during gait. Traumatic, neurological or age-related disorders can all limit more or less the stability, which is the capacity of subjects to recover from perturbations, and can lead to falls. For children, the stability is related to the developmental stages and its interpretation requires differentiating what pertains to the developmental instability and to the pathological instability. Instrumented movement analysis allows a reliable and precise recording of the gait parameters. Indexes were developed to improve the clinical evaluation of the patients walking but no one of them quantifies the stability feature.This thesis led to the production of a score quantifying the stability through variability of the spatiotemporal parameters, recorded by an electronic walkway system. The score, called Gait Variability Index (GVI), has been applied to asymptomatic and pathological populations, representative of the various ages of life: children, adults and elderly persons. Results for patients affected by cerebral palsy, Friedreich’s ataxia or after stroke demonstrate that the GVI is a coherent tool for the evaluation of instability. Beyond the clinical interest, it opens various studies perspectives in gait analysis, and is thought-provoking about the disruptive or regulating nature of variability.; De nombreux troubles ont un retentissement sur le contrôle de l’équilibre dynamique au cours de la marche. Qu’ils soient d’origine traumatique, neurologique, ou liés à la sénescence, ils limitent plus ou moins la stabilité, c’est-à-dire la capacité des sujets à récupérer de perturbations internes ou externes, et peuvent conduire à la chute. Chez les enfants, la stabilité est de plus liée aux étapes développementales. Son interprétation nécessite donc de différencier ce qui relève de l’instabilité développementale et de l’instabilité pathologique. Les techniques instrumentées d’analyse du mouvement permettent un enregistrement fiable et précis des paramètres de la marche. Des index ont été développés pour faciliter l’évaluation clinique de la marche des patients mais aucun d’entre eux ne quantifie l’aspect stabilité.Ce travail de thèse a conduit à la production d’un score quantifiant la stabilité au travers de la variabilité des paramètres spatiotemporels, enregistrés par une piste de marche électronique. Ce score, dénommé Gait Variability Index (GVI), a été appliqué à des populations, asymptomatiques et pathologiques, représentatives des différents âges de la vie : l’enfant, l’adulte et la personne âgée. Les résultats obtenus chez des patients affectés de paralysie cérébrale, d’ataxie de Friedreich ou cérébrolésés démontrent que le GVI est un outil cohérent pour l’évaluation de l’instabilité. Outre l’intérêt clinique qu’il représente, celui-ci ouvre différentes perspectives pour son application et invite à la réflexion quant à la nature perturbatrice ou régulatrice de la variabilité.

Colloque avec actes et comité de lecture. Internationale.; International audience; Le but de cette étude est d'évaluer l'impact du port de différents types d'appareillages de genou (orthèses, strapping) sur la cinématique de la marche de sujets en période de rééducation post ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA). Un système optoélectronique nous a permis de capturer le mouvement pendant la phase d'initiation de la marche. L'originalité de notre travail a été de prendre en compte la mécanique humaine dans sa globalité, en ne considérant pas uniquement le membre appareillé. Les résultats obtenus confirment que les appareillages influencent le mouvement mais qu'une étude uniquement basée sur l'observation de la jambe pathologique est insuffisante. En outre, l'effet bénéfique observé en phase précoce de rééducation n'est-il pas nuancé par une possible habituation du sujet à cette condition particulière de marche ?

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